Sutume Kebede bat le record d’Ethiopie dans le BIG 25 Berlin

Posté le 12 mai 2015 par Thierry Godefridi — Aucun commentaire ↓

L’Ethiopie paraît une source intarissable de talents pour les courses féminines sur longue distance. Après que Tufa, Tsegaye et Mergia se soient classées première, troisième et quatrième du London Marathon le mois dernier, ce fut au tour de l’Ethiopienne Sutume Kebede de se faire applaudir dimanche dans le BIG 25 Berlin dans lequel elle remporta une victoire sans appel qui se dessina dès les premières foulées. Elle améliora le record d’Ethiopie des 25 km en franchissant la ligne d’arrivée dans le stade olympique de Berlin en 1:21:55. Malgré des conditions de course très venteuses, cette athlète de 21 ans mit 19 sec de moins que sa compatriote Ejegayehu Dibaba en 2011 à Chicago et elle réalisa aussi la meilleure performance chronométrique de l’année ainsi que la cinquième plus rapide de tous les temps sur la distance des 25 km. La Kényane Winny Jepkorir termina deuxième à plus de quatre minutes, en 1:25:59.

Du côté masculin, le Kényan Abraham Cheroben défendit avec succès le titre qu’il avait remporté l’année précédente en réalisant lui aussi le meilleur temps de l’année sur 25 km en 1:12:31. L’Ethiopien Temesgen Daba Ejerssa et le Kényan Kenneth Kipkemoi arrivèrent deuxième et troisième en 1:13:28 et 1:14:18.

11.480 coureurs participèrent à la 35e édition de cette course qui, en 1981, fut la première grande course citadine sur route en Allemagne avant les marathons de Berlin et de Francfort.

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Berlin Runs : BIG 25, ce dimanche, avec plus de 11.000 coureurs

Posté le 7 mai 2015 par Thierry Godefridi — Aucun commentaire ↓

Le Berlin Marathon n’est pas la seule course hors stade sur longue distance disputée dans la capitale allemande, loin s’en faut. Ce dimanche se déroulera la 35e édition du BIG 25 Berlin. C’est au printemps 1981 qu’eut lieu la première édition de cette première grande course sur route en Allemagne. Connue initialement sous le nom de “25 Km de Berlin” ou de “Franzosen Lauf” (car organisée à l’initiative d’un Major de l’Armée française), elle fit oeuvre de pionnière, bientôt suivie par le Frankfurt Marathon (qui aura lieu cette année le 25.10.2015) et le Berlin Marathon (27.09.2015).

Onze mille coureurs sont annoncés au départ de l’événement de ce dimanche qui comprendra aussi un semi-marathon, une course sur 10K et un relais 5×5. Toutes les courses se termineront dans l’enceinte du stade olympique de Berlin.

Le BIG 25 Berlin détient les records du monde de la spécialité. Dennis Kimetto (actuel recordman du monde sur marathon, troisième du London Marathon 2015) courut les 25K à Berlin en 1:11:18 en 2012 tandis que sa compatriote Mary Keitany (la marathonienne la plus rapide du monde après Paula Radcliffe et deuxième de la course féminine du récent London Marathon) réalisa un temps de 1:19:53 sur les 25K à Berlin il y a cinq ans. Les organisateurs du BIG 25 Berlin ne s’attendent pas à ce que ces records soient battus ce dimanche.

Les deux premiers de l’édition précédente, les Kényans Abraham Cheroben (22 ans) et Kenneth Kipkemoi (30 ans), seront à nouveau présents au départ. En 2014, Cheroben devança Kipkemoi par deux fois : dans le BIG 25 Berlin et dans le semi-marathon de Valence où le premier cité réussit en 58:48 la meilleure performance mondiale de l’année sur la distance.

