Challenge du Brabant Wallon : Willekens et Darrazi, lauréats du Jogging de Sart-Risbart

Posté le 5 septembre 2015 par Thierry Godefridi — Aucun commentaire ↓

Le Jogging de Sart-Risbart, le dernier officiel de la saison 2015 du Challenge du Brabant Wallon, présentait deux particularités : trois distances étaient proposées aux coureurs (12,6 km, 20,1 km et 6,5 km dont seules les deux premières entraient en ligne de compte pour le classement du challenge) et de la bière était servie aux ravitaillements, à moins que vous ne préfériez, à vos risques et périls, vous désaltérer au château-la-pompe (les organisateurs n’étaient pas au courant de ce que l’eau de source ne coûte que 1,09 € par bidon de 5 litres dans la grande distribution).

Les points comptant pour le « maillot jaune » et les classements des différentes catégories d’âge du challenge étant attribués indépendamment pour les deux courses du jour sur 12,6 km et 20,1 km de la même manière que pour toutes les autres courses officielles du challenge, vous aviez tout intérêt à bien évaluer vos options, une première place sur les 12,6 km valant mathématiquement plus au classement indiciel que celle sur les 21,1 km où les partants sont sensiblement moins nombreux.

En effet, en se basant sur le nombre de partants des deux courses en 2014, 1 X 100 / 380 < 1 X 100 / 151 (en rappelant aux distraits que plus bas est votre indice calculé suivant la formule en question, meilleur est votre classement). Par contre, il vaut mieux terminer 25e de la course sur 20,1 km que 65e de celle sur 12,6 km car 25 X 100 / 151 < 65 X 100 / 380. Evidemment, le monde n’est pas parfait ni les marchés transparents : au moment de vous inscrire vous ne connaissiez ni le nombre des inscrits sur l’une et l’autre course, ni les forces relatives en présence.

Bref, Stéphanie Cappelle décida de courir les 6,5 km. Mauvais choix ! Mais, direz-vous, elle était déjà première de sa catégorie et aucune de ses suivantes ni aucune concurrente dont le Jogging de Sart-Risbart eût constitué la 9e course fatidique de la saison n’était susceptible de la menacer, et, quant à elle, elle ne pouvait plus inquiéter Louise Deldicque pour le « maillot jaune ». Certes ! Mais, il y a aussi le « maillot vert ». Et, comme la Louise (119 points après Gastuche) n’était pas là, la Stéphanie (112 points avant la dernière course) eût assurément pu, si elle s’était alignée sur les 12,6 km du Jogging de Sart-Risbart, grappiller les 8 points qui lui manquaient pour s’adjuger le « maillot vert », ce qui est loin d’être inintéressant ! Subtil, n’est-ce pas ? On en viendrait à se demander comment il se fait qu’il y ait tant de joggeurs alors que la fréquentation des cours et facultés de mathématiques serait en baisse !

Sur les 12,6 km, Darrazi (41:54) prit comme à son habitude la tête d’emblée et précéda Adrien Montoisy (41:58) de quelques foulées à l’arrivée, Danniau (43:40) terminant 3e. Dans la course féminine, après une année 2014 marquée par les blessures, Marijke Willekens (51:19) renoua avec la victoire sur le Challenge du Brabant Wallon alors qu’elle avait couru un 10.000 m au meeting de Vilvorde de la veille. Nicole Desille (51:53) resta longtemps au coude à coude, mena même jusqu’à la mi-course avant que de ne terminer deuxième. Laure Ellens (53:48) compléta le podium féminin.

Sur les 20,1 km, Brunetta remporta la victoire. Chapeau bas à tous les concurrents sur la grande distance car ils ramassèrent tous une belle averse automnale par une température qui avait baissé de moitié par rapport au week-end précédent. (Classements et chronos sont officieux. Au besoin, ils seront mis à jour.)

La remise des prix du Challenge du Brabant Wallon aura lieu le 17 octobre 2015 à 17H45, rue Sainte du Chêne, à 1390 Grez-Doiceau. Elle sera suivie d’une course hors challenge le samedi 7 novembre 2015 à 15 heures, l’Enfer de Céroux, sur 10,600 km, au départ de la Place Communale de Céroux. Inscription sur place : 5 €.

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Descente de la Lesse 2015 : Jeronoh et Brandenbourg, vainqueurs de la torpeur

Posté le 1 septembre 2015 par Thierry Godefridi — Aucun commentaire ↓

Dimanche, la Belgique aurait connu son 30 août le plus chaud depuis 1901! La fringante concurrente qui se tenait à côté de moi dans le bus en direction du départ était plongée dans un roman de Maylis de Kerangal, Réparer les vivants. Etait-ce prémonitoire de ce qui attendait les concurrents de cette 35e Descente de la Lesse et le moyen de se rassurer avant de courir 21,9 km dans un état de torpeur tropicale?

