L’Enfer de Céroux – 22ème édition – Course hors Challenge du Brabant Wallon

La place communale de Céroux livrée aux joggeurs

Les deux cents participants à l’Enfer de Céroux, course organisée par les Anti-Lob Runners au départ de la splendide place communale et recommandée par le Challenge du Brabant Wallon, ont eu plus de chance que les quelque 40.000 concurrents du New York City Marathon. L’édition 2012 de ce dernier, prévue ce dimanche, a finalement été annulée, après que le Maire de New York, Michael Bloomberg, ait pourtant annoncé, plus tôt dans la semaine, qu’elle aurait bien lieu.

Même en tenant compte de l’investissement personnel et financier de nombre de marathoniens pour qui le déplacement à ce marathon mythique constituait la réalisation d’un rêve extraordinaire et de l’esprit de résilience habituellement affiché par cette ville hors normes et par le peuple américain («  life must go on », « let the music play »), le maintien d’un événement ludique eût apparemment attisé trop de controverses à quelques jours de la fin d’une campagne électorale présidentielle aux budgets et enjeux extravagants…

Sous le soleil! Qui l’eût cru?

Non seulement l’Enfer de Céroux a-t-il bien eu lieu mais encore s’est-il déroulé par une température propice à une balade bucolique, sous un ciel ensoleillé, ce sur quoi personne n’eût osé miser une heure à peine avant le départ lorsque tombaient encore des averses automnales de grosses pluies froides et rébarbatives.

L’Enfer de Céroux, pavé de bonnes intentions

Qu’au vu de circonstances météorologiques précaires, deux cents athlètes se soient retrouvés au départ de cette 22ème édition de l’Enfer de Céroux, ce samedi 3 novembre 2012, pour une distance de 10 km 600, constitue une preuve de résilience des joggeurs brabançons et un succès méritoire pour les Anti-Lob Runners. Leur club organise aussi le Jogging à l’Hèze (mais pas nécessairement décontracté) dans le cadre du Challenge du Brabant Wallon et Jean Aerts, cheville ouvrière du jogging du jour, l’est aussi pour la manche officielle du Challenge du Brabant Wallon qui se dispute à Céroux pendant le week-end de Pentecôte.

Jean Aerts

Comme le faisait remarquer Marcel Denis, responsable du Challenge du Brabant Wallon, à l’issue d’un jogging qui s’était récemment terminé dans la plus grande confusion, avec des joggeurs déboulant à l’arrivée de partout et surtout d’où on ne les attendait pas, l’organisation d’un jogging ne s’improvise pas. Jean Aerts, dossard numéro 1 du Challenge du Brabant Wallon, et les Anti-Lob Runners savent y faire : grâce leur en soit rendue !

En parlant de grâce, comment manquerait-on de signaler le succès d’Arlette Bébé dans sa catégorie d’âge, peu de temps après qu’un autre membre du GAL (Groupe Allure Libre) du Racing de Bruxelles, Raymond Rasquin, ait terminé dans sa ville natale de Strasbourg, son centième marathon, à l’âge de 84 ans. Au RCB, l’on cultive l’esprit « Forever Young » de Marathonien de coeur et d’esprit. Bravo les champions!

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Marathoniens, marathoniennes : dernières destinations marathons 2012 !

Marathonien de coeur et d’esprit – 176 pages, 12,50 € – Texquis

Ce dimanche 4 novembre, figurent au programme des marathoniens, le New York City Marathon (dont les organisateurs ont confirmé qu’il aurait bien lieu malgré le passage meurtrier et dévastateur de l’ouragan Sandy), le Marathon des Alpes-Maritimes (avec départ à Nice, sur la Promenade des Anglais, et arrivée à Cannes, sur la Croisette) et le Rursee Marathon, le long du lac éponyme à Einruhr, dans la région d’Aix-la-Chapelle (Aachen) et de Montjoie (Monschau) en Allemagne.

Le Rursee Marathon est une course nature qui s’inscrit dans la tradition de celles de Siebengebirge, Bad Arolsen et Monschau qu’évoque Marathonien de coeur et d’esprit. La course principale du Rursee est accompagnée, pour ceux qui doutent de leur endurance ou relèvent de blessure, d’une course sur 10 Miles qui traverse la lac avant de rebrousser chemin.

Le dimanche d’après, 11 novembre, sont prévus l’Athens Classic Marathon et l’Istanbul Eurasia Marathon. C’est aussi à cette date que la 27ème édition des « 4 Cimes » sillonnera le beau Pays de Herve sur 33 kilomètres rehaussés de dix-sept côtes, au départ de Battice. Pour tous ceux qui n’ont jamais couru un marathon, les « 4 Cimes du Pays de Herve » en constitue un avant-goût et une préparation de choix ! L’inscription à cette belle course est gratuite et les concurrents se voient offrir en sus, à l’arrivée, les services de kinésithérapeutes de la Haute Ecole de la Province de Liège ainsi qu’une délicieuse collation au fromage de Herve et au sirop de Liège !

