A deux semaines du Marathon de Berlin, quelques statistiques allemandes

Posté le 12 septembre 2014 par Thierry Godefridi — Aucun commentaire ↓

Avec ses 36.542 finishers, la 40e édition du Marathon de Berlin domina, l’an dernier comme depuis des années, la scène marathonienne en Allemagne. Elle fut aussi marquée par un nouveau record du monde sur marathon (2:03:23), le cinquième consécutif à être établi dans la capitale allemande.

Le Marathon de Hambourg (dont l’édition 2014 a fait l’objet d’un compte-rendu sur ce blog, avec ses 11.449 finishers en 2013) et le Marathon de Francfort (11.009) suivaient le Marathon de Berlin à bonne distance, plus loin encore le Marathon de Munich (6.463) et le Marathon de Cologne (5.129 finishers dont votre auteur marathonien favori qui vous l’avait commenté). Les marathons de Düsseldorf (2.964), Schmiedefeld (« GuthMuths-Rennsteiglauf », 2.872), Münster (2.140), Hannover (1.533), Dresden (1.366) complétaient le top 10 des marathons disputés en 2013 en Allemagne.

Plus de la moitié (50,41%) des coureurs résidant en Allemagne et ayant participé à un marathon en Allemagne en 2013 l’ont terminé en moins de 4 heures et près de la moitié de ce groupe (soit 24,28% du total des finishers) ont franchi la ligne d’arrivée dans des temps situés entre 3 heures 40 min et 4 heures. Les deux autres plus importants groupes sont ceux des coureurs qui ont terminé respectivement entre 4:00:00 et 4:20:00 (17,9% du total) et entre 3:20:00 et 3:40:00 (15,91%). Moins de 3% des finishers allemands ont couru en moins de 3 heures et un dixième seulement (10,21%) en moins de 3:20:00. Seuls quatre coureurs résidents allemands avaient couru en moins de 2 heures 20.

Ces statistiques restent d’actualité en 2014 : la moitié des arrivants en moins de 4 heures et 24% du total entre 3:40:00 et 4:00:00, la plus grande « catégorie » sur base du chrono.

Les cinq meilleures performances absolues de 2013 sur marathon en Allemagne ont été établies par des Kényans : Wilson Kipsang (2:03:23, record du monde, Berlin), Eliud Kichoge (2:04:05 à Berlin et 2:05:30 à Hambourg), Vincent Kipruto (2:06:15 à Francfort) et Mark Kiptoo (2:06:16 à Francfort où ce dernier avait donc terminé à une… seconde du vainqueur!).

Les records du Marathon de Berlin sont détenus par le Kényan Wilson Kipsang, déjà cité ci-dessus et recordman du monde, et par la Japonaise Mizuki Noguchi (2:19:12 en 2005). La Britannique Paula Radcliffe détient les deux records du monde féminin, 2:15:25 depuis 2003 sur course mixte (peloton mélangé hommes et femmes) et 2:17:42 depuis 2005 sur course exclusivement féminine.

En 2013, près de 60.000 participants représentant 119 pays s’étaient inscrits au Marathon de Berlin et aux épreuves connexes. En faisaient partie 6.298 « roller skaters » dont le Belge Bart Swings qui s’imposa en 59:28. (Swings termina quatrième sur 5000 m et cinquième sur 10.000 m en patinage de vitesse aux Jeux Olympiques d’Hiver de 2014.)

Le Marathon de Berlin 2014 aura lieu le dimanche 28 septembre.

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Challenge Delhalle – Descente de la Lesse 2014 : 1244 finishers

Posté le 31 août 2014 par Thierry Godefridi — Aucun commentaire ↓

Souvenez-vous de cette rengaine de Bob Dylan : “And it’s a hard, it’s a hard, it’s a hard, it’s a hard, it’s a hard rain’s a-gonna fall“. La pluie transfigura le parcours de la Descente de la Lesse, antépénultième manche du Challenge Delhalle 2014, qui s’est déroulée dimanche de Houyet à Dinant. Par endroits, l’on eût dit que la rivière avait subrepticement quitté son lit la nuit d’avant pour laver la roche, mettre à nu les racines, imprégner le parcours de boue et le joncher de flaques parfois étendues et profondes, même là où de mémoire de descendeur de Lesse il n’y en avait jamais eu auparavant, comme au début de la montée dans le domaine privé de Walzin par exemple. Mais voilà, s’il est bien une chose sur laquelle les organisateurs d’un événement sportif, aussi exceptionnel soit-il, n’ont aucune prise, c’est la météo.

L’époque est toutefois loin où le journaliste américain James Gleick s’inspirait d’exemples météorologiques pour vulgariser la Théorie du Chaos (et de l’incertitude). Désormais, sous nos latitudes, l’on sait plus ou moins quel temps il fera, deux semaines à l’avance. Les organisateurs de l’ARCH, dont le souci de communication régulière et à bon escient, par courrier électronique et sur Facebook, est éminemment louable, avaient donc recommandé aux 1 400 inscrits à la Top Lesse et la Lesse ’13 de se chausser comme pour un trail.

