Marathon de Hambourg 2017, sous la grêle, dans le vent : keep on running !

Le commentateur officiel eut beau haranguer les troupes : « Allons, marathoniens, ce n’est pas une averse de grêle qui doit vous faire frémir ! Je vois déjà poindre des rayons de soleil dans quelques kilomètres… », les moues se firent dubitatives quand, dimanche, au départ du Marathon de Hambourg, les grêlons se mirent à vous débouler sur les bras.

Les cracks eux-mêmes durent se faire une raison.

Chez les hommes, les Ethiopiens Mekonnen et Kebede, crédités de records personnels de respectivement 2:04:32 et 2:04:38, et l’Ougandais Kiprotich, fort de ses titres de champion olympique de 2012 (Londres) et de champion du monde de 2013 (Moscou), affichaient des performances sur marathon qui donnaient à penser que le record de l’épreuve (2:05:30) d’Eliud Kipchoge (2013) pourrait tomber.

Rien n’y fit. Au terme d’une course animée, et pas seulement par les éléments, Mekonnen précéda Kiprotich de 5 sec à l’arrivée. Leurs chronos de 2:07:26 et 2:07:31 restèrent toutefois en-deça des attentes. Ils n’entrent même pas en ligne de compte parmi les 10 meilleurs enregistrés dans l’histoire du Marathon de Hambourg.

Chez les femmes, Jessica Augusto avait affirmé son intention de s’attaquer au record national féminin du Portugal sur le marathon (un record réussi le 20 octobre 1985 au Marathon de Chicago par Rosa Mota) et Mona Stockhecke, de s’assurer de sa sélection en vue de représenter l’Allemagne aux prochains championnats du monde.

Si la Portugaise, une marathonienne aguerrie qui fit 3e du Semi-marathon de Barcelone 2017 en 1:10:36, remporta finalement le premier marathon de sa carrière, en terminant en 2:25:30 avec une avance de plus de 4 min sur sa plus proche rivale, le record du Portugal (2:23:29) resta hors de portée. Quant à Mona Stockhecke, qui espérait descendre sous les 2 h 30, elle finit 8e en 2:36:36, juste devant la Belge Manuela Soccol (9e en 2:38:03).

Le Marathon de Hambourg avait attiré 16.000 inscriptions. S’y ajoutaient les 6.800 coureurs des 1.700 équipes de la course-relais sur la même distance et les 800 femmes des 400 binômes qui participèrent à la Women’s Race, chacune parcourant un semi-marathon.

Parmi les marathoniens, les Allemands restaient bien entendu majoritaires (11.684). Suivaient les Danois (1629), les Suisses (248), les Britanniques (187), les Autrichiens (144), les Suédois (137). Les Français n’étaient que 82 (après les Italiens – 106 – et avant les Espagnols – 74) et les Belges étaient 34 (après les Irlandais – 43 – et les Grecs – 35). Plus de la moitié des marathoniens couraient dimanche à Hambourg leur premier marathon. Le splendide parcours à travers les endroits emblématiques de cette belle ville hanséatique s’y prête idéalement.

Marathonien de coeur et d’esprit (dont cette 32e édition du Marathon de Hambourg fut le 64e marathon officiel) lui avait attribué une cote de 96/100 en 2014. Cette cote reste d’actualité. Le deuxième plus grand marathon d’Allemagne – derrière celui de Berlin à l’automne – vaut assurément le voyage et les épreuves connexes (relais par équipes de 4 et Women’s Race par équipes de 2) ainsi que l’attrait de la ville et les nombreux spectateurs en font une destination de choix pour une sortie de club. Retrouvez le post-scriptum de 2014 via ce lien.

* * *

Soutenez ce site en commandant le livre Marathonien de coeur et d’esprit au prix de 12,50 € (frais d’envoi compris à l’adresse de votre choix) via le lien surligné en rouge. (Les oeuvres rares ne se trouvent pas dans toutes les bonnes librairies!)

Avec Marathonien de coeur et d’esprit, carnets de route d’un périple marathonien européen, parcourez villes et campagnes et jetez un regard nomade sur le monde et notre société au travers de neuf grands marathons (Paris, Berlin, Rome, Madrid, Barcelone, Copenhague, Lisbonne, Siebengebirge et Las Palmas de Gran Canaria).

Suivez Marathonien de coeur et d’esprit sur Facebook et sur Twitter @Marathonience.

Tagué avec: , , , , ,
Posté dans Accomplissement de soi

Record du monde du marathon féminin à Londres : Mary Keitany superstar

Le week-end dernier, l’on courait des marathons aux quatre coins de l’Europe : Hambourg – l’on y reviendra dans un prochain article, Belgrade, Enschede, Lodz – la troisième plus grande ville de Pologne, Madrid, Padoue, Varsovie, Vienne, Anvers – dont le bourgmestre Bart De Wever acheva son premier marathon en 4:13:26), mais la “palme d’or” revient au London Marathon.