Le dimanche 18 novembre, ce seront le Marathon Divina Pastora de Valence et le Marathon de Turin ainsi que, pour les plus intrépides, le Bangkok Marathon, trois événements auxquels il est encore possible de s’inscrire à l’heure de la mise en ligne de cette article.

Suivront, le dimanche 25 novembre, le Firenze Marathon, le Marathon de La Rochelle Serge Vigot et le Marathon Donostia – San Sebastian ainsi que trois marathons disputés le même jour au Japon (Osaka, Kobe, Mont Fuji). Il est vrai que la population du Japon s’élève à environ 130 millions de personnes et que la culture de la course à pied y est omniprésente et entretenue par une dévotion à l’égard de l’écrivain Haruki Murakami. Notre site se réfère à l’écrivain japonais dans la présentation du livre Marathonien de coeur et d’esprit (double-cliquer sur le lien surligné en rouge) et sur le blog.

Au programme de décembre 2012, apparaissent les Marathons de Lisbonne et de Malaga (dimanche 9 décembre) et le Marathon de Pise (dimanche 16 décembre) en plus d’une série de destinations plus exotiques (Inde, Costa Rica, Îles Cayman, Macao, Fukuoka, Singapour, Panama, Shanghai, Philippines, Taiwan, Brésil, Egypte). S’y ajoutent deux marathons nature dont question précédemment : le Twistesee-Adventsmarathon à Bad Arolsen (samedi 1er décembre) et le Siebengebirgsmarathon à Aegidienberg (9 décembre). En bref, il y en a encore pour toutes les envies et tous les budgets. Si l’une de ces destinations a inspiré ou inspire les lecteurs de cet article, qu’ils n’hésitent pas à se manifester via l’onglet de contact du site.

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Challenge Vals et Châteaux – 11ème Jogging du Val de Biesme (27.10.2012)

Jogging du Val de Biesme à Roselies

La Biesme est un superbe et paisible ruisseau d’une quinzaine de kilomètres. Ce sous-affuent de la Meuse se jette dans la Sambre à Aiseau-Presles dont fait partie Roselies, village-étape du Challenge Vals et Châteaux en ce samedi 27 octobre, au départ du hall « Sambrexpo », à proximité de la maison communale d’Aiseau-Presles.

Souvenir des Amériques

La maison communale fut connue comme « l’Hôtel du Panama » lorsque le charbon constituait une richesse et que le bâtiment abritait le siège du charbonnage. A leur retour d’Amérique où ils avaient travaillé au percement du Canal de Panama, des ouvriers farciennois avaient assimilé les baraquements du charbonnage à ceux dans lesquels ils avaient vécu à Panama. Le nom en a subsisté.

Force et joie de vivre dans la montée de la Belle Motte…

Les Amériques ne sont jamais loin. Le départ de la course du jour ne fut-il pas donné dans la rue du Président J.F. Kennedy ? En outre, le cours de la Biesme elle-même fut déjà dévié bien auparavant pour faciliter la construction des Glaceries Sainte-Marie d’Oignies qui produisirent, notamment, les vitres de l’Empire State Building de New York. Le génie industriel belge n’est pas mort : un ami californien se réjouissait dernièrement de ce que la tuyauterie en matière plastique de sa piscine soit de fabrication belge et non chinoise ! Puisse le politique laisser s’épanouir cet esprit d’industrie et de commerce plutôt que de le décourager et le faire s’enfuir sous d’autres horizons…

…à travers champs…

Les organisateurs de la 11ème édition du Jogging du Val de Biesme (l’Echevinat des Sports pour Tous, l’Union Athlétique Châtelinau et Fleurus Athlétisme) avaient annoncé un parcours vallonné, longeant la Biesme, traversant les Bois de Zeulies et de Ventelle et comportant des portions de parcours « généralement interdites d’accès », et avaient promis des sensations de force et de joie de vivre dans la montée de la Belle Motte par le sentier.

…le long des bois

Deux distances – 12 km 540 et 7 km 540 – figuraient en principe au programme de cette 17ème manche du Challenge Vals et Châteaux 2012. Rares furent les coureurs qui n’y rajoutèrent pas de un à deux kilomètres. Comme le disait le dépliant de la course, avec une malicieuse prescience : « Et tant bien même, le seul décor vaut le détour ». Le décor était somptueux et des détours il y en eut. Faute à l’absence d’un signaleur à un tournant fatidique (à moins que ce ne soit la crainte de braver l’interdit de pénétrer dans les bois à l’approche de l’Halloween?), pour de nombreux coureurs, la distance principale se rapprocha de la longueur de la Biesme et la petite distance se rallongea de même.