Esprit « trail » quand tu nous tiens (à coeur) ! (« Coeur-esprit », tu saisis, tu saisis, dirait Jean Luc Sttellla Fonck !) Sans doute cette recommandation concernant les chaussures trail ne consistait-elle finalement qu’en un lapsus de type freudien. Les organisateurs ne nous avaient-ils pas concocté un petit sentier tressautant rive gauche, tout de glisse, roc et racine, nous obligeant à crapahuter en bord de Lesse sur environ deux kilomètres au lieu de nous laisser gentiment dérouler sur du tarmac juste avant de rejoindre la Meuse ? Ne nous disent-ils pas bénignement que le cours de la Lesse, cette eau coulant sur une pierre soi-disant plate (selon son étymologie), fait 89 km et ferait un beau trail ? Vite, qu’on remonte le pont sur le gué de Walzin et qu’on en revienne au tracé original avant qu’ils ne nous fassent visiter le gouffre de Belvaux et traverser les grottes de Han !

Ce sont 812 coureurs qui s’élancèrent de Houyet sur la grande distance, 436 de Gendron sur la « petite » (13 km quand même!). Seuls quatre coureurs n’ont pas terminé (tous sur la Lesse ’13). Les victoires échurent à Lander Van Droogenbroeck en 1:18:10 et Sabine Froment (1:33:20) sur la Top Lesse, à Alexandre Cellier (49:06) et Amélie Bihain (57:07) sur la Lesse ’13.

Cette 34e Descente de la Lesse, commentée depuis 22 ans par l’incomparable Jean-Pierre Buix, l’ancien maire de Buis-les-Baronnies (un village de Drôme provençale), bénéficiait de l’appui de près de 200 bénévoles et d’une organisation impeccable à tous égards. Elle a confirmé l’excellence de la 32e édition du Challenge Delhalle dont les prochaines manches auront lieu le dimanche 14 septembre à Amay (Semi Vert d’Amay sur 21,1 km) et le samedi 20 septembre à Jurbise (La Forestière sur 14 km). La remise des prix du Challenge Delhalle 2014 a été fixée au samedi 15 novembre 2014.

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Dans un mois, le Marathon de Berlin : 40.000 coureurs, plus d’un million de spectateurs

Posté le 28 août 2014 par Thierry Godefridi — Aucun commentaire ↓

Le Marathon de Berlin est le plus grand événement sportif d’un jour en Allemagne. Sur les 70.000 demandes enregistrées il y a près d’un an, 40.000 coureurs se virent attribuer le précieux dossard. Plus d’un million de spectateurs les encourageront, quelles que soient leurs aptitudes et leurs ambitions, tout au long d’un fabuleux parcours, le plus rapide du monde, théâtre des cinq derniers records du monde comme le rappelait un précédent article de ce blog vous présentant les deux stars de l’édition 2014, le Kényan Dennis Kimetto et l’Ethiopien Tsegaye Kebede.

Ce ne seront toutefois pas les seuls représentants de l’élite mondiale de la discipline à Berlin, le 28 septembre prochain. Les Kényans Geoffrey Kamworor, Emmanuel Mutai, Levy Matebo et Franklin Chepkwony sont eux aussi annoncés au départ de la manche berlinoise des World Marathon Majors (les cinq autres étant New York, Chicago, Boston, Londres, Tokyo).

Geoffrey Kamworor n’a que 21 ans et témoigne de ce que désormais sur marathon comme dans bien d’autres aspects de la vie la valeur n’attend pas le nombre des années. Il devint champion du monde de semi-marathon en mars dernier à Copenhague où il s’imposa d’une foulée décidée au reste du peloton. Ce n’est pas un inconnu dans la capitale allemande. Il y remporta le semi-marathon en 2011 à l’âge de 18 ans et, quelques mois plus tard, il y servit de donneur d’allure à Haile Gebreselassie sur le marathon. En 2012, il se classa troisième du Marathon de Berlin (2:06:12) et il finit sur la même marche du podium l’an dernier (2:06:26) au terme de la course dans laquelle Wilson Kipsang établit le nouveau record du monde.

Emmanuel Mutai (31 ans) figure depuis huit ans aux avant-postes du marathon mondial : médaille d’argent sur marathon aux championnats du monde d’athlétisme à Berlin en 2009, victoires dans les marathons de Londres (2011) et d’Amsterdam (2006), premier accessit aux marathons de New York (2010 et 2011), Londres (2010 et 2013), Chicago (2013). C’est là qu’il réussit, à 30 ans, son record personnel sur marathon (2:03:52) en se classant deuxième derrière Dennis Kimetto. Emmanuel Mutai (qui n’est pas apparenté à Geoffrey Mutai, lauréat du Marathon de Berlin en 2012) empocha la cagnotte de 500.000 US$ récompensant le meilleur coureur des World Marathon Majors en 2011.