Mary Keitany, qui avait trébuché (et terminé 9e en 2:28:30) l’an dernier à Londres et n’avait pas été retenue dans la sélection kényane en vue des J.O. de Rio 2016, a remis les pendules à l’heure dimanche dans la cité de Big Ben : victoire au terme d’un “solo” impressionnant et record du monde du marathon « women only ». (Il y a aussi un record du monde “absolu” du marathon féminin sur « course mixte ». Jusqu’à présent, les deux étaient détenus par la Britannique Paula Radcliffe.)

A 35 ans, Mary Keitany, cette maman de deux enfants qui a remporté les trois dernières éditions du Marathon de New York, n’a toléré la présence de ses rivales que pendant les trois premiers kilomètres du London Marathon. Les autres, elle les a courus seule (en partie avec son lièvre, ou, s’agissant en l’occurrence d’une femme, Caroline Chepkoech Kipkirui, faudrait-il écrire « sa hase » ?).

Avec les autres coureuses hors de vue et hors de la tête, Keitany et Kipkirui purent entièrement se concentrer sur leur besogne. Après avoir franchi la marque des 5 km en 15:31, le duo passa en 31:17 (15:46) aux 10 km, 47:15 (15:58) aux 15 km, 1:03:26 (16:11) aux 20 km, à chaque fois des records personnels pour Kipkirui qui ajouta encore un record personnel à la mi-course (1:06:53), Keitany suivant à une seconde.

A cet endroit de la course, les deux femmes étaient même en avance sur le timing de Paula Radcliffe lorsque cette dernière établit le record du monde absolu du marathon féminin sur course mixte (2:15:25 en 2003). Un kilomètre plus loin, Kipkirui abandonna la partie et Keitany fut livrée à elle-même, établissant au passage des 30 km un nouveau record du monde sur cette distance et terminant en 2:17:01.

Cette matinée s’avéra lucrative pour Keitany. Sans tenir compte de son cachet de présence ou d’autres gratifications qui lui auraient été accordées par les organisateurs ou son sponsor (Adidas), Keitany a accumulé 305.000 dollars US en prix et primes : 55.000 dollars US pour la victoire, 100,000 dollars US pour son chrono sous les 2 heures 18, 25.000 dollars US pour le record de l’épreuve et 125.000 dollars US pour le record du monde. En comparaison avec d’autres sportifs professionnels, cela ne reste-t-il pas fort raisonnable pour une prestation exceptionnelle, résultat d’une constante débauche d’efforts à l’entraînement ?

L’Ethiopienne Tirunesh Dibaba, victime de problèmes d’estomac et de vomissements au 30e km, termina deuxième en 2:17:56.  La Belge Hanna Vandenbussche se classa 20e en 2:37:28, un nouveau record personnel.

Chez les hommes, le Kényan Daniel Wanjiru (2:05:48) précéda l’Ethiopien Kenenisa Bekele de 9 sec (2:05:57).

* * *

Soutenez ce site en commandant le livre Marathonien de coeur et d’esprit au prix de 12,50 € (frais d’envoi compris à l’adresse de votre choix) via le lien surligné en rouge. (Les oeuvres rares ne se trouvent pas dans toutes les bonnes librairies!)

Avec Marathonien de coeur et d’esprit, carnets de route d’un périple marathonien européen, parcourez villes et campagnes et jetez un regard nomade sur le monde et notre société au travers de neuf grands marathons (Paris, Berlin, Rome, Madrid, Barcelone, Copenhague, Lisbonne, Siebengebirge et Las Palmas de Gran Canaria).

Suivez Marathonien de coeur et d’esprit sur Facebook et sur Twitter @Marathonience.

Tagué avec: , , ,
Posté dans Dépassement de soi

London Marathon 2017, ce dimanche : Hanna and her sisters (in running)

Honte à moi de l’avoir fait attendre, elle belle et élégante athlète, toute de noir vêtue pour l’occasion, dans le crépuscule tombant ce soir de fin d’été sur l’esplanade au bout du Vaartkom, devant le Café Entrepot, où nous étions convenus de dîner ensemble à Louvain. Elle avait choisi le lieu, ma seule excuse de ne pas m’y être retrouvé dans le labyrinthe des rues adjacentes et d’avoir parcouru plusieurs kilomètres le long du canal de Louvain à Malines avant de pouvoir faire demi-tour et mettre le cap sur cette brasserie hip en gezellig, située dans le bâtiment rénové de l’OPEK, où la nourriture est gaie, correcte et facturée à des prix raisonnables.

Le site Marathonien de coeur et d’esprit et la philosophie nous avaient rapprochés mais nous ne nous étions jamais parlés ni rencontrés. A mon arrivée, elle m’accueillit avec une équanimité dont elle ne se dépara pas tout au long de la soirée, même lorsque furent évoquées les péripéties de sa saison 2016, laquelle faillit être olympique et, si elle ne le fût pas, resta, en ce qui la concerne, olympienne. “Douleur périt, reste la fierté.”

La course à la sélection olympique en vue du marathon des Jeux de Rio 2016 ressembla, des mois durant, à une partie de saute-mouton à travers l’Europe entre une demi-douzaine de candidates et autant de candidats masculins belges ayant réussi le minimum olympique lors de pérégrinations qui les emmenèrent aux quatre coins de l’Europe, Berlin, Francfort, Rotterdam, Amsterdam, Paris, Hambourg, Düsseldorf (et même au « bout du monde », puisqu’un candidat alla jusqu’à Melbourne pour décrocher une sélection qui lui fut finalement refusée à la suite d’un cafouillage officiel quant à la date-limite de qualification et d’une décision judiciaire qui s’ensuivit).