Alexandre et Myriam, Ironman et Ironwoman (Gravelines 2012)

Peu importait finalement à ceux qui participaient à cette belle ballade en parfaits touristes, armés de leur Leica et gratifiés de l’agréable conversation d’une sémillante compagnie. Ils se seraient même réjouis de remonter la Biesme jusqu’à sa source à Oret, de repasser une troisième fois par la Belle Motte et d’éprouver jusqu’à ne plus pouvoir ses fortes et joyeuses sensations. Quant aux trois premiers effectifs et présomptifs de chaque distance (50 € – 30 € – 20 €) et aux lauréats des catégories d’âge, force est d’imaginer qu’ils aient été moins en joie à l’arrivée. Si justice n’a pu leur être rendue, il reste à espérer pour eux que du moins la chance leur a souri à l’heure de la tombola.

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Les Crêtes de La Hulpe – 31ème édition (21.10.2012)

Sur la ligne de départ des Crêtes de La Hulpe

Les Crêtes de La Hulpe en étaient ce dimanche à leur 31ème édition. Elles constituent la preuve de ce qu’une course peut vivre hors challenge et qu’elle ne nécessite pas des bénévoles à chaque tournant, pour autant, bien sûr, que le parcours soit, d’une part, attrayant (en Forêt de Soignes et dans le Parc Solvay) et, d’autre part, bien fléché (écologiquement à la chaux dans les bois). Personne ne s’y était trompé : la course avait attiré plusieurs centaines de partants dont Catherine Lallemand, victorieuse chez les dames et par ailleurs championne de courses de montagne et lauréate des 20 Km de Bruxelles.

Kuristo et fiers de l’être depuis 25 ans

Les Crêtes, ce sont, en principe, 16,7 kilomètres agrémentés de sept côtes : la Côte des Névelaines, la Pente Semal, la Côte du Roi, la Côte Sainte-Corneille, la Côte de la Meute, la Côte Joséphine et la Côte du Champ des Motte. « En principe », car, après avoir été rallongées d’un petit tour de chauffe et de décantage en forme de rectangle dans La Hulpe même pour en fêter le trentième anniversaire en 2011, cette fois les Crêtes de la Hulpe ont été raccourcies pour des raisons d’impraticabilité du mur habituellement situé après l’Obélisque (si l’on a bien saisi l’annonce faite via une sono un peu défaillante et submergée par le brouhaha des joggeurs sur la ligne de départ). Laissons la différence de distance à l’appréciation de chacun, cinq cent mètres pour les uns, un bon kilomètre pour d’autres. Sauf erreur, l’on a perdu Joséphine (la côte!) dans l’aventure !

Pente Semal

A l’approche de l’heure du départ, 11 heures, le thermomètre affichait 14° C et le pare-brise se décorait de quelques gouttelettes dont l’on ignorait s’il s’agissait de pluie ou de bruine, l’été indien se montrant saharien, capricieux et imprévisible en cette fin d’année. A ces 14° C de l’extérieur, s’ajoutaient bon nombre de degrés supplémentaires dès que l’on pénétrait dans la salle où s’effectuait la remise des dossards, avec une file de plusieurs dizaines de mètres devant la table des inscriptions du jour et d’une bonne dizaine de mètres devant celle des pré-inscrits. Prirent-ils tous le départ en même temps ?

A l’approche de la Côte du Roi

Le départ se donnait devant l’Ecole communale de La Hulpe, dans la bien nommée Avenue des Combattants que l’on descendait jusqu’à l’église où l’on virait à droite pour aborder une descente rapide et apercevoir ces hauts-lieux de la commune que sont le terrain de football, le Delhaize, le Quick et la station-service Lukoil. C’est après que le parcours devient vraiment bucolique et enchanteur : d’ailleurs, les joggeurs l’ont bien compris qui se regroupèrent tous, à vrai dire contraints et forcés par un étranglement, avant d’attaquer les « Névelaines ».

En Forêt de Soignes

S’ensuivait une succession de sentiers et chemins campagnards ainsi que de voies secondaires à travers de paisibles hameaux aux confins de la commune avant de pénétrer dans la Forêt de Soignes et de retrouver d’autres sentiers et chemins, aux parures et senteurs automnales, que l’on quittait avec regret – « déjà !? » s’exclama un joggeur – en sortant du Parc Solvay pour remonter la nationale sur quelques centaines de mètres avant de bifurquer à droite et d’attaquer la dernière difficulté du jour, la Côte du Champ des Mottes, longue d’environ un kilomètre dont seule l’entame est un peu raide.