Levy Matebo (24 ans) s’alignera au Marathon de Berlin avec un record personnel de 2:05:16 réalisé à Francfort en 2011 lorsqu’il s’y classa deuxième et Franklin Chepkwony (30 ans) se présentera avec à son actif un record personnel de 2:06:11 réalisé lors de sa deuxième place à Eindhoven en 2012.

Côté féminin, c’est l’Ethiopienne Tirfe Tsegaye (29 ans), deuxième au Marathon de Berlin en 2012 (2:21:19) qui fera figure de favorite. Elle aura notamment pour adversaire l’Américaine Shalane Flanagan (33 ans), médaille de bronze sur 10.000 m aux Jeux Olympiques de Pékin (2008), créditée d’un record personnel sur marathon de 2:22:02. Seront aussi à suivre la Japonaise Kayoko Fukushi (2e au Marathon d’Osaka et 3e sur marathon aux championnats du monde en 2013), la Kényane Gladys Cherono (la championne du monde en titre sur semi-marathon qui effectuera à Berlin ses débuts sur marathon) ainsi que l’Allemande Anna Hahner qui remporta cette année le Marathon de Vienne et dont l’objectif sera d’améliorer son record personnel (2:27:55) réalisé à Francfort en 2013.

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Chi Marathon, mise en forme naturelle pour courir un marathon sans douleur

Posté le 19 août 2014 par Thierry Godefridi — Aucun commentaire ↓

« Running is meant to be enjoyed, not endured » (« En courant, l’on est censé se faire plaisir, et non se faire mal »), déclare Catherina McKiernan dans l’avant-propos du livre Chi Marathon de Danny Dreyer et Katherine Dreyer. McKiernan est Irlandaise. Elle remporta les marathons de Berlin (1997), Londres et Amsterdam (tous les deux en 1998) ainsi que quatre fois l’argent aux championnats du monde et une fois l’or au championnat d’Europe de cross-country et établit les records d’Irlande sur 10.000 m, semi-marathon et marathon. Elle participa deux fois aux Jeux Olympiques. En 2004, des blessures lancinantes l’obligèrent à mettre un terme à sa carrière d’athlète professionnelle. Ce fut alors qu’elle découvrit ChiRunning, un précédent ouvrage des Dreyer. Non seulement lui permit-il de continuer à courir sans effort et sans douleur mais aussi l’amena-t-il à se demander ce qu’aurait été sa carrière d’athlète professionnelle si elle en avait eu connaissance plus tôt. « Je ne regrette rien, dit-elle. J’ai couru toute ma vie. Ma crainte était de ne plus pouvoir sortir de chez moi chaque jour pour courir quelques miles. ChiRunning m’a permis de m’en affranchir. »

Dans le livre Chi Marathon, Danny Dreyer, coureur sur longue distance accompli et coach, créateur du programme ChiRunning, préconise une approche complète mind and body de la course d’endurance, semblable au T’ai Chi, mettant en avant l’aisance et l’efficience du mouvement dans l’entraînement. Chi Marathon est le premier livre sur le marathon, dit-il, qui ne considère pas la résistance comme l’aspect primordial mais insiste au contraire sur l’aspect technique et le besoin d’éviter la souffrance et les blessures, quels que soient votre âge, votre morphologie et vos aptitudes pour la course à pied.

“La question est de savoir si le fait de terminer un marathon vous a apporté quelque chose dans votre existence ou vous a simplement éprouvé voire épuisé, écrit Katherine Dreyer dans la préface de Chi Marathon : nous vous invitons à courir un marathon avec un autre objectif et une autre intention, de franchir la ligne d’arrivée, certes, et aussi de le faire avec un sentiment de joie et d’accomplissement. Il s’agit de courir des marathons d’une manière qui profite à votre corps, votre esprit et votre mental et de découvrir la grâce et la facilité avec lesquelles vous pouvez affronter en toute connaissance de cause n’importe quels défi ou entreprise dans votre vie. Cette nouvelle conscience de soi se transfère et trouve à s’appliquer à chaque aspect de la vie de tous les jours. Le programme d’entraînement Chi Marathon vous fait faire l’expérience d’un processus interne qui vous confère les aptitudes mentales et émotionnelles pour terminer un marathon et pour mener à bien avec confiance tous autres projets à long terme, comme d’écrire un livre, d’élever un enfant, d’obtenir un diplôme ou de garder santé et vitalité pendant le reste de votre existence. Se préparer à un marathon, tout comme vivre, comprend une part de joie et une part de lutte. Courir un marathon démontre la force et le courage de la nature humaine et son désir d’atteindre et de dépasser les limites auxquelles trop souvent l’on accepte de se soumettre.”