Du côté féminin, l’Ethiopienne Sutume Asefa Kebede et la Kényane Elizeba Cherono feront figure de favorites. La première citée, âgée de 21 ans, reste invaincue cette année dans les cinq courses auxquelles elle participa en Europe, dont un 10K à Paderborn (Allemagne – 31:49) et un semi-marathon à Verbania (Italie – 69:07).

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Challenge Delhalle 2015 à Butgenbach – 463 participants au 35e “Rund um den See”

Posté le 3 mai 2015 par Thierry Godefridi — 1 Commentaire ↓

« Die Natur allein ist unendlich reich und bildet den großen Künstler », dit Goethe dans les Souffrances du jeune Werther. C’est assurément ainsi que le conçoit cette amie qui confiait qu’elle ne participerait pas aux 20 Km de Bruxelles parce qu’il y avait trop de monde et trop de ville et qu’elle préférait les escapades en pleine nature où l’affluence était moins nombreuse.

Ce furent 463 « artistes » qui “souffrirent” dans la nature enserrant le lac de Butgenbach, infiniment riche de reliefs, perspectives et embûches pour la 35e édition du semi-marathon « Rund um den See ». 140 plus jeunes Werther ou plus prudents optèrent pour la Volkslauf sur 5700 m. Si les organisateurs envisageaient un jour d’attirer un plus grand nombre de joggeurs, sans doute leur suffirait-il de leur faire traverser le lac à la nage et de rebaptiser leur épreuve « Trail um die Seele ». Cela s’inspirerait de l’air du temps, l’esprit de cette grande classique du Challenge Delhalle dût-il en souffrir (lui aussi).

A la surprise générale, deux Ethiopiens de 34 ans résidant en Allemagne, Tadesse Feyissa et Bayisa Fekens, s’invitèrent samedi à la ronde autour du lac. Profitant des excellentes conditions de course, c’est à près de 18 km/h qu’ils privèrent Jonas Roels (1:12:52 contre 1:10:34 et 1:10:44) d’une nouvelle victoire dans le Challenge Delhalle. Roger Königs, de retour du Marathon de Boston qu’il termina 50e en 2:27:10 (après avoir couru le Marathon de Berlin en 2:22:49 l’année passée), dut se contenter d’une quatrième place à Butgenbach en 1:14:33. Il s’en sera consolé, en tant que de besoin, avec la victoire de son épouse d’origine éthiopienne, Ferahiwat Gamachu Tulu, hier sur le 10.000 m des championnats de Belgique d’athlétisme sur piste.

A Butgenbach, ce fut une « régionale de l’étape », Gaby Andres, de Nidrum et affiliée au club organisateur, qui s’adjugea la victoire féminine sur le semi-marathon, en s’y classant 34e au scratch en 1:27:03.

La prochaine manche du Challenge Delhalle est la Châtelettaine, sur un superbe parcours champêtre de 14 km au départ de la Place de l’Hôtel de Ville de Châtelet, le dimanche 7 juin 2015 à 15 heures.

L’un n’empêchant pas l’autre, la joggeuse passionnée et agoraphobe qui inspira l’introduction de ce compte-rendu vous invite à venir nombreux la veille, samedi 6 juin 2015 à 15 heures à Wavre, sur les Sentiers Macas pour l’une des plus belles courses du Challenge de jogging du Brabant Wallon. Le parcours de 12 km en a été tracé par des joggeurs et pour des joggeurs à 95% à travers bois et champs. Une course sur 5,5 km complète cette après-midi de “Sport pour Tous (à) Wavre”.

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London Marathon 2015 – Eliud Kipchoge, Tigist Tufa, superbes vainqueurs

Posté le 27 avril 2015 par Thierry Godefridi — Aucun commentaire ↓

Le London Marathon 2015 a tenu toutes ses promesses. A 18 heures 10 (heure de Londres), 37.675 participants, près de mille en plus que jamais auparavant, avaient franchi la ligne d’arrivée sur le Mall devant Buckingham Palace, plusieurs heures après que deux superbes vainqueurs inattendus et une grande championne pour ses adieux en avaient fait autant.