Paris combla ma convive, que l’on eût vue égérie d’un grand joaillier ou couturier parisien plutôt que labourant les parcours de cross-country ou arpentant les pistes des stades d’athlétisme. Sa ville de coeur, la descente des Champs Elysées, l’arrivée en vue de l’Arc du Triomphe, tout l’inspira : elle y battit son record personnel sur le marathon (2:38:35) et se replaça en ordre utile pour les Jeux. Mais, pour paraphraser Sartre, les jeux n’étaient pas faits. Nous étions au début du mois d’avril 2016. Il restait jusqu’à la fin du mois à ses rivales pour lui ravir sa place. Manuela Soccol y parvint deux semaines plus tard au Marathon de Hambourg.

Son équanimité cache une âme sensible et gracieuse – et un tempérament de feu. Hanna ne s’avoua pas vaincue. Trois semaines à peine après son record parisien, juste avant la date-butoir du 30 avril, elle se remit en route au Marathon de Düsseldorf avec comme lièvre son coach Veerle Dejaeghere (quant à elle déjà qualifiée, à 43 ans, pour le marathon des J.O. de Rio). Les conditions de course rendues encore plus pénibles par une météo affligeante l’empêchèrent – de peu ! – de réussir cet ultime baroud, mais elle ira jusqu’au bout de l’effort, s’octroyant une splendide place sur le podium et la plus grande des distinctions, son panache.

Ce dimanche, Hanna Vandenbussche fera partie du groupe des élites féminines du London Marathon, sans doute le plus prestigieux des World Marathon Majors de par le nombre et le niveau des athlètes engagés appartenant au gratin mondial de la spécialité. Au haut de l’affiche féminine, l’une des plus exceptionnelles jamais réunies lors d’une telle épreuve, figure la Kényane Mary Keitany. Avec un record personnel de 2:18:37 (record d’Afrique réalisé à Londres en 2012), elle est la deuxième marathonienne la plus rapide de tous les temps, derrière la Britannique Paula Radcliffe. La Kényane (35 ans) remporta son troisième Marathon de New York en novembre dernier et, si elle s’imposait à nouveau à Londres, elle deviendrait la quatrième femme à y être parvenue par trois fois.

Au total, quatre marathoniennes annoncées à Londres sont déjà descendues sous les 2 heures 20, et huit sous les 2 heures 22. Deux des trois médaillées de 2016 et trois anciennes lauréates du London Marathon ainsi que les lauréates des World Marathon Majors de Tokyo, Berlin, Chicago, New York de 2016 seront présentes dans la capitale britannique. La victoire devrait s’y disputer entre quatre Kényanes (Mary Keitany, Florence Kiplagat – lauréate du Marathon de Chicago en 2015 et 2016, ancienne recordwoman du monde de semi-marathon, Helah Kiprop et la championne olympique de 5000 m, Vivian Cheruiyot, qui fera ses débuts sur le marathon à 33 ans) et cinq Ethiopiennes (Mare Dibaba – médaille de bronze aux J.O. et championne du monde en titre, Tirunesh Dibaba – trois fois championne olympique et cinq fois championne du monde sur la piste, Tigist Tufa – la lauréate de 2015, deuxième l’an dernier, Aberu Kebede – trois fois lauréate du Marathon de Berlin, et Aselefech Mergia).

Le contingent élite féminin européen sera notamment constitué d’Andrea Deelstra (une enseignante en éducation physique de 32 ans qui représenta les Pays-Bas sur le marathon aux J.O. de Rio 2016 où elle se classa 60e en 2:40:49 après avoir réussi un chrono de 2:26:46 au Marathon de Berlin 2015), de la Suissesse Maja Neuenschwander (lauréate du Marathon de Vienne 2015, 6e à Berlin en 2015 en 2:26:49, record personnel), d’un quatuor britannique (Jo Pavey – 43 ans, Alyson Dixon, Charlotte Purdue et Susan Partridge) en lutte pour une sélection en vue des championnats du monde d’athlétisme 2017 qui auront précisément lieu à Londres et de la Belge Hanna Vandenbussche.

Consciente de ce qu’elle est, sur le papier, la plus lente du peloton élite féminin et de ce qu’elle courra peut-être une partie du marathon seule (puisque le départ des élites féminines précède de trois quarts d’heure celui des hommes et du public), Hanna se dit prête et sereine. Soyez-en sûr, elle se battra. Car, comme l’eût dit la Dame de Fer : The lady’s not for turning.

* * *

Soutenez ce site en commandant le livre Marathonien de coeur et d’esprit au prix de 12,50 € (frais d’envoi compris à l’adresse de votre choix) via le lien surligné en rouge. (Les oeuvres rares ne se trouvent pas dans toutes les bonnes librairies!)

Avec Marathonien de coeur et d’esprit, carnets de route d’un périple marathonien européen, parcourez villes et campagnes et jetez un regard nomade sur le monde et notre société au travers de neuf grands marathons (Paris, Berlin, Rome, Madrid, Barcelone, Copenhague, Lisbonne, Siebengebirge et Las Palmas de Gran Canaria).