L’écrivain japonais Haruki Murakami, dans son Autoportrait de l’auteur en coureur de fond qui fit l’objet d’une recension sur ce site, ne reconnaissait-il pas que la course à pied lui était un adjuvant précieux dans son travail d’écrivain ? Il y reprenait aussi sa mantra « Pain is inevitable. Suffering is optional ». C’est contre cet ancien paradigme de coercition et d’exhaustion physiques, d’âpreté de l’entraînement et de l’effort que s’inscrivent les Dreyer avec leur méthode en sept phases pour courir un marathon précisément pain-free.

Si vous aussi souhaitez courir plus facilement, plus vite et sans vous blesser, retrouvez ChiRunning et Chi Marathon – The Breakthrough Natural Running Program for a Pain-Free Half Marathon and Marathon en version originale anglaise (des Etats-Unis) via les bouquineries en ligne et notamment sur amazon.com, amazon.co.uk et amazon.fr. ChiRunning a été traduit dans une dizaine de langues mais aucun des deux livres n’a encore été traduit en français. Les auteurs seraient ravis de rencontrer quelqu’un qui s’attèle à cette tâche. Question subsidiaire : est-ce que ça « marche »? (« Court » serait ici plus approprié…) « Essayez par et pour vous-même » ! répondent les auteurs dont le livre Chi Marathon, émaillé de nombreux témoignages, ne s’adresse pas uniquement à une élite mais à tous, coureurs débutants (comptez minimum un an avant de participer à votre premier marathon) ou aguerris (y compris ceux qui alignent plusieurs marathons dans une même année ou se lancent dans des ultra-aventures).

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Bientôt le Marathon de Berlin, le plus rapide du monde

Posté le 9 août 2014 par Thierry Godefridi — Aucun commentaire ↓

Quarante mille participants sont annoncés au 41e Marathon de Berlin, l’un des six « majors » (avec New York, Chicago, Boston, Tokyo et Londres) et le marathon le plus rapide de la planète si l’on en juge par le fait que c’est dans la capitale allemande qu’ont été établis les cinq derniers records du monde sur marathon (Paul Tergat en 2003, Haile Gebreselassie en 2007 et en 2008, Patrick Makau en 2011 et Wilson Kipsang en 2013 – voir le précédent article de ce blog au sujet des marathons du second semestre de 2014). Cette particularité n’a certainement pas échappé à nombre d’entre les 70.000 candidats qui s’étaient inscrits en octobre dernier à la loterie ayant décidé de l’attribution des dossards disponibles directement via le site du Marathon de Berlin.

Le dernier record du monde sur marathon (2:03:23) datant de la précédente édition du Marathon de Berlin, le plateau élite de la prochaine édition ne manquera pas de susciter les spéculations. Les deux stars de cette 41e édition (le livre Marathonien de Coeur et d’Esprit retrace un bref historique du Marathon de Berlin dans son chapitre 7) seront le Kényan Dennis Kimetto (30 ans) et l’Ethiopien Tsegaye Kebede (27 ans).

Kimetto se classa 2e du Marathon de Berlin 2012 en étant l’auteur du meilleur temps jamais couru sur un premier marathon (2:04:16), à une seconde du vainqueur de cette édition, son compatriote Geoffrey Mutai. La valeur de Kimetto se révéla lorsqu’à l’âge de 27 ans il s’imposa dans le semi-marathon de Nairobi. L’année suivante, il remporta un semi-marathon dans les Emirats Arabes Unis et le semi-marathon de Berlin où, quelques semaines par après, il établit le record du monde sur 25 km en 1:11:18. L’an dernier, il remporta les marathons de Tokyo (2:06:50) et de Chicago (2:03:45), deux autres « majors », y battant à chaque fois le record de l’épreuve et courant dans le second des deux le troisième temps officiel le plus rapide de l’histoire du marathon.

Kebede est l’un des plus talentueux marathoniens de l’histoire. Sur les dix-sept marathons qu’il a courus jusqu’à présent, il se classa 14 fois sur le podium dont six fois sur la plus haute marche, trois fois deuxième et cinq fois troisième (avec une médaille de bronze sur marathon aux JO de 2008 et une autre aux championnats du monde de 2009). Il réalisa son “PB” (meilleur temps personnel, pour ceux d’entre vous qui n’auraient pas encore lu le livre Marathonien de Coeur et d’Esprit) en 2:04:38 lorsqu’il remporta le Marathon de Chicago en 2012.

L’an dernier, Tsegaye Kebede s’adjugea la victoire dans la série des World Marathon Majors 2012/2013 et les 500.000 $ dont elle était assortie. L’athlète éthiopien est actuellement le leader de la série 2013/2014, le recordman du monde Wilson Kipsang (photo courtesy of SCC Events, Victah Sailer, PhotoRun), deuxième et Dennis Kimetto (l’autre star du Marathon de Berlin 2014), troisième. La série des World Marathon Majors fut créée en 2006.

Ne manquez pas de suivre le blog Marathonien de Coeur et d’Esprit : nous y reviendrons dans un prochain article sur la concurrence qu’affronteront ces deux stars de la scène mondiale du marathon à l’occasion du prochain Marathon de Berlin (28.09.2014).