A Houyet, l’ancien maire de la commune de Buis les Baronnies, en Drôme provençale, fidèle à son poste de commentateur de la Descente de la Lesse depuis toujours ou presque, essaya bien avec sa faconde toute méridionale de rasséréner les esprits, les coeurs s’appesantissaient au fur et à mesure que la température grimpait. Elle ne serait pas la seule. La Descente de la Lesse, comme son nom ne l’indique pas, comporte quelques belles côtes, à commencer par celle de Clinchamps après le gué de l’Iwène au km 3 et la montée vers le village et le ravitaillement de Gendron, point culminant du parcours, un kilomètre plus loin.

Alors que ça chauffait sous la casquette, il eût pu paraître incongru de parler de tartiflette, ce plat savoyard à base de reblochon, le fromage des Aravis, coupé sur la tranche pour la cuisson et arrosé d’aspremont ou de chignin au moment de servir. C’était pourtant de tartiflette dont il fut question lorsque le peloton se regroupa comme à l’habitude pour méditer avant son ascension des escaliers qui l’amenaient au pont ferroviaire de Gendron, au huitième kilomètre de la Descente de la Lesse. Bernard Viaene, infatigable promoteur des 4 Cimes de Herve, y expliquait à qui voulait l’entendre (« Maman » et quelques autres dames dont l’effort avait aiguisé l’appétit, car « Papa » semblait plus intéressé par l’aspect sportif des 4 Cimes) comment on prépare la variante liégeoise du plat savoyard.

Pour tous ceux qui ne trouvèrent rien de mieux à faire sous les ombrages que de se précipiter vers l’arrivée, voici la recette de la « herviflette » : 1 kg de pommes de terre à cuire, éplucher et découper en lamelles ; à faire revenir avec 300 gr de lardons et 4 oignons dans une poêle avec 4 cuillères à soupe de beurre ; saler, poivrer et recouvrir de deux fromages de Herve découpés en cubes avant de faire dorer 15 min au four – plus ou moins le temps que prend aux esthètes l’ascension de la côte de Walzin au 13e par 30° C à l’ombre –, agrémenter de quelques cuillerées de sirop de Liège et arroser la cuisson de Val-Dieu (et rendez-vous à Battice le 8 novembre pour les 4 Cimes du Pays de Herve 2015). « Vous avez mis 2 h 53? » Ben oui et que du plaisir, comme ils disent! C’est le privilège de courir à l’arrière du peloton que d’y faire de succulentes découvertes ainsi d’ailleurs que de séduisantes rencontres dont le mérite n’est pas moindre que celui des premiers puisque ces dernières y passent beaucoup plus de temps.

Certes, de sémillantes personnalités qui ne vous bassinent pas constamment avec leurs chronos et leurs bobos, il y en a aussi à l’avant. Timide à l’interview d’avant le départ lorsqu’elle répondait aux questions qui lui étaient posées dans un anglais affiné à l’accent de la Drôme, Mercyline Jeronoh démontra toute sa gracieuse vivacité par la suite, sur la course qu’elle termina à une extraordinaire 8e place au scratch en 1:28:43 et après la remise des prix. Comme elle vit à présent à Annecy, dans la Haute-Savoie, nul doute que cette championne kenyane de 23 ans apprécie autant la tartiflette que les grimpettes. Puisse l’ami Bernard l’inviter aux 4 Cimes du Pays de Herve et lui présenter la recette liégeoise du plat savoyard car ce serait un plaisir de revoir cette belle athlète en Belgique où elle s’alignait dimanche pour la première fois.

Que Michael Brandenbourg (1:20:58) se soit imposé parmi les hommes, par contre, personne ne s’en étonnera dès lors qu’il portait les couleurs de l’ARCH, le club organisateur de la Descente de la Lesse, c’était son 4e succès dans cette classique mosane et, en plus, c’est lui qui avec son père et son frère jumeau avait débroussaillé le parcours les jours précédant la course. Michael doit en connaître chaque mètre et la moindre aspérité! Comment voudriez-vous, dans de telles conditions, que ses adversaires eussent pu le surprendre?

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Le prochain rendez-vous du Challenge Delhalle est le Semi Vert d’Amay, le dimanche 13 septembre 2015 à 10 heures. Outre les 21,1 km, deux autres distances figurent au programme hors challenge du jour : 11,4 km et 5,4 km.