Dans le Parc Solvay

Ces Crêtes de La Hulpe avaient été précédées, la veille, par la soirée très réussie de remise des prix du Challenge du Brabant Wallon à laquelle assistaient un demi-millier de challengers ravis du savoureux repas servi gracieusement par le comité d’organisation présidé par Marcel et Patricia Denis et tout aussi ravis, d’après les échos sur Facebook notamment, des superbes cadeaux dont furent gratifiés ceux et celles qui avaient terminé huit des dix-huit joggings au programme du challenge. 2012 fut incontestablement un grand cru pour le Challenge du Brabant Wallon, couronné d’un fort bel engouement à chaque épreuve. La reprise du Challenge du Brabant Wallon est prévue le 26 janvier 2013 à Nivelles. Pour vous aider à patienter, l’Antilob organisera son traditionnel Enfer de Céroux (10,8 km vallonnés), le samedi 3 novembre 2012, à 15 heures, et le Sport Pour Tous Wavre vous proposera la Maca Corrida (7,5 km plats) au départ du Centre sportif de Wavre, le samedi 15 décembre 2012, à 19 heures 30.

Debriefing automnal

Pour beaucoup, les Crêtes de La Hulpe s’inscrivaient dans le cadre de leur préparation à un prochain marathon. Aux dernières nouvelles, ce sont le Marathon de Venise et le Frankfurt Marathon (28 octobre 2012), le Marathon des Alpes-Maritimes Nice-Cannes et le New York City Marathon (4 novembre 2012), le Marathon de Florence et le Marathon de La Rochelle (25 novembre 2012) qui ont les faveurs de la communauté belge francophone des joggeurs.

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Challenge de la Ville de Namur à Flawinne – Le Jogging des Gozettis (14.10.2012)

Nathalie, figure emblématique du Challenge de la Ville de Namur

En ce dimanche où tout le monde avait sorti la voiture, y compris apparemment certains qui n’en avait plus l’usage depuis un certain temps, Marathonien de coeur et d’esprit avait fait élection du Jogging des Gozettis, antépénultième manche du Challenge de la Ville de Namur à Flawinne, comme escapade du week-end.

Quelques instants avant le départ

Drève Flovana

Depuis la fusion des communes il y a 35 ans, Flawinne, village de quelque quatre mille quatre cent habitants en bord de Sambre, a intégré la Ville de Namur, capitale de la Région wallonne. Connue notamment pour ses casernes et ses commandos ainsi que pour son club de foot, le Standard, voisin de l’Etoile Rouge de Belgrade (cela ne s’invente pas!), Flawinne aurait des origines remontant à la préhistoire. Une étymologie rapproche le nom du village de la découverte de la tombe d’un citoyen romain du nom de Flavinius (ou Flavianus). Les Romains s’établirent à la faveur de la conquête de Jules César et leur présence fut attestée par la découverte de nombreuses pièces de monnaie datant des deux premiers siècles de notre ère.

Le château et ses murailles

C’est par une température inférieure à 10° C que les 169 conquérants du jour, dont certains s’étaient emmitouflés comme en plein hiver, prirent le départ. Les organisateurs de cette sympathique manifestation avaient eu la judicieuse initiative de reporter leur épreuve du matin à l’après-midi en raison des élections.

De la Sambre toute proche, l’on ne vit pas grand chose car l’ingénieux parcours formait, au départ du centre sportif local, une sorte de « huit » vallonné d’environ dix kilomètres et utilisait au mieux la cartographie du village. Il empruntait des chemins à travers la campagne et le Bois de la Flache et, à l’aller et au retour, il longeait la Drève Flovana et les murailles du Château de Flawinne, les portions de tarmac étant ainsi fort réduites.

Dans le Bois de la Flache

Compte-tenu des abondantes averses de pluie de la veille, ce fut aussi un petit miracle qu’il n’ait pas fallu chausser des bottes de sept lieues pour franchir les flaques et passages boueux. Le temps sec et ensoleillé du matin avait permis à la terre d’absorber le trop plein. Les tronçons plus gras n’entravèrent guère la progression des concurrents comme en témoignent les performances chronométriques des meilleurs et personnelles de quelques autres se contentant de courir et ne jouant pas au photographe amateur…

Quant au nom du jogging, il provient de ce que l’on surnomme les habitants de Flawinne « les Gozettis », du fait que c’est à Flawinne que l’on dégusterait les meilleurs spécimens de cette spécialité culinaire namuroise, les gosettes aux fruits!

