Challenge Delhalle 2017 au Val d’Heure : jogging pour le changement (d’heure)

Posté le 27 mars 2017 par Thierry Godefridi — Aucun commentaire ↓

Ceux qui, samedi, avaient couru de val en val, du Train au Pisselet, le Challenge de jogging du Brabant Wallon à Vieusart et s’abstinrent, dimanche, de crapahuter dans le Val d’Heure, eurent tort. Le soleil était encore présent, mais le vent s’était calmé pour la belle promenade matinale de 14 km du Jogging Club Ham-sur-Heure dans les bois (après le passage de la bien-nommée gare de Cour-sur-Heure au 4e km) et sur des tronçons de chaussée romaine de l’entité, avec un dénivelé positif de quelque 230 mètres (“ça monte jusqu’au 8e, puis c’est cool”, dit une joggeuse).

Peut-être des raisons budgétaires en incitèrent-elles certains à ne pas effectuer le doublé Brabant Wallon-Delhalle, surtout s’ils courent en couple ou en famille. En effet, à ceux qui, en raison du décalage horaire, n’étaient pas certains de se réveiller à temps le dimanche et ne s’étaient donc pas inscrits à l’avance, il en coûtait 9 € par personne, challengiste Delhalle ou pas, de s’inscrire sur place.

Certes, un vaste parking vous accueillait à Ham-sur-Heure, vous pouviez laisser votre barda à la consigne et la marmaille à la garderie pendant que vous couriez, les temps étaient pris par puce électronique et les résultats complets immédiatement disponibles, et, à l’arrivée dans la cour du château, il y avait des oranges, des bananes, du cake et des speculoos en plus de l’eau ainsi que des douches chaudes (et des enveloppes et une tombola). Bref, tout le toutim du Challenge Delhalle dont chacun sait et apprécie qu’il mise sur une qualité intransigeante de l’accueil des joggeurs et qu’il existe grâce au dévouement de quelques bonnes âmes. Voilà, c’est dit. Reprenez votre souffle.

Le changement d’heure a, quand même, probablement, joué des tours à quelques pré-inscrits. En effet, ils ne furent que 568 partants sur 586 inscrits et 565 finishers parmi lesquels Benoît Paques (46:33), Sergio Strollo (49:40) et Yahaya Oumarou (49:46) se montrèrent les plus rapides chez les hommes, Valérie Leroy (59:06), Zaina Semlali (1:01:20) et Malorie Deboni (1:01:44), chez les femmes. Quant au Mini Val d’Heure, 324 joggeurs et joggeuses en prirent le départ et en franchirent la ligne d’arrivée.

La prochaine manche du Challenge Delhalle sera le Jogging de la Principauté de Chimay, le samedi 15 avril 2017 à 15 heures. C’en sera la 22e édition. Il fait partie du challenge depuis 2014. Son parcours vallonné de 14,3 km explore les endroits emblématiques de la principauté. Il passe par le château de Chimay, l’Aquascope de Virelles, le bois de Blaimont et le parc du prince de Chimay.

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Challenge de jogging du Brabant Wallon : 812 joggeurs sous le soleil à Vieusart

Posté le 26 mars 2017 par Thierry Godefridi — Aucun commentaire ↓

Le Challenge de jogging du Brabant Wallon 2017 faisait étape, sa sixième de la saison, samedi à Vieusart pour la 32e édition du Jogging du Pisselet. Il se déroula sous un soleil printanier qui avait attiré une affluence record de 812 participants sur les deux distances proposées, 738 sur les 12,3 km et 74 sur les 5,5 km.

Unanimement apprécié par les joggeurs depuis 1994, comme le disent les organisateurs, le parcours des 12 km avait été modifié pour permettre le déroulement de la « petite course » dont c’était cette année la première édition. Après la petite boucle du départ, l’on montait encore le long de la prairie qui sert de parking mais, juste après la grande ferme, l’on bifurquait à droite sur un beau chemin verdoyant et roulant et l’on rejoignait l’ancien tracé par un chemin de traverse situé à l’entrée du village, côté sortie de l’autoroute.

Le Jogging du Pisselet doit son nom au ruisseau, affluent de la Dyle et sous-affluent de l’Escaut (via le Rupel), qui prend sa source à Vieusart. Organisé par Roland Poulain, le jogging part à quelques centaines de mètres de la salle Saint-Martin, à côté de l’église du village, et arrive en face d’elles. Le parcours traverse aussi un autre ruisseau et affluent de la Dyle, le Train, qui, lui, prend sa source à Corroy-le-Grand.