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Deldicque et Darrazi, blancs gilets au Challenge de jogging du Brabant Wallon à Gastuche

Posté le 30 août 2015 par Thierry Godefridi — Aucun commentaire ↓

Par sollicitude paternelle, Marathonien de coeur et d’esprit inclut le Jogging des Blancs Gilets dans sa tournée estivale des grands challenges régionaux et autres événements marquants de jogging et il accompagna à Gastuche sa fille Isabelle, victime il y a une semaine d’un sérieux malaise dû à la déshydratation, ayant nécessité sa prise en charge par le service médical à 200 m de l’arrivée de la précédente manche du Challenge du Brabant Wallon, à Nil-Saint-Vincent, et sa brève hospitalisation.

Sa reprise de contact avec le jogging de compétition se fit après une semaine météo chaotique pour tout le monde, la température plongeant de 30° C à une dizaine de degrés et repassant à près de 30° pour ce week-end, le plein soleil le cédant à un trop-plein de pluie avant de revenir en force. Ce fut aussi sur une distance plus longue (13 km 250 aux dernières nouvelles) ainsi que sur un relief plus exigeant que la semaine dernière. C’est avec raison que le speaker de service débuta la remise des prix à Gastuche en rendant hommage à l’ensemble du peloton, aucune défaillance n’ayant été à déplorer cette fois-ci.

Même si l’on partait toujours du terrain du club de football de Gastuche et l’on y revenait à l’arrivée, le parcours avait été complètement modifié par rapport aux éditions précédentes. Le nouveau tracé mariait les terrains d’entraînement du club de jogging Runnin’Grez et du Sport Pour Tous Wavre et s’avéra plus nature en sillonnant les vastes étendues champêtres avoisinant la butte du Bercuit et en en serpentant les sentiers accidentés dans les sous-bois.

L’aspect scénique et accidenté de ce parcours aux portions techniques eut l’heur de plaire à tous, y compris au vainqueur Younes Darrazi (49:50). Normal, direz-vous, puisqu’il a gagné. En fait, pas si normal que ça puisque Darrazi est aussi un spécialiste de la piste et qu’à Gastuche, il se fit presque rattraper par Arnaud Brunetta qui termina à 6 sec. Akli Kebir se classa troisième (51:27).

Côté féminin, c’est tout le Challenge du Brabant Wallon que Louise Deldicque semble apprécier cette année puisqu’elle s’y montre insatiable. Samedi, elle s’y imposa, en 54:39, pour la onzième fois cette saison, devançant Stéphanie Cappelle (57:18) et Nicole Desille (59:32) qui ont déjà chacune remporté une manche du challenge en 2015.

La 19e et dernière course du Challenge de jogging du Brabant Wallon 2015 aura lieu samedi prochain, le 5 septembre, à Sart-Risbart. Deux distances (20,1 km et 12,6 km) seront proposées aux challengers ainsi qu’une course sur 6 km aux néophytes et autres amateurs.

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Ce compte-rendu du Jogging des Blancs Gilets à Gastuche, comptant pour le Challenge du Brabant Wallon, sera suivi prochainement d’un compte-rendu de la Descente de la Lesse, comptant pour le Challenge Delhalle. Visitez ce site régulièrement!

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Vals et Châteaux & Ville de Namur – 849 arrivants au Jogging de la Miaou à Loyers

Posté le 16 août 2015 par Thierry Godefridi — Aucun commentaire ↓

Cinq cent quatre-vingt neuf joggeurs ont parcouru les 10 km 660 et 260 les 5 km du Jogging de la Miaou à Loyers. Dans le cadre du programme d’été de Marathonien de coeur et d’esprit en visite sur les principaux challenges de la région, ce jogging permettait de faire d’un jet de pierre plusieurs coups : Loyers, dont tous ceux qui fréquentent l’E411 se souviendront d’avoir aperçu le nom le long de l’autoroute, est proche du Brabant Wallon, le Jogging de la Miaou comptait tout à la fois pour le Challenge de la Ville de Namur (dont le Jogging de la Miaou constituait la 12e des dix-huit étapes) et pour le Challenge Vals et Châteaux (qui fit déjà ici l’objet d’une chronique à l’occasion du Jogging de la Fraternité le mois dernier à Villers-Potterie) et, surtout, les pluies qui avaient arrosé les 8 Miles de Frameries et la Corrida des Collines (Challenge ACRHO) à Wodecq la veille avaient cédé la place à un soleil presque estival, même si la nuit n’avait pas effacé toutes les traces du déluge des jours précédents.

Les organisateurs du Jogging de la Miaou avaient annoncé un « dix bornes » très agréable, roulant mais sélectif, sur routes et chemins campagnards et une traversée du parc du magnifique château de Loyers. Cela faisait honneur au label Challenge Vals et Châteaux et suscitait aussi quelque curiosité. Miaulerait-on de douleur à force de déhanchements sur le dénivelé ou ronronnerait-on de plaisir campagnard sur les chemins de traverse ?