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Marathons 2014 : quelques destinations de choix (2e partie)

Posté le 15 juillet 2014 par Thierry Godefridi — Aucun commentaire ↓

Le 7 janvier dernier, ce blog publiait une première sélection de destinations-marathons pour 2014. En faisaient notamment partie les marathons de Trévise, Rome, Paris et Hambourg qui, entre-temps, ont chacun fait l’objet d’un compte-rendu et d’une évaluation en fonction des cinq critères utilisés habituellement sur ce site.

Voici, à présent, une sélection pour le second semestre de cette année. (Cliquez sur les liens pour accéder directement aux sites Internet des différents marathons.)

Juillet – 14e Königsschlösser Romantik Marathon à Füssen (Allemagne – 20.07.2014)

Bienvenue aux pieds des Préalpes orientales septentrionales, à la frontière séparant l’Allemagne de l’Autriche, et au bord des grands lacs de la Bavière. Füssen d’où part et où arrive le marathon signifie “pieds” en allemand et tient son nom de sa situation géographique (aux pieds des montagnes). Comment eût-on pu ne pas y organiser une course à pied ? Cette ville médiévale et de flamboyants châteaux de style néogothique vous accueillent pour un marathon-nature qui attire quelques centaines de concurrents de tous horizons et dont les vainqueurs hommes et femmes de l’édition précédente étaient kenyans. Si vous n’avez rien de prévu pour ce long weekend d’été que l’on annonce beau, vous pourrez encore vous inscrire à ce marathon sur place, à moins que vous ne lui préfériez le semi-marathon qui se disputera la veille.

Septembre – 41e Berlin Marathon (28.09.2014)

400.000 personnes se seraient rassemblées à Berlin pour y accueillir l’équipe championne du monde de football à son retour du Brésil. Ce n’est même pas la moitié du nombre de spectateurs qui vous encouragent tout au long du marathon ! Faut-il encore le présenter ? Le chapitre 7 de Marathonien de coeur et d’esprit faisait le récit du Marathon de Berlin 2010, la seule édition pluvieuse des quatre auxquelles l’auteur a participé jusqu’à présent. Plus de 70.000 candidats participants s’étaient inscrits en septembre de l’année dernière à la loterie qui décida de l’attribution des 40.000 dossards disponibles en 2014. Le Marathon de Berlin est le plus rapide de la planète. C’est dans la capitale allemande qu’ont été établis les cinq derniers records du monde (Paul Tergat en 2003, Haile Gebreselassie en 2007 et en 2008, Patrick Makau en 2011 et Wilson Kipsang en 2013).

Octobre – 39e Amsterdam Marathon (19.10.2014)

Au nombre des finishers, Amsterdam est la huitième capitale européenne du marathon, derrière Paris, Berlin, Londres, Stockholm, Rome, Dublin et Madrid. Amsterdam est aussi la deuxième plus ancienne capitale européenne du marathon (après Berlin) et son marathon est le plus grand des Pays-Bas. 11.278 coureurs l’ont terminé en 2013. Les inscriptions sont limitées à 16.000 coureurs sur le marathon qui bénéficie du label IAAF Gold Race. Le même jour se disputera un semi-marathon dans lequel 18.000 partants seront admis.

Octobre – 29e Venice Marathon (26.10.2014)

Si vous aviez manqué le Marathon de Trévise en mars et celui sur la route romantique des châteaux de l’ancien Royaume de Bavière en juillet, le troisième plus important marathon d’Italie (derrière Rome et Florence) vous ouvre les bras. Y courir un marathon n’est-il pas une manière originale d’aller à la rencontre d’une sérénité sérénissime dans la capitale millénaire de la République de Venise ?

Novembre – 11e Maratona do Porto (02.11.2014)

Le Marathon de Porto est le principal marathon du Portugal. Au nombre des arrivées (2.754 en 2013), il précède les deux marathons de Lisbonne. Voilà une belle occasion de vérifier la pertinence de cet adage selon lequel pendant que Lisbonne se fait belle, Coimbra étudie et Braga prie, Porto, ville peuplée d’environ un quart de million d’habitants (près de deux millions si l’on y ajoute l’agglomération), travaille. Deuxième plus importante ville du Portugal, Porto est desservie par des vols directs au départ de Bruxelles et de Charleroi.

Novembre – 31e Firenze Marathon (30.11.2014)

Certains amis « romains » dont les trombes d’eau au pied du Colisée en mars n’avaient pas refroidi les ardeurs marathoniennes envisageaient de remettre ça le dernier dimanche de novembre à Florence, cité d’art, de culture et d’histoire où se déroulera la 31e édition du deuxième plus grand marathon d’Italie. Son parcours scénique attire traditionnellement une participation internationale. Le poète Dante Alighieri qu’évoque Marathonien de coeur et d’esprit dans son prologue naquit à Florence en 1265, ce qui ne garantit toutefois nullement un compte-rendu du marathon sur ce blog en 2014. Des vols à bas prix sont assurés quotidiennement de Charleroi vers l’aéroport de Pise, d’où des trains réguliers vous emmènent en une heure à la gare centrale de Florence.