L’Ethiopienne Tigist Tufa, pleine de grâce athlétique et de détermination, ne s’embarrassa d’aucun complexe à l’égard des « fantastic four », l’opposition kenyane tant encensée par les organisateurs. Au terme d’un époustouflant 24e mile (1604 m) couvert en 5 :05, elle se détacha de sa compatriote Tsegaye pour se présenter seule à l’arrivée, avec une belle avance sur la grande favorite du jour, déjà deux fois victorieuse dans le London Marathon, Mary Keitany. Cette dernière, lauréate du New York Marathon 2014, arracha en effet la deuxième place en battant Tirfi Tsegaye d’une seconde au sprint. Autre membre du « fantastic four » et recordwoman du monde sur semi-marathon, Florence Kiplagat, loin de récidiver sa deuxième place d’il y a douze mois à Londres, se fit quant à elle devancer pour la quatrième place par une autre Ethiopienne, Aselefech Mergia, victorieuse en janvier dernier dans le Dubai Marathon. Elles aussi membres du fameux quatuor kenyan annoncé, Priscah Jeptoo, lauréate à Londres en 2013 et médaille d’argent sur marathon aux J.O. de Londres en 2012, se classa 7e en 2:25:01 et Edna Kiplagat (sans lien de parenté avec Florence), par deux fois championne du monde et lauréate du London Marathon 2014, 11e en 2:27:16, près de sept minutes de plus par rapport à son chrono de 2014. La Portugaise Anna Dulce Félix, première européenne, fut récompensée d’une course hardie, longtemps disputée aux avant-postes, par une belle 8e place et un nouveau record personnel (2:25:15).

Ce n’était que la seconde fois qu’une Ethiopienne remportait le London Marathon. Tufa s’était imposée dans le Shanghai Marathon où elle réalisa un record personnel l’an dernier mais elle n’était jamais montée sur le podium d’un World Marathon Major. C’est désormais le cas et de quelle maîtresse façon ! « Je suis très heureuse, déclara-t-elle, car j’ai battu les meilleures athlètes du monde. J’avais l’intention de réaliser une bonne performance chronométrique, mais aujourd’hui il ne fut pas question de chronos rapides et je me suis épargnée pour tout donner dans les cinq derniers kilomètres. » C’est sa compatriote Tsegaye qui débloqua la course en l’entraînant en tête avec une avance d’une cinquantaine de mètres au bout d’un 23e mile couvert en 5:19 avant que Tufa ne s’isole définitivement à l’avant dans le mile suivant.

La recordwoman du monde sur marathon, la Britannique Paula Radcliffe ne prit pas le départ avec le groupe des élites féminines mais au sein du peloton mixte. Elle termina ce qui devrait être le dernier marathon de sa carrière en 2:36:55, 10 ans après avoir réalisé à Londres son spectaculaire record dans la course féminine. La marathonienne âgée de 41 ans détient les deux records féminins, sur marathon uniquement féminin et sur marathon « mixte ».

La course masculine s’élagua au fil des kilomètres. Geoffrey Mutai fut le premier à se faire évincer du groupe de tête, dès avant la mi-course (il abandonna peu après). Emmanuel Mutai et Samuel Tsegay renoncèrent à suivre la cadence au passage du 15e mile (E. Mutai termina 10e en 2:10:54, Tsegay abandonna au 25e km). Quand ce fut au tour du jeune Ethiopien Mekonnen de lâcher prise, il resta six athlètes dans le groupe de tête. Ils passèrent le 25e km en 1:14:03, avec Kipchoge et Kimetto en tête, Kipsang et Kitwara une foulée derrière, Biwott et Regassa à l’arrière. Le 30e km fut atteint en 1:28:56 et aucun signe ne permettait de départager les six hommes de tête, tous progressant à un certain moment de front et dans la même foulée. Après que le 35e km fût franchi en 1:44:02, Kitwara lâcha prise (il termina 6e en 2:07:43). L’allure ralentit avec le double effet de mettre le record du London Marathon hors d’atteinte et Kipchoge, spécialiste des courses de fond sur piste, en position. Kipchoge donna un coup d’accélérateur qui décrocha définitivement l’Ethiopien Regassa (il finit 5e en 2:07:16). Ils restaient à quatre pour trois marches sur le podium. Ils disparurent de vue sous une passerelle et quand ils réapparurent Kipsang et Kipchoge avaient fait la différence.