Les fêtes de la Miaou à Loyers eurent lieu pour la première fois le 15 août 1978 et avaient pour but d’aider les clubs sportifs de l’entité et d’y favoriser la construction d’un hall omnisports. Quelques années plus tard, un jogging compléta le programme des festivités et en tira son nom. Jean-Marie Thiry était déjà à la base de l’initiative et était, cette année encore, pour la 32e édition du Jogging de la Miaou, co-organisateur avec Julien Haubert. Au fil des années, le parcours n’a pas changé, si ce n’est qu’il a été rallongé de quelques centaines de mètres. La participation, par contre, s’est considérablement accrue depuis l’incorporation du Jogging de la Miaou au calendrier du Challenge Vals et Châteaux.

Bien qu’il eût attendu son plus proche adversaire avant de franchir avec lui la ligne d’arrivée, c’est bien Christopher Van Leendert (36:56 soit 3:33/km) du RC Namur qui a remporté le Jogging de la Miaou sur la grande distance, Cédric Mathieux (OCAN et Jogging+) se classant deuxième dans le même temps et Nicolas Hoppe, troisième à 45 sec. Côté féminin, Jessica Marien (USBW, 43:12 ; 4:09/km) précéda Christelle Charlot (44:49) et Nathalie Yague-Sanz (46:10). Les vainqueurs sur les 5 km furent Jeremy Wanet et Ophélie Weber.

La 13e manche du Challenge de la Ville de Namur se courra à Malonne le 6 septembre tandis que le Challenge Vals et Châteaux fera étape dimanche prochain 23 août à Sart-Eustache.

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La Course des Sources à Péruwelz, une épreuve à nulle autre pareille

Posté le 9 août 2015 par Thierry Godefridi — 1 Commentaire ↓

La Course des Sources, dont plus de 600 joyeux drilles ont parcouru les 13,2 km et plus si affinités samedi à Péruwelz, n’est à nulle autre pareille en Belgique ni ailleurs. Lors de la remise des prix, le responsable de la marque ASICS pour le Benelux déclara lui-même avoir couru à New York, Tokyo et beaucoup d’autres endroits et venir avec grand plaisir dans la ville frontalière située à une vingtaine de kilomètres de Tournai et de Valenciennes pour ce jogging pittoresque dont c’était la 24e édition.

Cette course constituait autrefois la manche belge du Challenge (français) de la Convivialité. Elle n’en fait désormais plus partie (elle y a été remplacée par les Forges de la Forêt d’Anlier à Habay-la-Neuve) mais la convivialité y reste à l’ordre du jour, autant serait-on tenté d’écrire après avoir participé cette année à ces deux événements.

Des joggeurs ayant apparemment pour habitude en guise de retour aux sources de profiter de la piscine municipale pour s’y rafraîchir les idées et le reste dans le plus simple apparat dès qu’ils eurent franchi la ligne d’arrivée de cette course torride, c’était cette année à quelques centaines de mètres de là, à hauteur de la toute nouvelle tribune du Péruwelz FC, que se situait le site d’accueil de la Course des Sources. L’on s’élançait, du moins en ce qui concerne les quelques coureurs qui ne s’étaient pas déguisés, de la rue du Biezet pour le traditionnel rush de 1500 m vers la basilique via l’ascension de l’avenue éponyme enserrée entre deux cordons de spectateurs. Cette montée compte pour la plus grande partie du dénivelé positif de 100 m au total.

Après avoir contourné l’imposant édifice religieux, l’on plongeait dans la sérénité et la fraîcheur de la forêt domaniale de Bon-Secours dont l’on ressortait pour revenir à la basilique et aborder un tronçon urbain par la rue de Saint-Amand. Celle-ci conduisait les coureurs via une nouvelle portion nature à l’entrée du parc du somptueux Château de l’Hermitage dont la traversée représente un moment exceptionnel dans la vie de tout joggeur. En en sortant le long d’un étang, l’on empruntait un sentier ascendant partiellement ombragé pour se diriger vers les étapes gustatives de la journée.

C’est à ce moment-là que pour certains mariant la fraicheur de la bière artisanale du 9e à la chaleur du vin et au fondu du camembert du 11e par 25° C à l’ombre, la course tourne à l’épreuve. A force de zigzaguer les plus braves ne cessent d’accumuler les kilomètres jusqu’à ce qu’ils ne se retrouvent, troglodytes, bagnards, Spiderman, Maroillaises, Père et Mères Noël, pirates et marins d’eau douce, sur le podium pour le décrassage, entourant la souriante Stéfanie qui affronta la meute avec grâce et un répertoire plein d’allant.