Quel(s) que soi(en)t votre/vos choix, que l’été vous soit agréable et belle soit la route ! Ne manquez pas de nous envoyer vos commentaires.

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10e Jogging de Gembloux: plus de 600 participants sur les 5 et 10 km (06.07.2014)

Posté le 7 juillet 2014 par Thierry Godefridi — Aucun commentaire ↓

Sous le titre « Fandom – it’s bigger than football », le Financial Times publia le 6 juin 2014, avant que ne débute la Coupe du Monde, un article du journaliste Simon Kuper dans lequel ce dernier racontait s’être retrouvé dans un taxi au Portugal à la fin d’un match de l’équipe d’Angleterre avec des supporters anglais dont l’un lui demanda tout d’un coup alors qu’ils bavardaient au sujet du match : « A propos, quel était finalement le score ? » Le football, poursuivait Kuper en évoquant de récentes études sur le phénomène, semble donner aux gens quelque chose qu’ils n’obtiennent pas ailleurs. La principale conclusion se dégageant de ces recherches est que pour la plupart des fans ce qui importe n’est pas la victoire, ni nécessairement le football, mais bien l’esprit de camaraderie (togetherness). Aussi, Monsieur le Bourgmestre, nonobstant le fait qu’il était très sympathique que vous soyez présent à la remise des prix du Jogging de Gembloux, il n’y avait pas lieu d’être partagé entre des émotions contradictoires à la suite de la défaite des Diables Rouges contre l’Argentine : le jogging de votre ville, organisé par le Groupe Athlétique de Gembloux, participait d’un même esprit de communion (ne serait-ce qu’en considérant la centaine de volontaires qui s’étaient mobilisés pour l’événement) et constitua une fort belle réussite.

Le Jogging de Gembloux 2014 se déclina en plusieurs épreuves, dont quelques-unes pour jeunes et très jeunes et deux, sur 5 km et 10,5 km, ouvertes à tous. La demande pour des joggings sur distance réduite à 5 km est évidente pour autant que l’offre en soit claire et consistante : 231 coureurs furent classés sur 5 km, la victoire au scratch échéant à Michael Sneessens en 17 min 09 s et à Constance Gérard en 24:03. Puisse l’exemple gembloutois inciter les organisateurs des courses du Challenge de jogging du Brabant Wallon à systématiquement en proposer une sur une distance réduite à 5 km à chaque étape !

C’est toutefois la course sur 10,5 km qui attira le plus de participants à Gembloux : 382 furent classés au terme d’un parcours mi-citadin, mi-rural (comment pourrait-il en aller autrement dans une ville qui abrite une faculté universitaire des sciences agronomiques?). C’est d’ailleurs par une rapide petite visite du bâtiment de ladite faculté dans le centre-ville que l’on débuta ce jogging avant de s’élancer dans un dédale de ruelles dont, outre le pittoresque, l’intérêt résidait aussi dans le dénivelé. Dès le 4e kilomètre, l’on empruntait un premier tronçon vert mais c’était au septième que le parcours prenait une saveur de mini-trail avec quelques portions boueuses que seuls traversaient sans faiblir les plus pressés, à leurs risques comme put le constater la future lauréate qui y fit la culbute et y perdit même une chaussure. Sans doute Stéphanie Cappelle la récupéra-t-elle sans perdre trop de temps puisqu’elle s’imposa au scratch féminin en 45:26, la victoire chez les hommes revenant à un autre Gembloutois Erwin Taets en 37:46.

Le GAG (Groupe Athlétique Gembloutois) vous invite d’ores et déjà à ses deux autres organisations de l’année : son superbe Trail de la Vallée de l’Orneau (deux distances au choix : 22 km et 350 m de dénivelé positif et 48 km et 950 m de dénivelé positif – retrouvez l’article de ce blog sur l’édition 2013 via ce lien), le dimanche 26 octobre 2014, et sa Corrida de Gembloux, le samedi 13 décembre 2014.

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Challenge Delhalle – La Châtelettaine (08.06.2014)

Posté le 9 juin 2014 par Thierry Godefridi — Aucun commentaire ↓

En 1998, l’Echevinat des Sports de la Ville de Châtelet lança l’idée d’un grand jogging populaire sur une distance de 10 miles avec pour but de parcourir les trois sections de l’entité, Châtelet, Bouffioulx et Châtelineau (ces deux dernières étaient des communes à part entière avant la fusion de 1977). Ce fut un flop et, comme souvent, les pouvoirs publics firent appel à l’initiative privée.