Passant d’une vallée à l’autre, personne ne s’étonnera de ce que le parcours soit vallonné. Comme le confiait une joggeuse, en fait, à Vieusart, ça n’arrête pas de monter et de descendre. Mais, pourtant, samedi, c’était moins le côté vallonné de la course que le vent qui la pimenta. Il donnait l’impression de souffler de tous les côtés à la fois et sans la moindre retenue !

Malgré une participation plus nombreuse, Kabiratou Nassam Alassani fit encore plus fort samedi à Vieusart que la semaine précédente à Waterloo : une 12e place au scratch général (48:14 pour les 12,3 km annoncés). Charlotte Ayral (50:42) et An Renckens (52:47) complétaient le podium féminin toutes catégories. Côté masculin, Younes Darrazi, vainqueur mercredi des 10 Miles de Louvain-la-Neuve (54:21) après s’être imposé à Waterloo une semaine auparavant, a dû se contenter d’une 3e place (43:40) à Vieusart. L’y précédaient à l’arrivée, Adrien Montoisy (41:45) et Quentin Dalaiden (41:47). Les tri-athlètes étaient de retour sur le Challenge de jogging du Brabant Wallon !

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Marathon de Rome (02.04.2017) : La France, première nation étrangère ; la Belgique, 7e

Posté le 22 mars 2017 par Thierry Godefridi — Aucun commentaire ↓

Le 23e Marathon de Rome aura lieu le 2 avril prochain. Il a suscité 16.107 inscriptions au total, dont 78,4% d’hommes (12.636) et 21,6% de femmes (3.471), 54,7% d’Italiens (8.818) et 45,3% d’étrangers (7.289). Mille neuf cent trente-huit coureurs participeront pour la première fois au Marathon de Rome, 35 coureurs ont terminé les 22 éditions précédentes.

Côté italien, c’est le Lazio (Rome et alentours) qui sera bien entendu la région la plus représentée (3.144 coureurs), devant la Lombardie (Milan, 901) et les Pouilles (Bari, 604). Côté étranger, ce sera, tout comme au Marathon de Barcelone, la France qui fournira la plus forte délégation (1.562), suivie de la Grande-Bretagne (765), de l’Allemagne (458), de l’Espagne (432), des Etats-Unis (352), de la Pologne (334) et de la Belgique (322). 130 nations seront représentées.

Le plus jeune inscrit, Cathal Doyle, est né le 20 janvier 1998 et il est originaire de Dublin (Irlande), la plus jeune, Rocio Peluffo, née le 27.03.1997, est originaire de Buenos Aires (Argentine). Le plus âgé est italien, Angelo Squadrone (21.02.1929, 88 ans) de Pise, la plus âgée est hongroise, Tiborne Sztarenszky (12.04.1935, 82 ans à quelques jours près).

Les prénoms les plus populaires seront Marco (261 coureurs) et Francesca (47 coureuses). Trente participants fêteront leur anniversaire le jour du Marathon de Rome, le dimanche 2 avril prochain.

Le Marathon de Rome 2014 avait fait l’objet d’un compte-rendu de cette chronique qui lui avait attribué la cote globale de 94/100. Le premier chapitre du livre Marathonien de coeur et d’esprit lui était consacré. (Pour acheter le livre, voyez ci-dessous!)

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Challenge de jogging du Brabant Wallon : De beaux champions aux 13.000 Yards Waterloo

Posté le 19 mars 2017 par Thierry Godefridi — 1 Commentaire ↓

Waterloo, normal, direz-vous, qu’il y fasse humide. C’était bien le cas samedi pour les 13.000 Yards, désormais hébergés par la Scandinavian School Brussels, square d’Argenteuil, et organisés de maîtresse façon par les Waterloo Runners Philippe Dejardin, Isabelle Gracia, Eddy Hautphenne et l’Echevinat des Sports de la commune.

Après le samedi ensoleillé qui avait amené 983 joggeurs sur les 12,2 km et 126 sur les 5,4 km au Jogging du Ronvau à Chaumont-Gistoux (pourtant privé de la cinquantaine de James et de quelques autres qui participaient au Marathon de Barcelone), la fine pluie qui arrosait samedi le Val d’Argent en a sans doute refroidi quelques-uns avant qu’ils ne mettent le nez dehors. En effet, il y eut 733 participants aux 12 km 700 et 92 aux 5 km, soit un total de 825 coureurs et coureuses, contre 858 et 89 (947) l’an dernier.