En 2013, Eliud Kipchoge s’était classé deuxième du Berlin Marathon dans lequel Wilson Kipsang avait battu le record du monde. Il paraissait bien décidé à ne pas laisser l’histoire se répéter. Après que le duo, magnifique de prestance, eût couru un kilomètre en 2:48 et atteint le 40e en 1:58:29, Kipchoge força l’allure mais Kipsang se retrouva rapidement à ses côtés. Chacun put se demander si les deux coureurs franchiraient la ligne d’arrivée la main dans la main comme le firent les premiers vainqueurs du London Marathon, un geste sublime qui inspire encore de nos jours l’esprit de cet événement. Mais, les temps ont changé. A 650 mètres de l’arrivée, Kipchoge accéléra à nouveau et prit 5 mètres d’avance, puis un peu plus en vue de Buckingham Palace, désormais certain de sa victoire. Il finit en 2:04:42, à 13 secondes du record de l’épreuve (2:04:29) de Kipsang qui termina cette fois deuxième à 5 sec. Kimetto, le recordman du monde sur marathon, compléta le podium.

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London Marathon 2015 : Kipsang, Kimetto et Geoffrey Mutai, amis et rivaux

Posté le 24 avril 2015 par Thierry Godefridi — Aucun commentaire ↓

Wilson Kipsang, le champion londonien en titre à la poursuite d’une troisième victoire, s’attend à ce que son principal rival dans le London Marathon 2015 soit Dennis Kimetto, le recordman du monde en titre et vainqueur du Marathon de Berlin 2014 où il déposséda Kipsang de son record (établi l’année précédente au même endroit).

Kipsang a remporté les trois derniers World Marathon Majors auxquels il a participé (New York, Berlin et Londres). « Mon but ne sera pas de récupérer le record du monde, déclare-t-il, ce sera uniquement de conserver mon titre londonien. Avec les coureurs en présence, la course sera nécessairement rapide mais elle sera aussi tactique. Vous devez vous y être préparé, ensuite observer vos concurrents, enfin vous adapter aux circonstances. »

Ce dimanche, ce sera la première fois que Kimetto et Kipsang s’affronteront dans un marathon. Leurs deux seules confrontations directes à ce jour furent à l’occasion de semi-marathons (une victoire pour chacun). En pariant sur son principal rival, l’ancien recordman du monde et actuel détenteur de la meilleure performance sur le London Marathon (2:04:29 en 2014) devrait savoir de quoi il parle : les deux athlètes s’entraînent ensemble.

Kipsang (33 ans) et Kimetto (31 ans) s’entraînent à Iten (Kenya) dans un groupe comprenant une soixantaine de coureurs dont fait partie Geoffrey Mutai, lui aussi présent au départ ce dimanche à Londres. Ce dernier a remporté la plupart des trophées dont un marathonien peut rêver : le Marathon de Boston (où il établit un record du monde qui ne fut pas homologué en raison de la déclivité du parcours), le Marathon de Berlin, le Marathon de New York (par deux fois), la série des World Marathon Majors. Lui manque une victoire dans le London Marathon. De son propre aveu, une telle perspective le motive énormément.