Le Road Runners Team Châtelet s’enorgueillit d’avoir fait de la Châtelettaine l’une des trente courses préférées des journalistes et chroniqueurs du journal L’Avenir. Les édiles leur en savent gré puisqu’ils leur cèdent l’hôtel de ville pour y installer leur QG le jour de cette belle fête du sport de masse, agrémentée par des courses pour jeunes en plus de l’épreuve phare comptant pour le Challenge Delhalle des courses nature.

Châtelet garde de ce que René Magritte y vécut au début du siècle dernier un côté surréaliste qui, à l’approche de cette ville de 36.000 habitants, peut vous faire douter qu’un jogging nature puisse s’y dérouler. Avec la Sambre pour dernier terrain vague, l’on n’y a pourtant pas le coeur à marée basse comme le prouve le nombre de bénévoles qui chaque année répondent à l’appel des organisateurs pour assurer le succès de la manifestation. L’accueil est charmant ; la convivialité (avec orchestre et gym tonique pour la mise en jambes), au rendez-vous ; l’infrastructure mise en place pour les joggeurs, irréprochable.

Que les participants entamèrent leur périple de 14,054 km en remontant la rue du Calvaire n’était qu’en partie prémonitoire. Certes, il paraissait faire encore plus chaud que la veille (à Céroux pour la course du Challenge du Brabant Wallon). Michel Rubino, le président du comité d’organisation, fit allusion à la météo lors de la remise des prix en évoquant le « Sahara châtelettain » avec le vainqueur du jour, le Marocain El Hassane Lahlal (9e des récents 20 Km de Bruxelles en 1:03:57).

En ce qui concernait son parcours, la Châtelettaine ne constituait nullement un chemin de croix. Dès le deuxième kilomètre, elle faisait valoir ses attributs de course nature et vous emmenait sur un sentier vicinal arboré où les coureurs progressaient sur un kilomètre à l’abri du soleil. Après un nouveau sentier, à travers champs, vous pénétriez au 5e km dans la relative fraîcheur du bois de Châtelet où vous attendait en outre l’un des nombreux ravitaillements à l’eau de source prévus par les organisateurs. A la sortie du bois (km 9), se présentait la descente de la rue de la Sarte qui menait à l’entrée de la réserve naturelle Sébastopol et à un nouveau ravitaillement joyeusement décoré aux couleurs nationales.

L’entame des trois derniers kilomètres se faisait par un mur d’une centaine de mètres qui vous faisait franchir la voie ferrée par une passerelle suivie d’une montée rocailleuse et abrupte débouchant sur une belle descente pour aller récupérer la voie ferrée que vous longiez jusqu’au retour dans la ville où vous rejoigniez l’arrivée par le piétonnier.

De beaux podiums couronnèrent les festivités avec, à côté du vainqueur marocain (50:15), victorieuse chez les femmes et 16e au scratch, Louise Deldicque (57:36), la vice-championne de Belgique de marathon. Yves Vanderbeck, qui appréhendait la météo « saharienne », enleva une belle troisième place à 1 min 37 s du vainqueur et à 13 s de Yahaya Oumarou, de près de 20 ans son cadet.

Avec les Forges de la Forêt d’Anlier, rendez-vous de la convivialité et des produits du terroir, le Challenge Delhalle fêtera le début de l’été dans la luxuriante nature entourant Habay-la-Neuve, le samedi 21 juin 2014 à 14 heures.

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Challenge du Brabant Wallon – Le Jogging de Céroux (07.06.2014)

Posté le 8 juin 2014 par Thierry Godefridi — Aucun commentaire ↓

Sans doute la chaleur avait-elle incité les plus prudents à s’abstenir de participer au jogging organisé samedi dans le cadre du Challenge du Brabant Wallon et des traditionnelles festivités du weekend de Pentecôte sur la place communale de Céroux. C’est que ce jogging, réputé à juste titre comme l’un des plus beaux du challenge, en est aussi l’un des plus longs (13,4 km) et des plus profilés.

La concurrence de la Chatelettaine du lendemain comptant pour le Challenge Delhalle détourna probablement aussi du Challenge du Brabant Wallon un certain nombre de ses habitués, soucieux de ne pas se dépenser à la veille de l’épreuve hennuyère. En effet, le Jogging de Céroux constituait la treizième des 19 courses du Challenge du Brabant Wallon en 2014. Si le quota minimum de 9 courses pour être classé fit geindre plus d’un challenger en début de saison, beaucoup à présent l’ont atteint ou s’en approchent, ce qui leur laisse la faculté de commettre quelques petites infidélités et de découvrir d’autres horizons.

Nous étions un demi-millier de joggeurs au départ du Jogging de Céroux. Ce nombre n’atteignait pas les 646 inscrits de 2013 mais cela reste un fort beau score. La chaleur remit en mémoire ce torride jogging du Challenge du Brabant Wallon à Nil-Saint-Vincent en 2012 lorsque plusieurs joggeurs furent victimes d’un malaise et qu’il fallut déclencher le plan d’intervention médicale d’urgence. A Céroux, le parcours est plus abrité qu’à Nil-Saint-Vincent. Il est en partie forestier, une partie pas nécessairement facile mais en tout cas plus fraiche. Les organisateurs avaient en outre prévu quatre ravitaillements en eau pendant la course et mis de l’eau à la disposition des coureurs au départ et à l’arrivée.

