Challenge Delhalle : Les Parcs en Balade à Lombise

GIL

Disons-le de suite : le Team Vertigo a correctement orthographié « balade » avec un seul « l » dans l’intitulé de son jogging qui s’est déroulé le 23 juin dernier. Qui ne s’est toutefois jamais posé la question de savoir s’il en fallait un ou deux ? Tant qu’à se balader, n’est-ce pas plus agréable d’être à deux ?

Ça s’est compliqué lorsqu’apparut le « walkman », le « baladeur » avec un « l » parce qu’il équipe quelqu’un qui se balade, ou fallait-il l’orthographier « balladeur » parce qu’il diffuse des chansons, ce que l’on peut assimiler à des ballades ? C’est bien sûr la première version (avec un seul « l ») qui s’impose, de même que dans « baladin », quand bien même ce comédien ambulant chanterait des ballades et quand bien même encore « balladin » s’écrivait jadis avec deux « l ».

Reste que cette belle journée d’été passée dans le Hainaut occidental à se balader dans les parcs et les cours de châteaux autour de Lombise rappelait la Ballade des baladins qu’interprétait le chanteur-compositeur-pianiste français Gilbert Bécaud (à qui l’on doit Nathalie, Le Jour où la pluie viendra, Je t’appartiens, Et maintenant parmi d’autres chansons à succès) :

Les baladins qui serpentent les routes
Viennent de loin parmi les champs de blé
Les bonnes gens regardent et les écoutent
Et les étoiles leur parlent de danser
Les vieux châteaux dressés du fond du Moyen Âge
Semblent guider leurs pas légers comme un matin

La prochaine course du Challenge Delhalle sera le Jogging de l’Hermeton sur 14,2 km à Romedenne, ce samedi 13 juillet 2024 à 10 heures 30. (Photo des Parcs en Balade de Lombise : Gilbert)

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Challenge Delhalle dans la Forêt d’Anlier : C’est en forgeant qu’on devient forgeron

« Übung macht den Meister ! » dit-on en allemand. Qui ne connaît l’expression (du moins, dans sa version en langue française) ? Dans la langue de l’écrivain japonais Haruki Murakami, dont l’essai Autoportrait de l’auteur en coureur de fond a inspiré la vocation de nombre de joggeurs et pour certains a servi d’introduction à son oeuvre de romancier, ça se dit « Narau yori narero » : Habitue-toi [par la pratique] plutôt que d’apprendre [par la théorie]. La langue anglaise est plus terre à terre : « Practice makes perfect ». (Certains feraient bien d’y penser avant de donner des leçons aux autres dans la vie courante, soit dit en passant, mais ce n’est pas le sujet ici.)

José Diswiscourt, le maître-forgeron des Forges de la Forêt d’Anlier, n’a pas cessé de forger tout au long des 25 précédentes éditions de cette fabuleuse course qu’il a créé en 1998 pour faire de la 26e, le 15 juin, une édition exceptionnelle, ne serait-ce que par l’importance de la participation avec 1498 arrivants sur les 20 km et 765 sur les 7 km (qui étaient « sold out » des semaines à l’avance).

Beaucoup entamèrent tôt l’héritage de la frangine aux mille vertus au point de confondre Rulles et bulles avant que de se faire tanguer à la Gaumaise et de draper leur fierté de l’or du val. Ce n’était pas de terminer sous les 4 heures qui importait, a fortiori déguisés de pied en cap, mais d’avoir goûté à tous les produits du terroir et d’arriver à bon port, plus ou moins frais mais tout à fait dispos pour la soirée qui s’ensuivrait.