Pourtant, à Waterloo, cela n’avait rien à voir avec la douche écossaise d’avant le départ ni avec les labourés du Cross de Bousval du Challenge Delhalle au début du mois de mars. Aussi, comme l’avaient prédit les G.O. des 13.000 Yards dans la présentation de leur jogging, les absents eurent-ils tort de se priver de cette magnifique incursion « sport et courtoisie » dans la forêt de Soignes avec un passage dans le parc Solvay, à l’approche du printemps. D’ailleurs, la pluie s’interrompit et la température de 12° C était propice à un sympathique bol d’air parfumé dans le Fond des Ails et leurs alentours, que vous soyez flâneur ou champion.

De champions, il en fut question, d’autant plus beaux qu’ils couraient, comme tous et toutes, pour l’honneur et leur plus grand plaisir, puisque, au Challenge de jogging du Brabant Wallon, il n’y a rien de sonnant et trébuchant à gagner. Les vainqueurs hommes et femmes des 13.000 Yards terminèrent tous deux avec plus de deux minutes d’avance sur leurs poursuivants: Younes Darrazi en 44:08 devant Joshua Salsby (46:18) et Cédric Danniau (46:42), Kabiratou Nassam Alassani en 50:29 (et 15e au scratch) devant Charlotte Ayral (52:37) et Malorie Deboni (57:09). (Photos des vainqueurs : Fabienne Nicolas)

La prochaine manche du Challenge de jogging du Brabant Wallon sera le 32e Jogging du Pisselet à Vieusart (Corroy-le-Grand), le samedi 25 mars 2017 à 15 heures.

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Marathon de Barcelone 2017 : Post-scriptum

Posté le 17 mars 2017 par Thierry Godefridi — Aucun commentaire ↓

La 39e édition du plus ancien et plus grand marathon d’Espagne qui s’est déroulé dimanche dans les rues de la capitale catalane laissera un beau souvenir aux « tortues » néo-louvanistes du JAMES qui l’ont toutes terminé à l’exception de leur coach, contraint à l’abandon, ce qui peut paraitre un comble mais prouve simplement que même sans être la proie du doute, l’on peut être victime des aléas de la course. Il a toutefois rassuré ses troupes. Rien de grave. A quand le prochain, Eddy ?

Voici, en guise de post-scriptum, une évaluation du Marathon de Barcelone 2017 suivant les cinq critères habituels que cette chronique marathonienne prend en considération.

Organisation

Label de bronze de l’IAAF (fédération internationale d’athlétisme) pour les courses sur route, le Marathon de Barcelone s’appuie sur une organisation solide. Le site Internet multilingue pour les inscriptions favorise une forte participation étrangère (50%), notamment en provenance de la France (près de 20% du peloton), de la Grande-Bretagne (1132 finishers), de l’Italie (641) ainsi que des Etats-Unis (161) et du Japon (110). Le centre névralgique de l’événement se situe à la place d’Espagne où, le dimanche, se donne le départ et se juge l’arrivée du marathon et, les deux jours précédents, dans le bâtiment de la foire, se déroulent un salon des sports bien achalandé (en marchandises et en visiteurs) et la remise des dossards (munis de puces électroniques). Les temps intermédiaires sont pris tous les cinq kilomètres et à la mi-course. (20/20)

Parcours

Le Marathon de Barcelone est entièrement urbain et passe par la plupart des lieux emblématiques de la ville. Le seul reproche que l’on pourrait lui adresser est qu’il n’est pas à l’abri du trafic. La ville de Barcelone envisage de bannir les véhicules âgés, les plus polluants, mais ce n’est pas encore le cas. (18/20)

Ambiance

Près de 20.000 marathoniens qui envahissent une ville, ce n’est pas triste. Le nombre de spectateurs le long du parcours du Marathon de Barcelone n’est peut-être pas encore à la hauteur de ceux de Paris, Londres ou Berlin mais rares étaient les lieux de passage dont le public était absent et, par endroits, notamment autour de la place d’Espagne pour l’arrivée, il y avait la toute grande foule. De nombreux groupes musicaux contribuèrent à entretenir la liesse populaire autant que la cadence sportive. 16.359 champions ont franchi la ligne d’arrivée. (19/20)