La liste des prétendants ne s’arrête pas à ces trois athlètes. Le London Marathon 2015 réunira les trois marathoniens les plus rapides de la planète, cinq des dix plus rapides de l’histoire et six ayant déjà terminé un marathon sous les 2:05:00. Parmi eux figurera l’autre Mutai, Emmanuel, deuxième à Berlin en 2:03:13 derrière Kimetto en 2014 et l’un des trois seuls coureurs au monde à avoir couru un marathon sous les 2:04:00 par deux fois. Ancien vainqueur (2:04:39 en 2011) et ancien détenteur du record du London Marathon qu’il disputera dimanche pour la septième fois, Emmanuel Mutai aura donc pour lui l’avantage de l’expérience. (Emmanuel Mutai n’a pas de lien de parenté avec Geoffrey.)

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London Marathon 2015 : Paula Radcliffe, adieux d’une championne hors norme

Posté le 22 avril 2015 par Thierry Godefridi — Aucun commentaire ↓

Non seulement les champions londoniens en titre (Wilson Kipsang et Edna Kiplagat) mais aussi le recordman et la recordwoman du monde sur marathon (Dennis Kimetto et Paula Radcliffe) seront au départ du London Marathon 2015 qui rassemblera ce dimanche 26 avril des plateaux d’athlètes masculins et féminins absolument exceptionnels.

Ce fut il y a douze ans que Paula Radcliffe établit son époustouflant record du monde en terminant le London Marathon 2003, le 13 avril, en 2:15:25. Elle remporta ce marathon trois fois en quatre ans. « Cela signifiera beaucoup pour moi de courir une dernière fois le London Marathon, confia-t-elle avant de partir en stage au Kenya en janvier dernier, car j’ai grandi avec cet événement en regardant, étant enfant, Joyce Smith (une ancienne recordwoman du monde britannique) s’y imposer, mon père le courir et (la Norvégienne) Ingrid Kristiansen y battre le record du monde. »

Le chrono de l’athlète britannique lui confère une avance respectable au tableau des records sur la distance. Deux ans après son record absolu, elle réussit aussi la meilleure performance de tous les temps dans un marathon exclusivement féminin. La moyenne des temps dans lesquels Paula Radcliffe courut ses trois marathons londoniens (2002, 2003 et 2005) reste inférieure à la meilleure performance de toute autre femme sur marathon à ce jour.

La carrière de la Britannique fut marquée par les blessures, récemment encore au pied gauche, une blessure qui l’empêcha de participer aux J.O. de Londres en 2012. Agée aujourd’hui de 41 ans, elle ne s’élancera pas avec les élites mais avec les concurrents participant au championnat de Grande-Bretagne dont le départ suivra celui des élites. « Je ne dispose plus de la mécanique de course qui fut la mienne auparavant, confia-t-elle, mais je reste une compétitrice et je courrai aussi vite que je le pourrai. Je veux courir un dernier marathon pour voir ce que je peux encore réaliser malgré mes ennuis au pied et pour revivre tous ces souvenirs. »

« Après cette course, ajouta-t-elle, mon objectif sera de continuer à courir mais uniquement pour le plaisir et de courir aussi longtemps que je le pourrai. »

Le plateau des élites féminines sera sans doute le plus fantastique qui ait jamais été rassemblé au départ d’un marathon avec un « Fab Four » kenyan constitué de la championne londonienne en titre, Edna Kiplagat, la marathonienne la plus rapide depuis Paula Radcliffe, Mary Keitany, la recordwoman du monde sur semi-marathon, Florence Kiplagat, et la médaille d’argent aux J.O. de 2012, Priscah Jeptoo.

51.696 coureurs et coureuses se sont inscrits au London Marathon 2015 (31.453 hommes et 20.243 femmes), dont 658 Français qui formeront le contingent national le plus important après la Grande-Bretagne avec 504 hommes et 154 femmes. Faut-il s’en étonner dès lors que Londres est réputée être devenue la « sixième plus grande ville de France » compte-tenu du nombre de Français qui s’y sont expatriés ? Les Belges inscrits à cette 35e édition du London Marathon sont 94 (74 hommes et 20 femmes).