Pour en revenir au petit exercice linguistique du premier paragraphe et à « practice makes perfect », un dicton dit : « la perfection n’est pas de ce monde », signifiant que sa recherche est asymptotique, mais s’il en est un qui n’est pas loin d’avoir découvert la pierre philosophale, c’est bien l’ami José, fringant dans son uniforme de capitaine au long cours et accompagné de sa sémillante marinière au commentaire à l’arrivée de ses Forges. Réservez-en dès à présent la date pour 2025 : le 21 juin ! (Photo : Les Forges de la Forêt d’Anlier)

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Challenge du Brabant wallon : le Jogging du CS Dyle à Ottignies – Louvain-la-Neuve

Che cos’è il tempo ? Che cos’è lo spazio ? (Qu’est-ce que le temps ? Qu’est-ce que l’espace ?) Le physicien théoricien et philosophe des sciences italien Carlo Rovelli fit de la question le titre de l’un de ses tout premiers livres, paru en 2006. Voici donc, en retard d’une épreuve, un compte-rendu, pour le coup doublement décalé, du Jogging du CS Dyle qui s’est déroulé le samedi 8 juin à Ottignies-Louvain-la-Neuve.

Côté espace, ce fut l’invasion au complexe sportif Jean De Meester (ceux qui s’en remémorent l’adresse apprécieront cette allusion décomplexée). Nous fûmes 485 à nous classer sur les 11,4 km, il y en eut 167 sur les 6,2 km, de hauts et de bas par les sentiers des bois des Rêves et de Lauzelle, autour du lac et dans les rues de la ville universitaire, dans la gaîté puisque l’organisation est au top, le parcours est pittoresque et sportif : c’était à nouveau la petite montée gentillette qui vous ramenait du fond du bois au pont au-dessus de la voie rapide dans les derniers hectomètres. (Photos : Marc Fourmois)

Côté temps, pour en revenir à la physique théorique, celui qu’il fait était agréable ; quant à celui qui passe, il vous rappelle sans cesse que, comme le disait paraît-il Picasso, il faut longtemps pour devenir jeune et éprouver un plein bonheur d’être. C’est la raison, dit-on, pour laquelle le Japon est confronté à un problème de délinquance sénile : ce n’est qu’à un âge avancé que les Japonais se libèrent enfin de l’ultra-conformisme social auquel ils se soumettent pendant la plus grande partie de leur existence.

Prochain rendez-vous du Challenge de jogging du Brabant wallon à la Corrida d’été de Limelette, le samedi 29 juin 2024 à 17 heures, pour trois petits tours (ou deux ou un seul) et puis ne vous en allez pas car l’après-course vaut à lui seul déjà le déplacement.

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20 Km de Bruxelles 2024 : Les quarante-quatrièmes rugissants

C’était à voir pour qui. Pour certains, c’étaient les quarantièmes, car quatre manquent au palmarès, et il en reste de valeureux grognards et parfois un peu grognons à les avoir toutes courues, toutes les éditions des 20 Km de Bruxelles. Cette édition fut spéciale : sold-out des semaines avant terme, environ 45.000 finishers à la course ou à la marche, et près de la moitié sous les deux heures. (Photo du départ : James)

Assistons-nous à l’apothéose de l’idéal du moi, comme en parle la philosophe Julia de Funès (oui, la petite fille de Louis, l’inoubliable Herr Kapellmeister de La Grande Vadrouille) dans son livre sur le Développement (im)personnel (dont une recension a été publiée sur le site apparenté à celui-ci ; cliquez ici pour la lire).

Réussir sa vie, écrit-elle, c’est trouver son topos au sein de l’univers. Les 20 km de Bruxelles, ça a toujours été une grande vadrouille – elle n’a donc cessé de grandir – et trouver son topos dans cet univers, c’est un combat avec l’Altérité, la sienne si l’on peut parler ainsi et les autres, quand cela ne devient proustien, à la recherche du temps perdu – et aujourd’hui de l’immédiateté et de la performance.

Les 20 Km de Bruxelles font-ils pour certains désormais partie de l’expansion du domaine du moi ? Julia de Funès cite Christopher Lasch (La culture du narcissisme) et s’en inquiète à juste titre : « Les réseaux sociaux favorisent un environnement relationnel dense, où les interactions sont nombreuses. Mais ces connections multiples n’encouragent pas tant l’attention à l’Autre que le souci du moi par rapport aux autres », ce qu’elle qualifie joliment de « narcissisme mondain ».