Le Français Pierre Potteau (32 ans) remporta samedi en 47:32 une cinquième victoire après celles de 2009, 2010, 2011 et 2014 dans la Course des Sources en devançant de quelques secondes le Tournaisien Pierre Denays (26 – 47:47), lequel avait une semaine plus tôt amélioré en 14:13:44 son record personnel sur le 5000 m de la Flanders Cup à Ninove. C’est assez dire le niveau relevé de l’aspect sportif de cette 24e édition de l’épreuve péruwelzienne.

La course féminine dont le départ fut donné trois minutes avant celle des hommes donna aussi lieu à une victoire française. Originaire de Cappelle-en-Pévèle, commune française proche de la frontière belge, Ophélie Hélin (30) aime beaucoup courir dans notre pays. Accompagnée par Linda Lefèvre (44 – 57:49) dans le rush vers la basilique, la Française se détacha par la suite pour finir en 53:40 à une remarquable 17e place au scratch. Malgré son avance, elle avoua ne pas s’être ravitaillée à la bière ni au vin et au camembert et qu’il soit permis de douter que les plus rapides parmi les hommes en aient fait autrement. Ne faudrait-il pas en fait disqualifier ces lauréats qui, faute d’avoir passé le test oenologique avec succès, attendirent en outre sagement la remise des prix avant de s’aventurer sur le podium ?

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Pour rester dans l’ambiance festive de la saison, les organisateurs de la Caldéniacienne vous invitent le dimanche 6 septembre prochain à Chaudeney-sur-Moselle en Lorraine à l’occasion de la 27e édition de leur événement qui fait partie du Challenge de la Convivialité et dont le programme comprend un semi-marathon, une course sur 10 km et une randonnée pédestre familiale en sous-bois, avec visite du fort de Villey-le-Sec et des animations tous les kilomètres. Pour tous les renseignements, rendez-vous sur le site de la Caldéniacienne via le lien surligné.

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Challenge Défi 13 – Près de 400 finishers au 29e Jogging de Vacresse

Posté le 2 août 2015 par Thierry Godefridi — Aucun commentaire ↓

Section de la commune de Jurbise, Herchies accueillait dimanche matin près de 400 coureurs pour la 29e édition du Jogging de Vacresse, comptant pour le Challenge Défi 13 dont c’était la 12e des 23 manches en 2015. Marathonien de coeur et d’esprit y poursuivait sa tournée estivale des challenges et autres événements marquants du jogging régional qu’il avait entamée avec le Challenge Famenne Ardenne à Laneuville-au-Bois en juin et qui l’avait conduit au Festival Trail Semois à Herbeumont, au Challenge Guerit à Romedenne, au Challenge Vals et Châteaux à Villers-Poterie, au Jogging de Plancenoit et à l’incontournable grande classique Ardennaise du Challenge Delhalle en juillet.

Un fidèle du Challenge Delhalle n’est d’ailleurs pas complètement dépaysé au Challenge Défi 13 puisqu’y figurent désormais deux courses anciennement reprises au calendrier du grand challenge régional, la Ronde des Tortues Meslinoises (beaucoup plus tôt dans la saison et sur une distance réduite à 11 km par rapport aux 30 km et 15 km d’antan) à Meslin l’Evèque et la Course du Poète qui aura dimanche prochain à Angreau sur 13 km (au lieu des 17 km d’avant). Le Challenge Défi 13 fut créé en 2004 à l’initiative des échevins des sports des 13 communes de l’entité Mons-Borinage, une course ayant lieu dans chacune d’entre elles. Depuis, l’organisation a pris son indépendance et sa saison 2015 comprend 23 courses. Le Jogging de Vacresse, 12e manche du challenge, se situe donc en plein milieu du programme.

Avec Christian Nemeth (V40 – 37:58 soit 3:27/km) et Françoise Theate (AD2 – 44:51 soit 4:04/km) ce sont aussi des figures connues du jogging régional (et même international, s’enflamma Christian Beau lors de la remise des prix, aux côtés de Jacqueline Galant, Bourgmestre de Jurbise et Ministre fédéral de la Mobilité) qui se montrèrent les plus rapides sur le parcours essentiellement plat et en grande partie sur tarmac du Jogging de Vacresse. L’on partait du terrain de football de l’équipe de 2e Provinciale et y arrivait en faisant une incursion de quelques kilomètres dans le Bois de Baudour et en parcourant pour le reste des routes rurales et rues villageoises. Nemeth précéda le leader actuel du challenge, Raphaël Lelong (38:10 – SEH), d’une douzaine de secondes tandis que la triathlète sur distance olympique et Iron(wo)man Theate devança sa camarade du SPIBO, plus jeune d’une catégorie, Véronique Dutranoit (45:33 – AD1).