Le livre Marathonien de coeur et d’esprit (12,50 € pour 176 pages d’une impression soignée) comportent des récits personnels sur neuf marathons phares en Europe (Rome, Madrid, Copenhague, Berlin, Lisbonne, Barcelone, Paris, Siebengebirge – dans les Hautes Fagnes allemandes – et Las Palmas de Gran Canaria) ainsi qu’un regard sur trente participations consécutives aux 20 Km de Bruxelles. Il peut être acheté directement chez l’éditeur Texquis en double-cliquant sur le lien ici!

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Challenge Condruzien à Ombret – Le Jogging des Poudingues (07.10.2012)

Jogging à Ombret au départ de l’école communale

A 10 heures par un dimanche d’automne, la Vallée de la Meuse était encore endormie dans les brumes du matin. Les coureurs ne l’étaient pas, qui se retrouvaient en bon nombre à Ombret (section de la commune d’Amay).

Avec Carine, Zélie et Eric aux commandes, le Jogging des Poudingues, l’antépénultième manche du Challenge Condruzien 2012, est une affaire familiale soigneusement rodée qui tourne bien.

Reconnaissance de la première côte, avant le départ de la course

Après un premier kilomètre de chauffe, il fallait monter en régime pour attaquer une première côte de quelques centaines de mètres, destinée à réveiller ceux qui ne l’auraient pas encore été tout à fait malgré la température ambiante de saison. Par environ 10° C, le long était soudain revenu à la mode. Cette première difficulté débouchait, dès le deuxième kilomètre, par un chemin escarpé, sur le Bois de Bellegrange que l’on ne quitterait plus jusqu’à un peu moins d’un kilomètre de l’arrivée.

Dans l’intervalle, au km 3, se présentait une seconde côte d’une longueur de quatre kilomètres et à l’entame costaude (plus de 10% de pente). Aux prises avec un dénivelé positif total de deux cents mètres, le peloton ne manqua pas de s’étirer. Cela ne s’avérait pas absolument nécessaire. En effet, les chemins forestiers étaient larges pour la plupart, fléchés de manière bien visible et très praticables, à condition de prêter un minimum d’attention à l’endroit où l’on posait les pieds et d’éviter de partir en dérapage incontrôlé. Certes, il y avait aussi la concurrence d’une randonnée en VTT qui empruntait certaines portions du parcours du jogging.

Après le passage des roches sédimentaires qui confèrent leur nom au Jogging des Poudingues, l’on récupérait en vitesse de croisière pendant un kilomètre sur un plateau, sous les premiers rayons du soleil, avant d’embrayer la surmultipliée pour une descente de quelque quatre kilomètres qui prenait des allures assez sportives au 11ème kilomètre, à moins, pour les plus prudents, d’user du frein moteur. La distance totale s’élevait à 12,5 kilomètres.

“Z” pour Twinzy by Heyne

Ayant laissé aux participants l’occasion de se rafraîchir dans les douches de fortune dressées de part et d’autre du préau de l’école communale d’Ombret ainsi que de se désaltérer dans la salle des fêtes attenante, Carine et Zélie conclurent la journée par une remise des prix et un tirage de la généreuse tombola bien enlevés, commençant par la remise d’un prix au dernier arrivé, une manière de rappeler à chacun la citation de Pierre de Coubertin : « L’important, c’est de participer », ce que les G.O. du jour eurent sans doute espéré de la part de tous ceux et de toutes celles qui étaient censés prendre place sur le podium pour y recevoir un prix en raison de leur performance sportive.

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Les 20 Km de la Forêt de Beloeil – Challenge ACRHO à Stambruges (06.10.2012)

Près de 600 participants

Retour de Marathonien de coeur et d’esprit sur les routes du Challenge ACRHO (Amicale des Courses sur Routes du Hainaut Occidental) pour les 20 Km de la Forêt de Beloeil qui figurent parmi les plus belles courses de Wallonie mais aussi les plus humides si l’on en juge par l’expérience personnelle de l’auteur qui y a pris part à plusieurs reprises. Le 6 octobre 2012 n’a pas failli à la tradition. Il fut arrosé. L’on aurait pu craindre le pire si ce n’est que la pluie drue et persistante de la matinée cessa miraculeusement l’après-midi et épargna les coureurs.

En route pour les bois

En outre, bien que dessiné principalement en forêt, le parcours est constitué de chemins larges et stabilisés, certes parsemés de quelques flaques mais il était relativement aisé de les contourner si l’on ne souhaitait pas passer au travers, s’en remplir les baskets et éclabousser ses compagnons de route.