Le bonheur dans tout cela ? Dans L’Euphorie perpétuelle, Pascal Bruckner le compare à « une eau qui épouse diverses formes et qu’aucune forme n’épuise ». Il n’y a pas de recette prête à l’emploi, cela demande de l’effort dans la durée. Comme pour courir 20 km, en somme.

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Challenge de jogging du Brabant wallon : RIWA bien qui arrivera le dernier

Georges, notre rescapé de la station de métro Maelbeek (il était à bord de la rame fatidique lors de l’attentat du 22 mars 2016 à Bruxelles et il s’en est miraculeusement sorti presque indemne) et postulant pour la création d’une catégorie des 80+, a beau être arrivé parmi les derniers (en 2h01m11s sur les 10,1 km) au Jogging du Buchet, il a accumulé les magnums de Chimay dorée : un pour être le plus âgé des participants, le second à la généreuse tombola de clôture de ce jogging de l’Ascension organisé par le RIWA et agrémenté d’un temps radieux. (Photos : Jacques “Papy” Wasterlain.)

Les absents et les impatients eurent tort, cela valait la peine de rester jusqu’au bout, l’auteur de cette chronique galopante, en pleine cure de fitness et de wellness au centre Kineo de Limelette, vous l’affirme. 453 finisseurs sur la grande distance, 156 sur la petite, soit 609 au total et une douzaine de DNS, le RIWA renoue avec ses scores de participation pré-covid. C’est mérité parce que cette épreuve du Challenge de jogging du Brabant wallon propose depuis des années, malgré les aléas des déménagements et des rénovations, un parcours intéressant à l’abri de la circulation automobile et est toujours mise sur pied (c’est le cas de le dire) de maîtresse façon par des joggeurs encore actifs pour des joggeurs qui le sont tout autant ou essaient de le rester.

Ne cachons pas notre plaisir : le jogging du RIWA, c’en est un comme on les aime. On y reviendra. D’ailleurs, c’est déjà le cas, d’année en année, depuis bientôt 30 ans.

La prochaine manche du challenge aura lieu ce samedi 18 mai à 15 heures au départ de la place communale de Céroux. Deux distances sont au programme : 13,6 km et 6,2 km. Pré-inscriptions sur Goal Timing.

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Challenge Delhalle à Bütgenbach : Rund um den See, Eile mit Weile*

C’eût pu être tout autre si nous avions couru le dimanche, a fortiori pour ceux qui y mettent plus d’une heure, plutôt plus de deux, pour faire non des ronds dans l’eau, comme le chantait Françoise Hardy, mais le grand tour de 21 km autour du lac de Bütgenbach. Samedi, il y eut un rayon de soleil « soulignant d’un sourire, la chanson d’un oiseau » pour annoncer qu’avril, le mois pendant lequel il ne faut pas se découvrir d’un fil se terminait et que suivrait mai, le mois où vous faites ce qu’il vous plaît. Il fallait donc, même si le vent était bien présent, mais ne moutonnait pas le lac pour autant, ne pas s’habiller trop chaud. Le lendemain, par contre, il plut. C’eût donc été moins guilleret.

Cette édition 2024 constituait aussi des retrouvailles avec le tour du lac après onze autres participations et neuf ans d’absence. A en croire les statistiques de David De Dapper, chef Mystère et expert Delhalle, en 2015 nous étions 461 à courir le semi-marathon de Bütgenbach et si ce n’était déjà pas le tour le plus rapide de votre chroniqueur, il s’est encore ralenti de 18 minutes depuis lors. Sic transit sinon la gloire (laissons cela à Paul Romain qui, à 31 ans, a bouclé le tour en 1:11:17), du moins le temps qui lui aussi passe, inexorablement. Il n’y avait aussi cette année que 300 arrivants au semi, ce dont les organisateurs se réjouirent car il y en eut aussi 172 sur les 11 km et 102 sur les 5 km, soit au total 574 pour les trois distances), mais à 300 sur un semi, même si vous ne faites pas la course en tête et à moins de vous être fait un rencard, vous êtes assuré de courir seul pendant un bon bout de temps.