Suivez Marathonien de coeur et d’esprit sur Facebook et sur Twitter @Marathonience.

Tagué avec: , ,
Posté dans Dépassement de soi

Marathon de Boston 2017 : Kathrine Switzer, Free to run, 50 ans après

Elle fut la première. Elle y est retournée, un demi-siècle plus tard. Qui a vu le film « Free to run » s’en souviendra. Elle en était l’une des principales protagonistes. Que l’on vit bousculée rageusement vers le bas-côté de la route par un officiel. Lequel n’acceptait pas qu’une femme participe à un marathon. Une épreuve réservée, à l’époque, aux seuls hommes. Jock Semple, l’officiel en question, essaya de lui arracher son dossard. Avant d’être lui-même catapulté à l’extérieur du peloton par un coureur.

En 1967, Kathrine Switzer s’inscrivit à son premier marathon sous ses seules initiales et elle courut en épais survêtement gris pour passer inaperçue. Son abondante chevelure la trahit. 50 ans plus tard, elle faisait partie, lundi, à 70 ans, de la quatrième vague à prendre le départ du Marathon de Boston, son neuvième, qu’elle courut sous le même numéro de dossard que son premier.

Cette pionnière de la course féminine sur longue distance a accompli 40 marathons et a participé à de nombreuses autres courses dans sa carrière. Son nom figure notamment au palmarès du Marathon de New York. Lundi, parée de ses plus beaux atours, elle a franchi la ligne d’arrivée du Marathon de Boston après 4 heures 44 min et 31 sec de course. Cette fois, elle n’était plus la seule femme du peloton. Elles furent 12.300 à prendre le départ et, parmi elles, un certain nombre font partie du team que Kathrine Switzer avait créé à la suite des événements de 1967, le « 261 Fearless Boston Marathon Team ».

Sa compatriote Jordan Hasay, que cette chronique vous a présentée avant le Marathon de Boston (voir : Jordan Hasay en pleine résurrection), s’y est mise particulièrement en vue, en finissant en 2:23:00, le chrono le plus rapide jamais réalisé par une coureuse américaine lors d’un premier marathon. Hasay termina à la troisième place, derrière la Kényane Edna Kiplagat, souveraine à 37 ans en 2:21:52, et une ancienne compatriote de cette dernière, Rose Chelimo (2:22:51), qui court désormais sous les couleurs du Bahreïn. Une autre Américaine, Desiree Linden, qui faisait partie de l’équipe américaine de marathon aux J.O. de Rio 2016, se classa 4e du Marathon de Boston en 2:25:06.

Chez les hommes, victoire du Kényan Geoffrey Kirui (2:09:37) devant l’Américain Galen Rupp (médaille de bronze du marathon aux J.O. de Rio) à 19 sec et le Japonais Suguru Osako (2:10:28).

* * *

Soutenez ce site en commandant le livre Marathonien de coeur et d’esprit au prix de 12,50 € (frais d’envoi compris à l’adresse de votre choix) via le lien surligné en rouge. (Les oeuvres rares ne se trouvent pas dans toutes les bonnes librairies!)

Avec Marathonien de coeur et d’esprit, carnets de route d’un périple marathonien européen, parcourez villes et campagnes et jetez un regard nomade sur le monde et notre société au travers de neuf grands marathons (Paris, Berlin, Rome, Madrid, Barcelone, Copenhague, Lisbonne, Siebengebirge et Las Palmas de Gran Canaria).

Suivez Marathonien de coeur et d’esprit sur Facebook et sur Twitter @Marathonience.

Tagué avec: , , , ,
Posté dans Accomplissement de soi

Marathon de Boston 2017 : ce lundi, 121e – Jordan Hasay en pleine résurrection

S’inspirant des Jeux Olympiques de 1896, le Marathon de Boston a été créé en 1897 et, depuis sa création, il a eu lieu chaque année sans interruption. C’est le plus vieux marathon annuel du monde. Il a habituellement lieu le troisième lundi d’avril et il fêtera cette année sa 121e édition. Avec les marathons de Tokyo, Londres, Berlin, Chicago et New York, le Marathon de Boston fait partie de la ligue des World Marathon Majors.

Il se déroulera ce lundi, à partir de 8 heures 50, heure locale, (départ des premiers handisports) jusqu’à 17 heures 30. Le départ de la course élites féminines précédera celui des hommes et du public de 28 minutes.

Sortant de deux semi-marathons accomplis en coup de vent, la wunderkind, étoile des pistes à la longue chevelure au temps de sa prime jeunesse, Jordan Hasay (25 ans) se retrouvera, lundi au Marathon de Boston, sous les feux de la rampe pour ses débuts sur la distance royale.

Titulaire d’une maîtrise en administration des affaires de l’Université de l’Oregon, elle a rejoint le Nike Oregon Project Team du coach Alberto Salazar. Alors qu’elle avait multiplié les succès dans les catégories d’âge et les championnats universitaires au niveau national, la carrière professionnelle de Jordan Hasay n’a pas encore franchi les sommets que l’athlète avait atteints pendant sa jeunesse.