A l’entrée des bois

Le départ fut donné comme d’habitude sur le grand carrefour à proximité du gymnase de la rue Bernard Hecquet. Dès le 3ème kilomètre, les concurrents entraient dans la Forêt de Beloeil et ils ne quittaient pratiquement plus les bois jusqu’à quelques hectomètres de l’arrivée lorsqu’ils rejoignaient le canal Blaton-Ath au 19ème kilomètre, après avoir longé la réserve naturelle de la Mer de Sable entre les 17ème et 18ème kilomètres.

En préparation d’un prochain marathon

Le point le plus remarquable de cette agréable promenade forestière était le Château de Beloeil que l’on eût dû apercevoir entre le kilomètre 6 et le kilomètre 7, par-delà l’Etang de la Canarderie. Le magnifique édifice, propriété des Princes de Ligne depuis le XIVème siècle, fut malheureusement soustrait à la vue des coureurs par la bruine.

Le Château de Beloeil dans la brume

Mais, si le château fait aujourd’hui encore l’actualité en raison notamment des journées musicales qui s’y déroulent pendant l’été, comment ne pas associer à Beloeil l’un de ses plus illustres citoyens, Edouard Joseph Louis Empain qui y naquit en 1852, il a 160 ans, presque jour pour jour, d’un père instituteur ne disposant pas du moindre diplôme mais sachant lire, écrire et compter, et d’une mère elle aussi de condition modeste. Aîné d’une famille de sept enfants et peu disposé aux études, Empain, entrepreneur, industriel et financier autodidacte, se consacra notamment à la création de transports en commun en Belgique et dans divers pays, jusqu’en Chine, à une époque où il ne suffisait pas de prendre l’avion pour s’y rendre. Il construisit aussi le métro de Paris et en assura l’exploitation jusqu’en 1945. A une semaine d’être appelé à élire de nouveaux représentants, ne devait-on pas se demander pourquoi notre pays ne suscite plus de vocations aussi extraordinaires, génératrices d’emplois et de richesse nationale ?

Le Pont du Calvaire aux Ecacheries

Nombre de concurrents prirent le départ des 20 Km de la Forêt de Beloeil dans le cadre de leur préparation à un prochain marathon. Le Marathon de Bruxelles de ce dimanche 7 octobre 2012 sera notamment suivi du Marathon d’Eindhoven et du Marathon de Cologne, le 14 octobre, du Marathon d’Amsterdam, le 21 octobre, du Marathon de Venise, du Marathon de Francfort et du Marathon de Lausanne, le 28 octobre, tous fort prisés par les Belges.

Retour via le chemin de halage du canal Blaton-Ath

Les marathons les plus cités dans le peloton pour le mois de novembre furent le Marathon Nice-Cannes (le 4 novembre), le Marathon d’Athènes (le 11), le Marathon de La Rochelle et le Marathon de Florence (le 25). Pour les marathoniens qui entendent terminer l’année en beauté, sous un climat en principe plus clément que chez nous, le calendrier de décembre comprend le Marathon de Malaga et le Marathon de Lisbonne (le 9 décembre) et le Marathon de Pise (agréé AIMS – Association of International Marathons and Distance Races, le 16 décembre).

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Challenge Condruzien à Fraiture – Li Binamêye des d’Zys (29.09.2012)

A l’approche de la Tige de l’Herberain, d’où naquit la légende des d’Zys

Avec Li Binamêye des d’Zys, le Challenge Condruzien proposait une fois encore à ses aficionados une course méritant le label « 3 étoiles » pour son caractère scénique et la qualité de l’organisation. Au vu du nombre de signaleurs et de préposés aux ravitaillements, ce devait être tout le village qui s’était mobilisé! Que tous, organisateurs et bénévoles, trouvent ici l’expression renouvelée d’une sincère gratitude.

Attention louable compte-tenu de la distance principale, les d’Zys avaient programmé un circuit de 9,3 km « à courir en famille » (il attira 85 participants) et un parcours plat de 3,8 km « pour les enfants et les jeunes joggeurs ». Parmi les 39 participants de ce dernier s’étaient néanmoins glissés quelques vétérans : «  Quand on aime, on a toujours 20 ans ! », comme le chantait Antoine au temps des chemises à fleurs.

D’un bois à l’autre…

L’épreuve principale consistait en une découverte vallonée de Fraiture-en-Condroz et de ses environs sur 19,5 km au départ de l’école communale dans la rue de Liège. Elle réunit 188 concurrents.

Une lombalgie particulièrement douloureuse contraignit votre aimable chroniqueur à marcher plusieurs jours durant comme un canard cette semaine sur un salon professionnel en Allemagne et à se faire traiter à son retour par sa kinésithérapeute (dont il faut espérer qu’elle ne lise pas ces lignes avant la nouvelle séance prévue pour ce lundi).