Accessibilité

Si vous êtes soucieux de votre empreinte écologique ou si les voyages aériens vous rendent anxieux, vous pouvez à présent préférer le train à l’avion pour vous déplacer à Barcelone. En gare de Sants à Barcelone, les TGV français (en provenance ou à destination de la Gare de Lyon à Paris) côtoient les TGV espagnols (à destination de Madrid). S’il vous en coûte trop de temps ou d’argent de voyager en train, choisissez l’avion : les compagnies à bas prix atterrissent à l’aéroport international de Barcelone et elles rivalisent d’offres intéressantes à condition de s’y prendre au bon moment. (20/20)

Destination

Qui ne trouve son compte à Barcelone (au propre comme au figuré) doit souffrir de misanthropie ou de sédentarisme aigu. Barcelone est une ville qui vibre et si vraiment rien de sa richesse culturelle et architecturale ne vous attire, allez à la playa. En mars, il y fait déjà beau et chaud. Le spectacle et l’animation y sont permanents. (20/20)

Avec une cote globale de 97/100, le Marathon de Barcelone obtient la plus grande distinction et se range parmi les préférés de cette chronique marathonienne. Il est, en outre, tout indiqué pour une sortie de club ou/et un premier marathon. Le JAMES néo-louvaniste en constitue la preuve : ils étaient plus de 50 membres de ce club entreprenant à courir le Marathon de Barcelone et dix d’entre eux étaient des néophytes sur la distance. Quant à votre auteur-blogueur marathonien préféré, c’était son 63e marathon officiel et sa première participation à ce marathon depuis celle qui fit l’objet d’un chapitre du livre Marathonien de coeur et d’esprit. (Pour acheter le livre, voyez ci-dessous!)

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Marathon de Barcelone 2017 : Grande foule, grosse participation et record féminin

Posté le 12 mars 2017 par Thierry Godefridi — Aucun commentaire ↓

L’Ethiopienne Helen Bekele (Photo ci-dessus : Zurich Marató Barcelona) a battu le record féminin du Marathon de Barcelone en franchissant la ligne d’arrivée dans le temps remarquable de 2:25:04, son nouveau record personnel, devant ses compatriotes Tsegaye Melesch (2:26:44) et Robi Abearash Fayesa (2:27:04), tandis que, chez les hommes, c’est un… lièvre qui s’est imposé !

Ce n’est pas fréquent. Certains organisateurs de marathons l’interdisent et obligent les lièvres à quitter la course après 30 km, voire 35 km ou à proximité de l’arrivée. D’autres demandent à leurs pacemakers de remplir un contrat (« courir pendant autant de kilomètres à telle allure » ou « se mettre au service des leaders jusqu’au 25e ou 30e km ») et leur laissent carte blanche pour la suite.

C’est apparemment ce dont profita le Kényan Jonah Kipkemoi Chesum qui remporta son premier marathon de manière inattendue en triomphant des favoris et en réalisant un chrono de 2:08:57, le 6e plus rapide de l’histoire du Marathon de Barcelone.

«Je suis vraiment heureux de gagner ici à Barcelone dans le premier marathon de ma vie, déclara le Kényan qui, souffrant d’un handicap à la main droite, avait participé aux Jeux paralympiques de Londres en 2012. Je n’aurais jamais imaginé ça. J’étais venu comme pacemaker et avais prévu de terminer la course. Au 35e kilomètre, je me suis aperçu que j’étais le plus fort et le plus rapide des aspirants à la victoire et j’ai joué ma propre carte ».

Les organisateurs du Marathon de Barcelone avaient l’espoir de faire tomber le record masculin de leur épreuve, record qui reste au nom de Jackson Kotut (2:07:30) depuis 2010. Le grand favori de l’édition 2017 était l’Ethiopien Sisay Jisa Mekonnen. Ce dernier, après être passé en 1:02:48 à la moitié du parcours, un chrono qui laissait envisager que le record tomberait, dut finalement renoncer au 30e km. Ce sont sept athlètes kényans qui prirent les sept premières places.

Cette édition commémorait le 25e anniversaire des Jeux Olympiques de Barcelone de 1992. Les organisateurs du Marathon de Barcelone 2017 avaient invité les médaillés du marathon olympique de 1992 et l’Allemand Stephen Freigang (médaillé de bronze sur marathon aux J.O. de 1992) a même couru cette 39e édition du Marathon de Barcelone, 25 ans après son podium.