Comme le disait le poète surréaliste Paul Eluard : « Il n’y a pas de hasards, il n’y a que des rendez-vous. » Celui de Die Runde um den See vaut assurément le voyage. (Photo : Clo)

La prochaine épreuve du Challenge Delhalle est La Châtelettaine qui aura lieu ce dimanche 5 mai à 11 heures sur 14,1 km au départ de la Place de l’Hôtel de Ville à Châtelet, organisée par l’Union athlétique de Châtelineau et l’Echevinat des Sports de la Ville de Châtelet avec l’aide du club Les Bouffiols.

(*) Hâte-toi lentement.

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Challenge de jogging du Brabant wallon : A Wauthier-Braine, ce fut retour au wauthiver

Le caricaturiste Kroll a récemment publié un dessin de presse dans lequel on voit deux dames sous les giboulées, l’une d’elles véhiculant un enfant – le seul à sourire apparemment – dans une poussette, précédées d’un chien qui fait aglagla sous son duffel-coat et suivies d’un canard, pas encore laqué de gel mais sur le point, la première dame constatant « L’été a été très court cette année », la seconde acquiesçant « On l’a à peine vu passer ». Un ami italien se remémora à ce propos la plaisanterie que lui faisait immanquablement en pareille circonstance un collègue espagnol exilé comme lui dans notre plat pays : « L’an passé, l’été, ce fut un mardi ! »

Les deux dernières courses au programme de votre chroniqueur galopant, ce fut un peu, beaucoup, énormément ça : le samedi 13 avril, on en devenait tout rouge à force de se les dorer sous un ciel bleu de Chimay – et de peket – par 25° C à l’ombre, dimanche, par contre, c’était aglagla avec un ressenti de température proche du zéro et ouille ouille ouille, casse-toi pas la bouille sur une portion de parcours adhérence zéro tout court, enfin, tu ne cours plus, tu marches, dans le meilleur des cas. Bref, les Boignées avaient été plus arrosées qu’un joggeur assoiffé, mais, s’il y eut quelques désistements, une septantaine s’inscrivirent encore le jour même en toute connaissance de cause, ce qui est tout à leur honneur – rendons-le leur – et fit que nous fûmes près de 400 à les fouler, sans que ce ne fut toujours au pas de course.

La prochaine manche du Challenge de jogging du Brabant wallon aura lieu ce samedi 27 avril 2024 à Marbais à 11 heures. Deux distances sont au programme : 12,8 km et 4,4 km. (Photo : Jacques “Papy” Wasterlain)

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Chimay blonde, brune et dorée pour son Jogging de la Principauté

Avec ses morceaux et tronçons de roche et ses racines saillantes jonchant ses 15 km, il valait mieux la courir samedi à des cents et près de mille sous le soleil que ce lundi sous les giboulées, cette cinquième course du Challenge Delhalle 2024 qui, aux confins de la Belgique et de la France, était d’ailleurs aussi « festiviale » en ce qu’elle fait partie du Challenge de la Convivialité et avait donc attiré nombre de coureurs français, dûment déguisés et prêts à déguster.

C’est qu’en cinq ans, depuis la précédente participation de votre marathonien (si peu, désormais) de coeur et d’esprit (toujours) au Jogging de la Principauté de Chimay, d’autres arrêts savoureux se sont ajoutés à la seule traversée du café où, cette année, que vous consommiez ou pas, les seules vapeurs de peket vous eussent guéri de (Chimay) bleus à l’âme et fait briller l’or (du houblon) dans un ciel tourmenté de (Chimay) rouge.