Selon Adriano Venerina, la popularité du Challenge Défi 13 résulte en grande partie de l’engouement pour le jogging au travers des programmes Je Cours Pour Ma Forme. Son club, les Amis Joggeurs de Saint-Ghislain, regroupe après quelques mois d’existence à peine déjà quelque 150 membres. Nombre d’entre eux sont issus des groupes JCPMF de Saint-Ghislain et de Hornu. De ce point de vue, l’organisation de courses sur courte distance conjointement avec celles sur 10 km et plus présente un attrait supplémentaire pour les joggeurs débutants.

Les prochaines courses du Challenge Défi 13 seront donc la Course du Poète à Angreau (dimanche 9 août à 10 heures 30 sur 12,970 et 5,150 km), les 8 Miles de Frameries à Eugies (samedi 15 août à 10 heures 30 sur 12,880 km), l’Erbi-Run Tee à Erbisoeul (dimanche 30 août à 10 heures sur 10 et 5 km), la Quaregnonnaise à Quaregnon (dimanche 6 septembre à 10 heures sur 10 km) et le Mémorial Mathieu Dessort à Roisin (Honnelles, samedi 12 septembre à 15 heures sur 10,6 et 5,2 km).

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Challenge Delhalle : T. Loquet et S. Froment vainqueurs de la 34e Classique Ardennaise

Posté le 26 juillet 2015 par Thierry Godefridi — 4 Commentaires ↓

Constatant une érosion régulière de sa part de marché par rapport à sa rivale Pepsi, The Coca-Cola Company soupçonna que cela provenait d’une préférence du public pour les boissons plus sucrées et décida au printemps de l’année 1985 de remplacer la formule originale de sa boisson étendard par une version adoucie, connue sous l’appellation inofficielle de New Coke. Les millions – dizaines de millions ? centaines de millions ? – de dollars dépensés en tests aveugles parmi les consommateurs avaient confirmés les suppositions de la grande marque de soft-drinks.

Et, pourtant, ce fut le tollé du côté du public et un flop commercial – salvateur. En effet, les consommateurs se rebellèrent, obligeant Coca-Cola à réintroduire trois mois plus tard la formule originale sous le label « Coca-Cola Classic » et à abandonner le New Coke en 2002. Dans les écoles de commerce, ce cas est devenu un exemple édifiant de falsification d’une marque établie et respectée. (Le flop du New Coke ayant revigoré les ventes du Coca-Cola Classic, certains suspectèrent la vénérable marque d’avoir manigancé une campagne machiavélique précisément à cet effet – ce que The Coca-Cola Company a toujours nié.)

Comment éviter de parler de marketing après avoir été bombardé des mois durant par la publicité (l’un des quatre « P » de tout marketing mix – product, price, promotion, place) de Stéphane Henry au sujet du Trail de la Croix Scaille sur les réseaux sociaux ? Réussirait-il son STP (segmentation, targeting, positioning) ou édulcorerait-il la « Classique » Ardennaise ? A priori, c’est une réussite : 318 inscrits au Trail de la Croix Scaille, 249 à la Mini-Ardennaise et 881 à l’Ardennaise comptant pour le Challenge Delhalle. La pluie drue et la fraîcheur du matin découragèrent malheureusement bon nombre de prétendants bien que la météo se fût rassérénée entre-temps et s’avéra idéale pour courir. Si la Mini-Ardennaise sur 8,5 km fit pratiquement un carton plein (242 partants et 240 classés), le Trail de la Croix Scaille dénombra 52 désistements et 16 abandons et l’Ardennaise plus encore, 106 forfaits et 38 abandons, les trois courses cumulant quand même 1227 arrivants au total.

La course phare de la journée ardennaise, par son appartenance au Challenge Delhalle et au nombre de ses partants, fut dominée par Thomas Loquet, le meneur actuel au classement général du challenge. Le tri-athlète de l’ET Chièvres s’isola d’emblée en tête pour faire la différence dans la montée de la première moitié du parcours par rapport à celui qu’il considérait comme son principal adversaire, Jonas Roels. A l’arrivée, les deux hommes (crédités de chronos de 1:15:21 et 1:20:12) furent séparés par deux autres coureurs, Geoffroy Boucard (1:16:15) et Damien Labroche (1:16:44).