Pour la seconde année consécutive, le nombre des inscriptions avait dépassé les 20.000. Soixante-deux mille personnes ont visité l’Exposports qui se tenait dans le cadre du marathon. Le circuit du Marathon de Barcelone réunissait une fois de plus les endroits les plus emblématiques de la ville: El Camp Nou (le stade du FC Barcelone), la Pedrera, la Sagrada Familia, le Forum, l’Arc de Triomphe, la Colonne de Colomb, les plages, les places et les grandes artères. La course se déroula par un temps souvent ensoleillé, parfois couvert, toujours sec et une température méditerranéenne.

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Marathon de Barcelone, ce dimanche : « Animo » le JAMES de Louvain-la-Neuve !

Posté le 9 mars 2017 par Thierry Godefridi — Aucun commentaire ↓

Une déferlante jaune fluo submergera la capitale catalane ce dimanche 12 mars 2017 à partir de 8 heures 30 lorsque sera donné le départ du Marathon de Barcelone. En effet, pas moins d’une cinquantaine de représentants de l’hyper-dynamique club de jogging du JAMES de Louvain-la-Neuve y participeront.

Si la présence des « tortues » du JAMES s’était fait discrète au Cross de Bousval (Challenge Delhalle) de dimanche dernier, c’est que leur coach, pardon, leur gourou, Eddy Kuypers, qui participera lui aussi au Marathon de Barcelone, avait recommandé l’abstinence à ses marathoniens, et pas uniquement dans le domaine de la course à pied (pas d’alcool, pas de féculents, pas de…). Renseignements pris à une source très proche des intéressé(e)s, quand le coach parle, chacun se le tient pour dit, a fortiori ceux (une dizaine) dont le Marathon de Barcelone sera le premier.

Les Catalans font remonter la naissance de leur épreuve et du premier marathon populaire ayant eu lieu en Espagne au Marathon de Catalogne qui se déroula à Palafrugell, le 12 mars 1978. Comme le relate Miquel Pucurull dans son histoire circonstanciée du Marathon de Barcelone, l’édition 1980 fut certes la première à être disputée à Barcelone même, mais elle s’inscrivait dans la continuité des marathons qui avaient été disputés, en 1978 et en 1979, à Palafrugell, un petit village de l’Empordà, faute pour le créateur de l’épreuve, Ramón Oliu, d’avoir obtenu les autorisations nécessaires en vue de l’organiser à Barcelone même.

Ramón Oliu, chimiste de profession, avait débarqué des Etats-Unis où, à 47 ans, il avait couru le Marathon de New York. Il s’étonna à son arrivée qu’aucun marathon populaire n’existât en Espagne. Le seul marathon qui avait lieu en Espagne à l’époque était le championnat national qui se disputait chaque année dans une province différente. C’est avec d’autres coureurs rencontrés sur la piste cendrée des anciennes installations du FC Barcelone, dont Domingo Catalán, le futur champion du monde sur 100 kilomètres, que Ramón Oliu organisa le premier marathon populaire d’Espagne qui fut couru par 185 concurrents (dont 138 le terminèrent).

En cette année du 25e anniversaire des Jeux Olympiques de Barcelone en 1992, les organisateurs du Marathon de Barcelone espèrent une participation supérieure à 20.000 coureurs (20.287 s’étaient inscrits en 2016, 16.506 avaient franchi la ligne d’arrivée), ce qui place l’épreuve catalane parmi les cinq marathons les plus populaires d’Europe. Le peloton devrait provenir pour moitié de l’étranger et comporter un cinquième de femmes.

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Les deux paragraphes ci-dessus relatifs à l’histoire du Marathon de Barcelone sont extraits du livre Marathonien de coeur et d’esprit dont un chapitre était consacré à la 33e édition de ce marathon en 2011. Illustrations de cet article: Marathon de Barcelone.

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Breaking2 – Un marathon sous les 2 heures : les choses se précisent

Posté le 8 mars 2017 par Thierry Godefridi — Aucun commentaire ↓

Ceux qui avaient espéré voir les trois coureurs sélectionnés par Nike pour courir un marathon sous les deux heures tenter l’exploit dans l’une des grandes capitales marathoniennes (Berlin, Londres, New York, Chicago, Boston ou Tokyo) déchanteront. C’est l’autodrome de Monza qui a finalement été retenu par la marque américaine comme théâtre de la tentative « Breaking2 » et cette dernière se déroulera en quelque sorte comme une tentative contre le record du monde de l’heure à vélo, c’est à dire en dehors d’une compétition officielle.