L’on eût beau courir en T-shirt sans manche (évitons ici de qualifier ce vêtement de « marcel » afin de n’offusquer personne), à près de 30° C à travers champs et sous un soleil ardent l’on a vite l’impression d’entrer dans une sorte d’état d’aprosexie (rien à voir avec ce que certains pourraient s’imaginer) dont quelques gorgées d’eau fraiche ne vous permettent d’ailleurs pas de vous extraire. Aussi, le peloton étira-t-il sa polychromie ahanante sur plusieurs kilomètres et reste-t-il à espérer que tous arrivèrent à l’heure pour le match ou toute autre activité plus gratifiante à laquelle ils avaient décidé de consacrer leur soirée du samedi.

Les plus prestes à retrouver les ombrages de la splendide place de Céroux furent Adrien Montoisy chez les hommes et Stéphanie Cappelle chez les femmes.

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Challenge ACRHO – Plein d’accros et pas d’accroc à la Kainoise (31.05.2014)

Posté le 2 juin 2014 par Thierry Godefridi — Aucun commentaire ↓

L’Amicale des courses sur route du Hainaut occidental (ACRHO) s’est transformée en ASBL en 2014 et regroupe quarante membres, les organisateurs des 40 courses, 20 officielles et 20 « patronnées », figurant au calendrier du challenge. N’allez pas penser pour autant que l’on ne court dans le Hainaut occidental que depuis cette année ! La naissance de l’ACRHO « dans un moment de plaisir intense mais au prix de quelques souffrances » (ça ne s’invente pas, c’est raconté ainsi sur le site de l’ACRHO !) remonte à 1983. Deux ans plus tard, vingt épreuves figuraient au calendrier du challenge et se voyaient patronnées les courses respectant les critères de qualité de l’Amicale.

La Kainoise ne constituait pas la première incursion de Marathonien de coeur et d’esprit dans le pays des collines et les alentours. Votre auteur marathonien favori témoignait de son ravissement pour les 20 Km de la Forêt de Beloeil à Stambruges dans son livre (faites-vous plaisir en l’achetant via ce lien au prix modique de 12,50 €, frais d’envoi compris). Il s’était aussi aligné au départ de l’Enfer des Collines, du Jogging de Popuelles et de courses ne figurant plus au calendrier comme la Gouyasse et la Dinosaurienne. Vous retrouverez des comptes-rendus de courses du Challenge ACRHO parmi la centaine d’articles postés sur le blog Marathonien de coeur et d’esprit.

Le Challenge de l’ACRHO se veut démocratique de par son organisation (l’ASBL regroupant les quarante organisateurs) et de par son droit d’inscription à chaque course, 3,5 € accueil sympathique, douches, ravitaillement à l’eau de source et glucose, et chronométrage électronique compris dans le prix en ce qui concernait la Kainoise. Quelques jours auparavant, le mercredi 28 mai, ils avaient été près de mille coureurs à terminer le Jogging du Foyer à Roucourt sur 9,4 km et nous nous retrouvâmes près de 500 joggeurs et joggeuses samedi au départ de la Kainoise, ce qui est remarquable pour un semi-marathon. Bref, l’ACRHO fait le plein d’accros.

Dans les vestiaires, d’autres joggeurs évoquèrent la modicité du droit de participation et la convivialité comme facteurs du succès du Challenge ACRHO auprès des coureurs sur route hennuyers mais aussi auprès des Flamands et des Français qui fréquentent régulièrement le challenge. En outre, les challengers de l’ACRHO tiennent la forme si l’on en juge par l’importance et la performance d’ensemble du peloton masculin et féminin sur le semi-marathon de la Kainoise ! Pas d’accroc à l’ACRHO.

Quatre ravitaillements étaient prévus sur le parcours entièrement sur tarmac qui longeait l’Escaut sur environ 5 km avant de s’en écarter pour sauter quelques bosses dans l’arrière-pays entre le 12e et le 20e kilomètre. Dans la cour du Collège Notre-Dame de la Tombe où se jugeait l’arrivée, Franky Hernould se présenta le premier après une heure 16 minutes ; Johanna Dessein (déjà victorieuse récemment dans l’Enfer des Collines) se classa première femme et 96e au scratch en une heure 34 minutes.

Prochains rendez-vous de l’ACRHO : Samedi 7 juin 2014 à 15 heures – La Foulée Anvinoise sur 10,3 km au départ de la drève du Château à Anvaing ; Lundi de Pentecôte, 9 juin à 10 heures – Le Jogging du Vieux Canal sur 11,2 km au départ de l’Ecole Notre-Dame de Fatima, place de Maubray.

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