Sabine Froment fit aussi la course en tête du côté féminin, à cette différence qu’une femme court rarement seule. Elle fut de fait accompagnée par trois solides gaillards (il fallait être costaud pour la suivre puisqu’elle termina en 1:29:17 et 21e au scratch !). L’un de ses compagnons du jour s’essouffla au fil des kilomètres et les deux autres s’échappèrent lorsque la Gembloutoise trébucha à cinq kilomètres de l’arrivée. « S’il y avait eu un kilomètre de plus, je les aurais rattrapés », confia-t-elle lors de la remise des prix. La Néerlandaise Linda Ooms qui, pour la deuxième fois consécutive, était venue tout spécialement de la région d’Arnhem pour courir l’Ardennaise – « werkelijk een erg mooie en leuke loopwedstrijd », dit-elle ravie – logeait à Gedinne pour l’occasion. Elle termina en 1:31:18 à la 34e place au scratch. Sophie Fourgeaux se classa troisième en 1:37:27.

Simon Mestdagh (30:18) et Maude Arnould (40:39) s’imposèrent dans la Mini-Ardennaise, Claude Waterval (2:31:09) et Béatrice Gérardin (3:16:26) dans le Trail de la Croix Scaille qui enregistra ses dernières arrivées après 5 heures d’efforts et dont la plupart des participants (à dix ou quarante près, selon les sources) ne fréquentent habituellement pas le Challenge Delhalle (bonjour Alexia Sohet des 104K de la Bouillonnante – elle doit manifestement aimer la région de la Semois pour y être revenue après y avoir caracolé pendant plus de 19 heures, de nuit et de jour, en avril dernier ! Bonjour Sylvie Gauthier et les Caraco’trailers en plein caracôted’opale-training !).

La prochaine manche du Challenge Delhalle sera la 35e Descente de la Lesse à Dinant, le dimanche 30 août 2015 à 11 heures, sur 21,9 km au départ de Houyet. Une Lesse ’13 (sur 13 km) prendra le départ à Gendron à 10 heures 30.

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Jogging de Plancenoit : Cédric Danniau, grand vainqueur 2015

Posté le 19 juillet 2015 par Thierry Godefridi — 2 Commentaires ↓

Vainqueur de deux manches (Vieusart et Bierges) du Challenge de jogging du Brabant Wallon 2015, Cédric Danniau figurait parmi les 65 coureurs et coureuses, sur la belle place de Plancenoit, sous un ciel indécis et par une température frisquette après la canicule des dernières semaines, au départ du Jogging de Plancenoit organisé dans le cadre des festivités locales.

Il s’y montra grand vainqueur à double titre, en passant premier la ligne d’arrivée avec une avance confortable sur ses poursuivants (Charles Philippot – 36:04 – et Henry Philippot – 36:30) et en réalisant une belle performance chronométrique (34:08) mais aussi en étant tout simplement présent car il n’y avait évidemment pas grand-chose à gagner pour un crack du jogging comme lui.

Danniau courut tout seul comme à l’entraînement, si ce n’est qu’il était précédé par un VTT dont le pilote regretta d’avoir fait la fête la veille car il avoua avoir éprouvé quelques difficultés à rester devant le coureur, lequel avait bien heureusement assisté à un mariage et n’avait pas tout à fait eu son compte d’heures de sommeil, sans quoi il eût sans doute planté là le VTTiste de service et pulvérisé le record de l’épreuve.

« J’adore ce parcours vallonné, avec des revêtements divers (y compris des pavés dignes d’un Paris-Roubaix, NDLR). Je m’entraîne d’ailleurs souvent sur ces chemins à travers champs et bois car j’habite dans la région », confia le vainqueur du jour. A lire les commentaires de quelques participants sous les annonces, tout aussi désintéressées empressons-nous de le préciser, qu’avait placées Marathonien de coeur et d’esprit sur son site et via Facebook pour ce jogging hors challenge, tout le monde en redemande pour l’année prochaine. Puissent Jules Lomba et Valérie Cousens, les G.O. du jour, et Plancenoit Sport y trouver les encouragements nécessaires.

Chez les dames, les trois premières classées furent Patricia Duong Sung (47:32), Ludivine Van Lierde (49:59) et Myriam Deserranno (50:49). Un grand bravo à elles et à toutes celles qui les suivaient ! Vous trouverez le classement officiel du Jogging de Plancenoit via le lien sur le site de Plancenoit Sport.

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Challenge Vals et Châteaux 2015 : Catherine Mertens et Nemeth, à Villers-Poterie

Posté le 19 juillet 2015 par Thierry Godefridi — Aucun commentaire ↓

Poursuivant sa tournée estivale des challenges et autres événements marquants du jogging régional, tournée entamée à Laneuville-au-Bois pour le Challenge Famenne-Ardenne, suivi du Festival Trail Semois à Herbeumont et du Challenge Guerit à Romedenne, Marathonien de coeur et d’esprit fit étape samedi à Villers-Poterie pour le Jogging de la Fraternité, onzième manche du Challenge Vals et Châteaux qui compte, cette année, pour sa neuvième saison, dix-neuf courses à son calendrier .