Le choix de la marque s’est porté sur une boucle de 2 km 400 à Monza en raison des circonstances météorologiques qui y règnent et semblent les plus propices à réaliser l’exploit : une température de 12° C, un degré hygrométrique de 12mmHg, le fait que le ciel y soit souvent couvert et protégerait les coureurs de la chaleur et l’absence de courants d’air dès lors que le circuit est éloigné des côtes et est à l’abri des arbres.

Que le circuit retenu soit couvert d’asphalte (la surface préférée pour une course sur route), qu’il ne présente aucune dénivellation et que sa longueur de 2400 m favorise une gestion optimale de l’effort, de l’hydratation et de la nutrition constituent d’autres éléments qui ont déterminé le choix de Monza pour cette quête du Graal sur la distance mythique du marathon.

Les circonstances dans lesquelles cette tentative de descendre sous les deux heures sur le marathon aura lieu font que le record – si record il y a – n’aura pas de caractère officiel, même si l’on tenait compte des critères présidant normalement à l’organisation d’un marathon officiel.

Mardi, les trois athlètes participant au projet Breaking2 ont participé à un test grandeur nature sur la distance d’un semi-marathon à Monza (près de Milan). Le Kényan Eliud Kipchoge, médaille d’or sur marathon au Jeux Olympiques de Rio en 2016 et dernier vainqueur du Marathon de Londres, a couvert les 21,1 km en 59:19, précédant l’Erythréen Zersenay Tadese (59:40) et l’Ethiopien Lelia Desisa (1:02:00).

L’Érythréen Zersenay Tadese est le recordman du monde de semi-marathon avec un chrono de 58 min 23 s qu’il a réussi le 21 mars 2010 lors du semi-marathon de Lisbonne, au Portugal. Le record du monde du marathon a été réalisé par le Kényan Dennis Kimetto le 28 septembre 2014 à Berlin lorsqu’il y avait terminé en 2 h 02 min 57 s.

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Challenge Delhalle 2017 : Cross de Bousval toujours plus cross

Posté le 5 mars 2017 par Thierry Godefridi — Aucun commentaire ↓

L’engouement pour le trail entraîne une multiplication des épreuves de ce type au calendrier annuel des courses à pied hors stade et incite les organisateurs de « simples » joggings à les assaisonner de tronçons, disons plus techniques, tortueux et adipeux, quand il ne s’agit pas carrément de vous faire prendre un bain de boue ou un bain tout court au détour d’un pré. Âmes et chevilles sensibles s’abstenir. « Ah ! Tu préfères le macadam ! » Non ! Mais, participer à un jogging dans la nature signifie-t-il nécessairement qu’il faille se prendre une pelle, voire une clôture de fil de fer barbelé ou un mur qui n’est pas celui du marathon ?

Le Cross de Bousval – dont l’organisation est irréprochable – a, du moins, l’avantage d’annoncer la couleur : c’est un cross ! Cramponnez-vous (enfin, au figuré!). Depuis quelques années, un nouveau tronçon de boue garantie agrémente la première boucle du « huit » que forme le parcours des – autrefois – 14 km 350 et – désormais – 15 km. Cette année, c’était plitch platch dès le 2e kilomètre car l’on quittait la grand-route peu après le carrefour de l’église pour emprunter un chemin terreux qui grimpe en parallèle.

Les organisateurs du Cross de Bousval ont manifestement le sens de l’innovation. Ils avaient déjà rallongé la distance principale et y avait ajouté des courses sur 10 km et 5 km, destinées à attirer le public des Je cours pour ma forme et autres initiatives éminemment louables pour faire se bouger les plus indécis. Rien à redire !

Dimanche, la pluie sur le coup de 14 heures et un vent soutenu agrémentait le cocktail d’une dose supplémentaire de piquant. « En voyant le temps, nous avions cru ne pas venir, confièrent deux dames en plein effort et en pleine causette. Et puis, finalement, nous voilà. Regardez comme c’est beau (NDLR : nous surplombions le splendide château de Bousval) et la météo a même l’air de se calmer ! Comme c’est agréable ! » Toutes et tous des champions, car il en fallait de l’abnégation pour affronter les frimas d’un hiver dont, il est vrai, la date de péremption (limite de consommation, pour les Français) n’est pas encore dépassée.