En 2015, un fasciite plantaire l’empêcha de se qualifier pour les championnats du monde et, l’année suivante, elle ne termina que 9e sur le 10.000 m et 13e sur le 5000 m des épreuves qualificatives américaines en vue des Jeux Olympiques de 2016 à Rio. Ces échecs incitèrent Jordan Hasay à suivre une nouvelle voie : la route !

L’automne dernier, elle remporta le championnat national féminin de 10 miles et, en janvier de cette année-ci, elle termina 4e du Semi-Marathon de Houston en 1:08:40 et devint la septième athlète américaine la plus rapide de l’histoire sur la distance. Elle fit mieux encore (1:07:55) ce mois-ci au Semi-Marathon de Prague et devint la 3e Américaine la plus rapide de l’histoire sur la distance, en finissant le 1er avril 6e d’une course dont toutes les autres places du top 10 étaient occupées par des athlètes kényanes.

La résurrection de la jeune athlète américaine fut endeuillée, en novembre 2016, par le décès inopiné, à l’âge de 56 ans, de sa maman, qui était aussi son mentor. C’est tout à la fois pour poursuivre sa renaissance et pour honorer la mémoire de sa maman qu’elle courra ce lundi à Boston le premier marathon de sa carrière, commencée à l’âge de 12 ans. « My mother was my number one inspiration. She was always my biggest fan. We talked about Boston before she passed and I’ll be out there running for her. » (Source : Runner’s World)

* * *

Soyez automatiquement informé des prochains articles publiés concernant les plus grands marathons d’Europe et d’ailleurs, les événements et livres phares du jogging en vous abonnant au blog Marathonien de coeur et d’esprit via ce lien. C’est gratuit et vous pourrez à tout moment vous désabonner.

Soutenez ce site en commandant le livre Marathonien de coeur et d’esprit au prix de 12,50 € (frais d’envoi compris à l’adresse de votre choix) via le lien surligné en rouge. (Les oeuvres rares ne se trouvent pas dans toutes les bonnes librairies!)

Avec Marathonien de coeur et d’esprit, carnets de route d’un périple marathonien européen, parcourez villes et campagnes et jetez un regard nomade sur le monde et notre société au travers de neuf grands marathons (Paris, Berlin, Rome, Madrid, Barcelone, Copenhague, Lisbonne, Siebengebirge et Las Palmas de Gran Canaria).

Suivez Marathonien de coeur et d’esprit sur Facebook et sur Twitter @Marathonience.

Tagué avec: , ,
Posté dans Accomplissement de soi

Nike Breaking2, Marathon sous les 2 heures : tentative début mai

Selon un communiqué de presse publié hier par Nike, le champion olympique de marathon Eliud Kipchoge (à droite sur la photo) et ses colistiers Zersenay Tadese et Lilesa Desisa effectueront leur tentative de courir un marathon sous les 2 heures (“Breaking2”) le premier weekend de mai. Si cette tentative avait lieu le samedi 6 mai, ce serait la date anniversaire du jour, le 6 mai 1954, où Roger Bannister devint le premier athlète à descendre sous les 4 minutes sur la distance du mile, autre “barrière” mythique de l’athlétisme.

Comme annoncé précédemment et pour les raisons exposées par le promoteur du projet, la tentative Nike Breaking2 se déroulera sur le circuit automobile de Monza (près de Milan). La date précise dépendra de la météo. La course ne sera pas ouverte au public, mais elle sera diffusée sur Internet. Bien qu’elle se déroulera dans des conditions sanctionnées par la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF), cette dernière ne devrait toutefois pas officialiser les chronos réalisés lors de cette tentative.

Le recours à une date flexible n’est pas conventionnel pour l’accomplissement d’un marathon, mais il n’est pas unique. Que l’on pense aux 50 marathons courus en 50 jours dans 50 états américains par le coureur de grand fond américain de descendance grecque Dean Karnazes en 2006, voire, plus près de chez nous, aux 365 marathons courus en autant de jours en 2010/2011 par le « marathon man » gantois Stefaan Engels. C’est la même approche qu’avait suivi dans un autre sport, par exemple, Eddy Merckx quand il s’attaqua au record de l’heure à vélo en 1972 dans un vélodrome en plein air à Mexico.

Si le sujet vous intéresse, ne manquez pas de lire aussi sur ce blog : “Trois marathoniens en route pour décrocher la lune ” et “Breaking2 – Un marathon sous les deux heures : les choses se précisent “.

* * *

Soyez automatiquement informé des prochains articles publiés concernant les plus grands marathons d’Europe et d’ailleurs, les événements et livres phares du jogging en vous abonnant au blog Marathonien de coeur et d’esprit via ce lien. C’est gratuit et vous pourrez à tout moment vous désabonner.

Soutenez ce site en commandant le livre Marathonien de coeur et d’esprit au prix de 12,50 € (frais d’envoi compris à l’adresse de votre choix) via le lien surligné en rouge. (Les oeuvres rares ne se trouvent pas dans toutes les bonnes librairies!)