Créé à l’initiative de Didier Henin et Alain Van Bergen (également promoteurs du Trail de l’Entre-Sambre-et-Meuse à Gougnies) qui souhaitaient faire découvrir leurs parcours d’entraînement par d’autres joggeurs, le Challenge Vals et Châteaux ne comptait à ses origines que quelques courses. Par la suite, il a récupéré des joggings qui faisaient partie des Challenges Akileïne et Elie Befays aujourd’hui disparus et a contribué à la résurrection de ce Jogging de la Fraternité à Villers-Poterie, dans la commune de Gerpinnes, qui fit son retour l’an dernier sous la houlette de Jean Colonval.

Ce jogging n’a pas encore achevé sa mutation puisqu’il proposait cette année de nouveaux parcours par rapport à l’année précédente, cette fois au départ de la plaine de jeux de la rue du Bayau où était dressé un chapiteau pour l’accueil des participants. Compte-tenu du caractère vallonné du tracé et de la météo, les distances de 13,4 km et 4,7 km permettaient à chacun d’en faire selon sa forme du jour.

La grande distance se partageait en une première boucle sur tarmac d’environ 5 km et une seconde plus nature d’environ 8 km, avec à chaque fois le passage par les points de vue les plus pittoresques du lieu, l’église Sainte-Radegonde, le château-ferme dont l’entité tient la première moitié de son nom et dans la cour duquel Sainte-Rolende en route pour un monastère à Cologne serait morte d’épuisement (en guise de rappel de la part des organisateurs aux joggeurs de se ménager) et, enfin, la longue côte du château d’Acoz.

Chez les femmes, ce fut une athlète éclectique qui s’imposa en 53:11, la Nalinnoise Catherine Mertens du CABW, triathlète, duathlète, championne sur piste (notamment championne de Belgique Masters sur 1500 m et vice-championne sur 800 m indoor en 2015) et hors piste (ayant déjà remporté le Challenge Vals et Châteaux), marathonienne de surcroît. Lauréate attitrée du semi-marathon de La Louvière, elle y remporte d’année en année un all-in pour participer à un grand marathon européen. Après le Marathon de Rome où elle se classa 7e en 2014, elle s’alignera au départ du Marathon des Alpes-Maritimes Nice-Cannes le 8 novembre prochain et du Marathon de Copenhague en 2016. Jessica Marien (55:35) et Nathalie Yague-Sanz (58:20) complétèrent le podium samedi à Villers-Poterie.

Chez les hommes, ce furent Nemeth (46:32), Mahia (46:33, actuel leader du Challenge Vals et Châteaux 2015) et Coniglio (46:57) qui prirent les trois premières places du Jogging de la Fraternité. Romain Debroux (16:10) et Kristel Geeroms (18:47) s’imposèrent sur la courte distance.

Les prochaines courses du Challenge Vals et Châteaux seront le Jogging de la Miaou le dimanche 16 août 2015 à 10H30 à Loyers, le Jogging de Sart-Eustache le dimanche 23 août 2015 à 10H, la Castelinoise le dimanche 6 septembre à 11H à Chatelineau, le Jogging de Villers-Perwin le vendredi 11 septembre 2015 à 19H. Resteront encore quatre joggings par la suite pour clôturer la saison 2015.

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Ce dimanche 19 juillet à 10 heures, le Jogging de Plancenoit

Posté le 18 juillet 2015 par Thierry Godefridi — Aucun commentaire ↓

Les anciens du Challenge de jogging du Brabant Wallon se souviendront des Foulées Lasnoises qui avaient lieu le dimanche après-midi au départ du Centre sportif de Maransart et parcouraient la campagne chatoyante de Lasne jusqu’à Plancenoit et retour. C’est en épousant sur 9,6 km le circuit d’alors qu’aura lieu le Jogging de Placenoit, ce dimanche 19 juillet 2015 à 10 heures, au départ de la Maison de Tous, au 17 de rue de la Bachée à Plancenoit.

Jules Lomba, l’ancien animateur des Foulées Lasnoises, faisant partie du comité organisateur, ce Jogging de Placenoit sera l’occasion de le motiver en vue d’un retour de Lasne la belle avec ses 210 km de sentiers de promenade balisés au sein de la prochaine édition du Challenge de jogging du Brabant Wallon dont les critères de qualité seront d’ailleurs d’application ce dimanche 19 juillet.

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