541 coureurs et coureuses se sont présentés au départ sur les 562 inscrits à la course du Challenge Delhalle sur 15 km, 537 l’ont terminée. Christophe De Keyser (51:04) a remporté la victoire devant Sergio Strollo (51:10) et Younes Darazzi (51:37) chez les hommes, Virginie Vandroogenbroeck (1:00:15), devant Valérie Leroy (1:01:04) et Emilie Loriaux (1:05:16) chez les femmes. Les courses sur 10 km et 5 km ont enregistré respectivement 78 et 83 arrivants, soit, à quelques unités près, un total de 700 sur les trois courses au programme de la journée. Retrouvez les résultats complets via ce lien.

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Challenge de jogging du Brabant Wallon : Ça soufflait sur les Crêtes brainoises à Lillois!

Posté le 26 février 2017 par Thierry Godefridi — Aucun commentaire ↓

Kabiratou Nassam Alassani visita une première fois le Challenge du Brabant Wallon au Jogging d’Ottignies 2016 qu’elle avait terminé à la 20e place du scratch, à 4 min du vainqueur, trois semaines après s’être classée 4e femme aux 20 Km de Bruxelles (elle remporta par la suite le Semi-Marathon de Bruxelles). Samedi, l’athlète béninoise-nigérienne était de retour sur le Challenge. Elle semble décidée à y revenir encore puisque, cette fois, elle prit le départ avec un dossard permanent. Elle démarra la course de 12 km 800 à toute allure et prit rapidement quelques dizaines de mètres d’avance sur Virginie Vandroogenbroeck (49:43), laquelle garda la lauréate du jour (49:08) en point de mire mais ne put jamais résorber son retard. Charlotte Ayral, qui avait fait 3e à La Hulpe (derrière Soetkin Demey et Bérengère Malevé), termina à nouveau troisième (51:04).

Victorieuse à Nivelles puis absente à La Hulpe, Virginie Vandroogenbroeck reprit des points au classement du maillot vert, celles qui l’y précédaient étant absentes à Lillois à l’exception d’Ann Renckens, arrivée 6e. La Brainoise a confirmé que le Challenge de jogging du Brabant Wallon figurait parmi les objectifs de sa saison 2017. Sans doute le Challenge Delhalle en constitue-t-il un autre : elle participera en tout cas au Cross de Bousval qui aura lieu dimanche prochain (attention : départ avancé à 14 heures!).

Vainqueur de six manches et demie (Chaumont-Gistoux où il était arrivé bras dessus, bras dessous avec Thibaut Do) du Challenge de jogging du Brabant Wallon en 2016, François Humblet tient sa première victoire sur le Challenge en 2017 ! Après s’être fait précéder de plus d’une minute par le tandem Boulvin-Darrazi à Nivelles lors de la première manche de la nouvelle saison et de moins d’une minute par Balty et Lahbib la semaine dernière à La Hulpe, le tri-athlète du TriGT a renoué avec la victoire en s’imposant, comme l’an dernier, à Lillois. Il y devança (42:44) le même adversaire qu’en 2016, Mohamed El Karroui (42:45). Un autre tri-athlète, Adrien Montoisy (42:52), compléta le podium.

Les deux premières manches du Challenge de jogging du Brabant Wallon 2017 avaient battu, l’une (le Jogging Sainte-Gertrude à Nivelles), le record absolu de participation à une course du Challenge et l’autre (le Jogging du Fond des Ails à La Hulpe), son propre record de participation. Les Crêtes brainoises, organisées de manière irréprochable par l’USBW au départ de la salle omnisports de l’école de Lillois, restèrent, de quelques dizaines de coureurs à peine, en deçà de leur record de participation (1087 coureurs sur les 12 km 800 contre 1124 en 2016, 1270 au total contre 1292, la petite distance ayant “cartonné”) mais donc au-dessus du millier de coureurs, un fort beau score compte-tenu des départs en vacances de Carnaval et de la concurrence de La Portelette qui enregistra samedi près de 1600 finishers sur les deux distances à Lobbes.

La prochaine manche du Challenge de jogging du Brabant Wallon aura lieu le samedi 11 mars 2017 à Chaumont-Gistoux. Le départ sera donné à hauteur du centre sportif du Ronvau à 15 heures.

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