Avec Marathonien de coeur et d’esprit, carnets de route d’un périple marathonien européen, parcourez villes et campagnes et jetez un regard nomade sur le monde et notre société au travers de neuf grands marathons (Paris, Berlin, Rome, Madrid, Barcelone, Copenhague, Lisbonne, Siebengebirge et Las Palmas de Gran Canaria).

Suivez Marathonien de coeur et d’esprit sur Facebook et sur Twitter @Marathonience.

Tagué avec: , , , ,
Posté dans Actualité

Marathon de Paris 2017 : Romance entre les coureurs et “la plus belle ville du monde”

43 754 partants, nouveau record, pour la 41e édition du Marathon de Paris ; roman d’amour sans fin entre les coureurs et « la plus belle ville du monde », marqué cette année par la victoire d’un couple. Paul Lonyangata (2:06:10) et Purity Rionoripo (2:20:55, nouveau record de l’épreuve), qui se hissèrent sur la plus haute marche de podiums 100% kényans, hommes et femmes, sont époux dans le civil.

Passé à la mi-course en 62:58 au cœur d’un groupe de tête de six coureurs, Paul Lonyangata (25 ans) a lâché ses deux derniers adversaires, le favori Stephen Chebogut, coureur en principe le plus rapide du peloton (avec un chrono de référence de 2:05:52 à Eindhoven en 2015) et Solomon Yego. Ces deux derniers terminèrent deuxième et troisième, à moins d’une minute du vainqueur, pour lequel cette victoire dans le Marathon de Paris est sa troisième sur la distance mythique après ses succès à Lisbonne en 2013 et à Shanghai en 2015.

Moins d’un quart d’heure après qu’il eût franchi la ligne d’arrivée en vainqueur, Lonyangata retrouva sa femme Purity Rionoripo qui a amélioré le record du Marathon de Paris en 2:20:55 et précédait ses compatriotes Agnes Barsosio et Flomena Cheyech, une ancienne lauréate du Marathon de Paris (en 2014).

Premier Français et 12e, Hassan Chahdi a raté de peu son objectif qui était de descendre sous les 2h10. Pour ce deuxième marathon de sa carrière, il aura finalement mis 20 sec de plus. Ce temps lui permet toutefois de se qualifier pour les championnats du monde d’athlétisme qui auront lieu à Londres en août prochain.

Le Britannique David Weir (dans un temps canon de 1:29:25, soit une moyenne de 28,33 km/h) et la Néerlandaise Margriet van den Broek triomphèrent chez les handisports. Le Britannique (37 ans) est une légende vivante. Aux Jeux Paralympiques de Londres en 2012, il s’adjugea le 800, le 1500, le 5000 et le marathon, ce qui lui valut d’être fait Commandeur de l’Ordre Britannique.

37% des participants du Marathon de Paris couraient aujourd’hui leur premier marathon. 250.000 personnes se pressaient le long du fabuleux parcours de ce marathon qui est le deuxième plus grand du monde et ne cesse de grandir. La 42e édition en est d’ores et déjà lancée : elle aura lieu le dimanche 8 avril 2018. Les inscriptions seront ouvertes dès ce mercredi 12 avril 2017 via la plateforme ASO Challenges.

* * *

Soyez automatiquement informé des prochains articles publiés concernant les plus grands marathons d’Europe et d’ailleurs, les événements et livres phares du jogging en vous abonnant au blog Marathonien de coeur et d’esprit via ce lien. C’est gratuit et vous pourrez à tout moment vous désabonner.

Soutenez ce site en commandant le livre Marathonien de coeur et d’esprit au prix de 12,50 € (frais d’envoi compris à l’adresse de votre choix) via le lien surligné en rouge. (Les oeuvres rares ne se trouvent pas dans toutes les bonnes librairies!)

Avec Marathonien de coeur et d’esprit, carnets de route d’un périple marathonien européen, parcourez villes et campagnes et jetez un regard nomade sur le monde et notre société au travers de neuf grands marathons (Paris, Berlin, Rome, Madrid, Barcelone, Copenhague, Lisbonne, Siebengebirge et Las Palmas de Gran Canaria).

Suivez Marathonien de coeur et d’esprit sur Facebook et sur Twitter @Marathonience.

Tagué avec:
Posté dans Actualité

Ce dimanche 9 avril, le Marathon de Paris : le deuxième plus grand du monde

Avec 57.000 inscrits en 2017, le Marathon de Paris se présente comme le deuxième plus grand du monde et le plus grand rendez-vous du running en France.

La première édition se déroula en 1976 dans le seul bois de Boulogne. Il fallut attendre 2005 avant que les coureurs ne puissent fouler les boulevards parisiens. Depuis lors, le Marathon de Paris s’est progressivement affirmé comme l’un des principaux événements de la course de masse sur route, devant le Marathon de Berlin et – pas loin ! – derrière le Marathon de New York. De 32.500 en l’an 2000, le nombre d’inscrits est donc passé à 57.000 dont 25 % de femmes alors qu’elles étaient absentes lors des deux premières éditions. Plus d’un tiers des inscrits courront leur premier marathon ce dimanche à Paris.

Royaume-Uni (7,5%), Etats-Unis (3%), Allemagne (1,6%) et Belgique (1,5%) constituent le Top 5 des nations les plus représentées avec la France (70 %, dont 51 % en provenance de l’Île-de-France et 5,7 % du Nord-Pas-de-Calais). Des coureurs de 146 nationalités étrangères seront présents au sein du peloton.