Et, si vous ne buvez pas d’alcool en courant, de peur de ne plus voir les embûches de cette belle noiseuse et de l’embrasser véhémentement à corps défendant, c’était du Château La Pompe pour le même prix. Vous restait une généreuse tombola pour vous consoler de ne pas avoir gravi le septième ciel au pas de course. Proust n’évoquait-il pas déjà lui aussi la synesthésie des mots et des atmosphères dans nos souvenirs ? (Photo : SPTW – Sport Pour Tous Wavre)

La prochaine manche du Challenge Delhalle est le semi-marathon Rund um den See à Bütgenbach, le samedi 27 avril à 15h10. D’autres distances figurent au programme (à consulter sur le site du challenge).

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Jogging de Oisquercq, de grées ou de force, les loulous et les louloutes

Autrefois, le Jogging de Oisquercq partait de la plaine de jeux et on attaquait tout de suite la montée derrière la centrale électrique. Désormais, c’est non loin de l’église Saint-Martin, autre monument historique remarquable de l’entité puisque sa tour romane date du XIIe siècle et l’église explique la moitié de son nom – kerk -, plus précisément au-dessus de l’école des Grées du Loû, que l’on part. Ça a rajouté une jolie montée à étages en fin de parcours à celles des 3e et 9e kilomètres de l’aller-retour idyllique le long du canal Bruxelles-Charleroi et de la Sennette (qui se jette un peu plus loin – à Clabecq – dans la Senne et est donc un sous-affluent de l’Escaut via la Dyle et le Rupel).

Quant aux Grées, figurez-vous que dans la mythologie grecque antique elles sont trois soeurs, trois comme les montées du jogging, Dino, Enyo et Pemphrédo, respectivement la terrible, la guerrière et la méchante, les aînées des Gorgones, et en descendance directe de l’union de la Terre et de la Mer. Comme quoi, tout s’explique les « loûlous » et les « loûloutes », c’est même à ça que servait l’école auparavant. Chemin faisant, en passant par le port de plaisance et sur la rive de la Sennette, le soleil, avouons-le, vous faisait entrer le cerveau en ébullition. Il en a parfois bien besoin et après l’effort le buffet à l’arrivée était royal. Bravo et merci, Isabelle Coosemans. On reviendra. D’ailleurs, c’était déjà le cas. (Photos du Jogging de Oisquercq 2024 : Jacques Wasterlain – Marc Fourmois)

Le prochain rendez-vous du Challenge de jogging du Brabant wallon 2024 est fixé à Gentinnes, ce dimanche 14 avril à 11 heures. (Deux distances : 12 km et 6 km.)

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Challenge de jogging du Brabant wallon : Vieusart, no party for old men

Le titre, les cinéphiles parmi vous l’auront deviné, s’inspire du simili-western et thriller américain des frères Joel et Ethan Coen (2007) d’après le roman éponyme de Cormac McCarthy paru en 2005, No Country for Old Men, avec Tommy Lee Jones, Javier Bardem et Josh Brolin. Si Vieusart samedi était loin d’être désert (nous étions 435 arrivants sur les 12,1 km et 96 sur les 6 km, soit 531 au total) comme l’était le paysage du film des Coen supposé se dérouler dans l’Ouest du Texas en 1980, c’était quand même un peu No Country for Old Men, ni d’une manière générale pour ceux et celles chaussés de semelles slick (lisses comme un pneu de course automobile).

Roland Poulain, le G.O. le plus oscarisé du challenge, eut beau vanter à raison le caractère rural et agreste de ses parcours, ce ne fut ni les Bucoliques de Virgile, ni la Symphonie pastorale. Comment d’ailleurs eût-il pu en être autrement que gifoulées (car il fallait être un peu fou pour garder la foulée à certains endroits) après que les giboulées de mars eurent déversé toute la pluie du ciel des jours durant et jusqu’à juste avant le départ (sans personne pour s’abriter sous votre grand ciré – France Gall, 1969). Tous champions, vous l’aurez compris, surtout ceux qui ont courageusement mis près de deux heures à parcourir le Bois de Bise (qui portait bien son nom) et la zone Natura 2000 et rejoindre l’arrivée à la salle Saint-Martin. (Photos : Marc Fourmois)

Prochain rendez-vous à Lincent, ce samedi 30 mars 2024 à 15 heures sur deux distances, 12,5 et 5 km.

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