Le mal de dos est, paraît-il, le mal du siècle et la médecine classique n’arrive pas à elle seule à le soulager. La participation aux 19,5 km de Li Binamêye des d’Zys s’en trouva remise en question jusqu’au dernier moment, même et surtout après quelques foulées d’essai qui attisèrent aussitôt les douleurs, une fois sur place. Le soleil rayonnant, les environs verdoyants et la compagnie d’autant plus charmante que vous vous rapprochez de l’arrière du peloton emportèrent finalement la décision.

…parfois esseulés, tous courageux

Après un premier kilomètre en descente à refaire l’Avenir avec Pierre et à taquiner Hélène qui portait à la ceinture un maxi-bidon de boisson énergétique, les d’Zys vous emmenaient sur une première côte d’environ deux kilomètres à travers la Tige de l’Herberain. C’est dans ce bois que se cacha le meurtrier d’un notable ayant cherché à abuser de sa femme et que naquit, au XIXe siècle, la légende du D’Zy, du nom wallon de l’orvet, petit reptile insaisissable de nos bois et forêts.

A l’entrée de Tavier

Au sortir de ce bois commençait une descente d’un kilomètre vers Ellemelle d’où l’on remontait vers le Bois Thier Renson pour rejoindre, par la suite, celui du Moulin, à hauteur duquel l’on atteignait l’un des points le plus bas du parcours. Après une petite bosse de deux kilomètres à cheval sur le dixième, moitié en montée, moitié en descente, l’on attaquait, à partir du onzième kilomètre, la remontée vers Fraiture qui empruntait la voie romaine et de larges chemins dans le somptueux Bois des Gottes.

Le long de la voie romaine

Les douleurs lombaires s’estompant miraculeusement au fil des kilomètres (thérapie de choc(s) s’il en est !), un rythme plus soutenu permit de remonter quelques sympathiques concurrents et avenantes concurrentes, poursuivant courageusement leur chemin, parfois esseulés, et méditant dans la quiétude de cette fin d’après-midi. La quiétude, n’est-elle pas, comme l’écrivit la romancière Colette, le bien de ceux qui ont à jamais choisi une part de leur destin et rejeté l’autre ?

Dimanche prochain, 7 octobre, à 10 heures 15, le Challenge Condruzien fera étape à Ombret pour le Jogging des Poudingues.

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Challenge Hesbignon à Waremme – La WAC’remmienne (23.09.2012)

Mercredi 10 heures 15. Marseille. Le vol en provenance de Charleroi atterrit sans encombre, après avoir été un peu balloté lors de son approche finale par un vent soutenu ayant obligé le pilote à rectifier plusieurs fois la trajectoire de l’appareil. Le Boeing 737-800 de la compagnie irlandaise à bas prix était bondé. Les passagers ne tenaient manifestement pas rigueur à la compagnie des propos parfois outranciers de son inénarrable Directeur Général, ni du fait, relaté par la presse, que les réservoirs de ses avions ne seraient pas suffisamment remplis lorsque ces derniers sont détournés de leur destination prévue en raison de circonstances imprévisibles comme ce fut récemment le cas à Madrid. S’il subsistait le moindre soupçon de rancune, le soleil qui inondait le tarmac le dissipa.

Belle bouillabaisse

Dans cette métropole cataloguée par un magazine français comme la « ville perdue de France » en raison des règlements de compte meurtriers qui y ont émaillé ces dernières semaines, pouvait commencer, par 30° C, une journée de rendez-vous ponctués de déplacements en taxi, métro et tram pour les uns, de farniente estival pour les plus heureux. Les ASICS Racer étaient cette fois restées à la maison. En lieu et place d’une séance d’entraînement autour du Vieux Port avait été programmée une bouillabaisse. Ah ! voilà une belle idée pour la création d’un restaurant chic et choc au bord du Bocq (ou du Geer ou d’une autre rivière, il va sans dire). L’on ferait venir le congre, la vive, la rascasse et le grondin directement du marché de Rungis dans la journée pour servir le soir avec un vin nerveux de Cassis ! Si quelqu’un connaît une adresse, qu’il se manifeste ici! Avouez que cela changerait du traditionnel pain-saucisse moutarde-ketchup arrosé d’une Leffe ou d’une Kriek !

Dimanche 10 heures 15. Waremme. Le relief et la température ont changé. Le WAC (Waremme Amis Courses) proposait pour la deuxième édition de son épreuve comptant pour le Challenge Hesbignon, un parcours essentiellement plat de dix kilomètres, propice à la performance chronométrique. A cet égard et sur ce type de parcours, il n’y a pas vraiment d’autre tactique que de partir vite, tenir bon et terminer fort.