Le Salon du Running organisé conjointement au Marathon de Paris a ouvert ses portes ce jeudi et se poursuivra les vendredi 7 avril de 10 à 21 heures et samedi 8 avril de 9 à 19 heures dans le Hall 1 du Palais des Expositions à la Porte de Versailles. L’entrée est gratuite. Le Salon du Running est le plus grand salon dédié au sport en France avec 26.000 m2 d’exposition et 220 exposants.

Le Marathon de Paris propose un circuit rapide. Les records de l’épreuve appartiennent à Kenenisa Bekele (2:05:04 en 2014) chez les hommes et Boru Tadese (2:21:04 en 2013) chez les femmes, deux athlètes éthiopiens. Benoît Zwierzchiewski (dit Benoît Z) est le dernier Français à avoir remporté l’épreuve. C’était en 2002. Chez les femmes, il faut remonter à 1986 pour trouver la dernière lauréate française, Maria Rebelo.

Affiche élites

Cette 41e édition du Marathon de Paris comportera une belle affiche élites. Six coureurs annoncés ont déjà réussi des chronos sous les 2 h 7 m, parmi lesquels les Kényans Stephen Chebogut (record personnel : 2:05:52, lors de sa victoire au Marathon d’Eindhoven en 2015), Mark Kiptoo (2:06:00 pour une troisième place à Eindhoven en 2015, ancien vainqueur du Marathon de Francfort en 2014) et Gilbert Yegon (2:06:16 lors de sa victoire à Amsterdam en 2009, 2e à Valence en 2016).

Au premier rang des Français, sauf désistement, l’on devrait retrouver Jean Damascene Habarurema qui se classa 15e du Marathon de Berlin 2016 (en 2:13:57) et remporta le titre de champion de France 2017 de semi-marathon (en 63:53) ainsi que Simon Munyutu (2:09:24 à Paris en 2008), Benjamin Malaty (2:12:00 à Paris en 2013) et Hassan Chahdi, l’un des espoirs du marathon français.

Côté femmes, la lauréate 2016 (2:25:53), la Kényane Visiline Jepkesho (29 ans – photo ci-dessous) défendra son titre. Elle s’était déjà classée 3e du Marathon de Paris en 2015 (quand elle réussit son record personnel de 2:24:44) et elle avait remporté précédemment les marathons de Lisbonne et de Milan (tous deux en 2014). L’une de ses principales concurrentes devrait être sa compatriote et autre ancienne lauréate du Marathon de Paris (2014 – 2:22:44) Flomena Cheyech, de 6 ans son aînée. A ce même Marathon de Paris 2014, une autre candidate à la victoire, l’Ethiopienne Yebrgual Melese, s’était classée deuxième en 2:26:21. Dans l’intervalle, elle a remporté les marathons de Prague et de Houston (tous deux en 2015), s’est classée 2e en 2015 et 5e en 2016 du World Marathon Major de Chicago et, surtout, 3e en 2:23:13 du Marathon de Dubai 2017.

La France sera représentée au plus haut niveau féminin par Martha Komu, une athlète d’origine kényane et ancienne lauréate du Marathon de Paris où elle établit son record personnel de 2:25:33 en 2008. (Photo : Marathon de Paris)

Un chapitre du livre Marathonien de coeur et d’esprit est consacré au Marathon de Paris auquel ce blog avait accordé la cote parfaite de 100/100 lors de l’édition 2014. Pour acheter le livre, voir ci-dessous!

* * *

Soyez automatiquement informé des prochains articles publiés concernant les plus grands marathons d’Europe et d’ailleurs, les événements et livres phares du jogging en vous abonnant au blog Marathonien de coeur et d’esprit via ce lien. C’est gratuit et vous pourrez à tout moment vous désabonner.

Soutenez ce site en commandant le livre Marathonien de coeur et d’esprit au prix de 12,50 € (frais d’envoi compris à l’adresse de votre choix) via le lien surligné en rouge. (Les oeuvres rares ne se trouvent pas dans toutes les bonnes librairies!)

Avec Marathonien de coeur et d’esprit, carnets de route d’un périple marathonien européen, parcourez villes et campagnes et jetez un regard nomade sur le monde et notre société au travers de neuf grands marathons (Paris, Berlin, Rome, Madrid, Barcelone, Copenhague, Lisbonne, Siebengebirge et Las Palmas de Gran Canaria).

Suivez Marathonien de coeur et d’esprit sur Facebook et sur Twitter @Marathonience.

Tagué avec: , ,
Posté dans Actualité

Challenge du Brabant Wallon à Beauvechain: Trophée Daniel Smet sous la giboulée

Ceux qui s’enquirent avant le départ du Trophée Daniel Smet à Beauvechain s’il y avait des douches allaient être servis. Une giboulée (définition du dictionnaire : grosse averse, généralement courte, accompagnée de vent) les rinça et les essora sur l’une des crêtes ou dans l’un des chemins creux (cela dépendit de leur vitesse de progression) d’un parcours tour à tour champêtre, boisé, pavé et rural.