Belle WAC’remmienne

La température avoisinait les 10° C lorsque les participants débarquèrent de leurs voitures. Ces derniers étaient en bon nombre et ne tenaient manifestement pas rigueur aux organisateurs du Challenge Hesbignon de ce que l’eau bouillait à Villers-le-Bouillet ou de ce qu’ils aient failli se faire trucider lors du jogging des Biwacks à Petit-Waret ! Courageux mais pas téméraires, certains joggeurs crurent toutefois opportun, au moment du départ, de se renseigner sur la présence de gardes-forestiers dans le parc traversé du 5ème au 7ème kilomètre. Le maître de cérémonie du jour les rassura sur la sérénité de l’endroit et assura pour le reste une organisation irréprochable à cette épreuve dont l’arrivée se jugeait à l’intérieur même du centre sportif de Waremme où les concurrents bénéficiaient de vestiaires et de douches chaudes.

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La Marchoise – Challenge Condruzien à Marche-en-Famenne (15.09.2012)

King Charles, compagnon cavalier

A la descente du TGV à la gare de Lyon Part Dieu, destination d’un déplacement professionnel de deux jours dont l’aller fut accompagné d’un ravissant épagneul nain cavalier King Charles, il régnait, mardi, une température de 30° C. Le temps d’un premier rendez-vous d’affaires, de gros nuages noirs s’étaient agglomérés dans le ciel et Lyon ne tarda pas à être submergée par de violents orages et des pluies abondantes. Les ASICS Trainer restèrent au fond du sac de voyage et la sortie d’entraînement dans le parc urbain de la Tête d’Or (ouvert en 1857 et contemporain du Central Park de New York, aujourd’hui paradis d’une foule de joggeurs) fut remplacée par une visite à « Mon Bistrot à Moi », un restaurant jeune et agréable d’un excellent rapport qualité-prix dans le quartier des Brotteaux (non loin de la gare de Lyon Part Dieu).

La salade bressane (des foies de volaille sautés servis sur des bouquets de mâche et des fonds d’artichauts cuits, accompagnés d’une vinaigrette parfumée à la moutarde et au citron et allongée d’une cuillère à café de cognac et de porto), la pièce de boeuf saignante aux girolles et le tiramisu aux framboises ainsi qu’un verre de vin blanc et un autre de vin rouge du Rhône ravivèrent les idées de création d’entreprise qui avaient germé pendant la traversée de Spontin pour se rendre au fil du Bocq au jogging d’Evrehailles (Challenge Delhalle), le samedi précédent.

Institut Sainte-Julie, adresse du jour à Marche-en-Famenne

C’est dans le même état d’esprit plaisir, nature et entreprise que Marathonien de coeur et d’esprit – excusez le détour, on y arrive ! Mais qui vous avait dit que le livre ne parlait que de course? – avait choisi la Marchoise (Challenge Condruzien et Challenge Famenne-Ardenne) comme course de la semaine. Les attentes étaient grandes. En effet, Test Achats a classé Marche-en-Famenne première ville de Wallonie et sixième de Belgique (derrière Bruges, Hasselt, Louvain, Genk et Gand) parmi les villes où il fait bon vivre et la Marchoise était organisée par le club Trail Attitude Famennoise, toute une philosophie en soi.

La Marchoise, km 1

La Marchoise fait incontestablement partie de ces courses trois étoiles (« valant le déplacement », suivant le système de cotation du guide gastronomique bien connu) qui font du Challenge Condruzien le challenge de courses à pied sans doute le plus scénique de Wallonie. En plus d’avoir prévu un vaste parking, des vestiaires avec douches, une petite restauration et une généreuse tombola, Etienne et son bataillon orange de Trail Attitude Famennoise avaient soigneusement balisé un parcours nature exigeant et de toute beauté sur 12 km 300 d’une dénivellation positive de 200 mètres à travers bois et campagne. Au moment de déguster les fruits de la région offerts à l’arrivée, nombreux furent les participants – 245 sur la grande distance et 77 sur les 5,1 km – à exprimer leur ravissement.

La Marchoise, km 2

La recherche d’opportunités entrepreneuriales dans la première ville de Wallonie où il fait bon vivre fut remise à une prochaine visite car, le départ de la course ayant été donné à 18 heures, après la dernière Chouffe du jour à parler Corrida du Beaujolais Nouveau (16.11.2012), 10 Miles de la Chandeleur et Trail Grimace du Grand-Georges avec Etienne et sa charmante Catherine de Russie, Marche-en-Famenne était déjà passablement endormie.

La prochaine manche du Challenge Condruzien de jogging sera Li Binamêye des d’Zys, le samedi 29 septembre 2012 à 16 heures 30, à Fraiture-en-Condroz. Trois distances figureront au programme: 19 km 500, 9 km 300 et 3 km.

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