L’on partait et arrivait sur un chemin entre le stade de football de la Bruyère (qui est devenu le centre des opérations de cette manche du Challenge de jogging du Brabant Wallon organisée par Corentin Poffé et son équipe) et la base militaire (qui l’était autrefois). Le parcours de 11 km et quelques centaines de mètres suivait un tracé en forme de huit et avait été raccourci pour éviter la traversée du village tout proche où la voirie est en réfection et obstruée.

De nombreux artistes vivraient à Beauvechain. Samedi, il y en eut 681 supplémentaires à composer les arabesques d’une danse fort peu académique, les pieds cherchant les points d’appui sur les parties arrosées, le buste louvoyant dans le vent, les bras assurant l’équilibre.

Victoires de François Humblet (39:58) devant Cédric Danniau (40:12) et Julien de Longrée (40:19) et de Virginie Vandroogenbroeck (44:40) devant Charlotte Ayral (47:00) et Isabelle Gracia (49:46).

Le Challenge de jogging du Brabant Wallon respectera la trêve pascale. Il reviendra le samedi 22 avril 2017 à Jauche pour la 23e édition du Jogging de la Petite Gette à 15 heures. Une course hors challenge sur 4 km 400 et des courses pour jeunes nés de 2003 à 2013 compléteront le programme. (Photo ci-dessous : Olivier Colmant, Je cours à Incourt).

* * *

Soyez automatiquement informé des prochains articles publiés concernant les plus grands marathons d’Europe et d’ailleurs, les événements et livres phares du jogging en vous abonnant au blog Marathonien de coeur et d’esprit via ce lien. C’est gratuit et vous pourrez à tout moment vous désabonner.

Soutenez ce site en commandant le livre Marathonien de coeur et d’esprit au prix de 12,50 € (frais d’envoi compris à l’adresse de votre choix) via le lien surligné en rouge. (Les oeuvres rares ne se trouvent pas dans toutes les bonnes librairies!)

Avec Marathonien de coeur et d’esprit, carnets de route d’un périple marathonien européen, parcourez villes et campagnes et jetez un regard nomade sur le monde et notre société au travers de neuf grands marathons (Paris, Berlin, Rome, Madrid, Barcelone, Copenhague, Lisbonne, Siebengebirge et Las Palmas de Gran Canaria).

Suivez Marathonien de coeur et d’esprit sur Facebook et sur Twitter @Marathonience.

Tagué avec: , ,
Posté dans Accomplissement de soi

Vienna City Marathon (23.04.2017) : Revoici le Trio, cette fois pour Tokyo

Le Vienna City Marathon aura lieu le dimanche 23 avril prochain. La veille, les triplées Luik courront un 10K qui a été ajouté au programme du weekend athlétique dans la capitale de la musique.

Les triplées Leila, Liina et Lily Luik ont 31 ans. Ce n’est qu’à l’âge de 24 ans qu’elles commencèrent à courir « sérieusement » sous la direction de leur coach Harry Lemberg avec l’ambition de représenter l’Estonie des Jeux Olympiques de Rio 2016 et d’y courir ensemble le marathon. Cette participation de triplées aux Jeux Olympiques constitua une première dans l’histoire du sport.

Leurs records personnels sur la distance mythique correspondent à leur ordre de naissance, le 14 octobre 1985. Leila courut son marathon le plus rapide en 2:37:11, Liina, en 2:39:42, et Lily, en 2:40:30. Elles connurent la notoriété internationale aux championnats d’Europe de 2014 à Zurich. Liina et Lily participèrent par la suite aux championnats du monde de 2015 à Pékin. Sous la bannière du « Trio pour Rio », les soeurs se qualifièrent pour les Jeux de Rio. Seules Leila et Lily terminèrent toutefois le marathon, Liina ayant dû abandonner.

Si, le weekend du Vienna City Marathon, elles se contenteront de courir le 10K, les soeurs Luik n’ont toutefois pas abandonné leurs ambitions marathoniennes et olympiques. Elles espèrent bien prendre ensemble le départ du marathon des Jeux Olympiques de Tokyo en 2020.

* * *

Soyez automatiquement informé des prochains articles publiés concernant les plus grands marathons d’Europe et d’ailleurs, les événements et livres phares du jogging en vous abonnant au blog Marathonien de coeur et d’esprit via ce lien. C’est gratuit et vous pourrez à tout moment vous désabonner.

Soutenez ce site en commandant le livre Marathonien de coeur et d’esprit au prix de 12,50 € (frais d’envoi compris à l’adresse de votre choix) via le lien surligné en rouge. (Les oeuvres rares ne se trouvent pas dans toutes les bonnes librairies!)

Avec Marathonien de coeur et d’esprit, carnets de route d’un périple marathonien européen, parcourez villes et campagnes et jetez un regard nomade sur le monde et notre société au travers de neuf grands marathons (Paris, Berlin, Rome, Madrid, Barcelone, Copenhague, Lisbonne, Siebengebirge et Las Palmas de Gran Canaria).

Suivez Marathonien de coeur et d’esprit sur Facebook et sur Twitter @Marathonience.

Tagué avec: ,
Posté dans Actualité
Archives