215 marathoniens fêteront leur anniversaire le jour de la course. L’un d’eux, Jonny Innes, né le 26 avril 1997, sera le plus jeune coureur au départ. La plus jeune concurrente, Paige Brown, n’est son aînée que de deux jours. Les coureurs les plus âgés seront Paul Freedman, 90 ans, né le 15 décembre 1924, et Iva Barr, 87 ans, née le 23 octobre 1927.

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Lisez les précédents articles de ce site au sujet du London Marathon 2015 via les liens suivants:

London Marathon 2015 : Kipsang – Kimetto, le rendez-vous de super champions

London Marathon 2015 : Un fabuleux plateau féminin

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Vienna City Marathon 2015 : We are Europe – Hymne à la joie

Posté le 13 avril 2015 par Thierry Godefridi — Aucun commentaire ↓

Les organisateurs du 32e Vienna City Marathon qui s’est déroulé dimanche dans les rues de cette ville d’un million sept cent mille habitants, riche d’histoire et de culture, avaient choisi avec leur slogan « Wir sind Europa ! » de mettre en exergue la coexistence pacifique et la liberté personnelle sans distinction de nation, de religion, de couleur de peau et de conviction. Coureuses et coureurs avaient répondu à cet appel en nombre record : ils étaient 42.657, dont plus de 9.000 marathoniens, 16.000 semi-marathoniens, 14.576 relayeurs pour 3.644 équipes de 4 dans le « Staffelmarathon » (« ekiden ») et le reste dans des courses annexes pour enfants et débutants.

Les Autrichiens représentaient environ les trois quarts du peloton, suivaient les Allemands (3.341), les Italiens (998), les Hongrois (817), les Français (640), les Britanniques (499), les Slovaques (470) les Suisses (439), les Polonais (404), les Tchèques et les Espagnols (355). 129 nations étaient représentées au total. Le nombre des participants au marathon-relais devrait valoir au Vienna City Marathon de renouveler son record qu’il détient déjà officiellement au Guinness Book depuis 2010.

Le marathon féminin tint toutes ses promesses. Les principales concurrentes annoncées se présentèrent au départ et la course resta indécise jusqu’à l’arrivée que la Suissesse Maja Neuenschwander franchit la première. « C’est le plus grand moment de ma carrière », déclara-t-elle. Elle prit la tête de la course avec l’Ethiopienne Fate Tola au 15e km, passa à la mi-parcours en 1:13:35 avec une avance de 34 sec sur un groupe constitué de l’Allemande Anna Hahner et des Kenyanes Mutune, Chemtai et Chepkwony. Au 29e km, Fate Tola qui relève de maternité faiblit fortement (elle termina 7e) et trois kilomètres plus loin c’est son lièvre que la future lauréate perdit, l’obligeant à parcourir les dix derniers kilomètres toute seule, sous la menace d’un retour des Kenyanes, l’une d’entre elles étant pointée à 17 sec au 35e km. Mais, la Suissesse de 35 ans tint bon et finit en 2:30:09. Agnes Mutune termina deuxième à 10 sec et Esther Chemtai, troisième à 23 sec. Caroline Chepkwony (2:30:36) et Anna Hahner (2:30:50), respectivement deuxième et première en 2014, durent cette fois se contenter des quatrième et cinquième places.

Coté masculin, plusieurs membres de l’élite se désistèrent dans les jours précédant l’épreuve. Le vainqueur de la précédente édition et grand favori, l’Ethiopien Getu Feleke, abandonna au 17e km à la suite de douleurs musculaires et, pour comble, deux lièvres abandonnèrent la partie après 10 km de course à peine. Ce fut au terme d’un impressionnant solo malgré le vent de face qu’un autre Ethiopien, Sisay Lemma (24 ans), se détachant au 27e km, s’adjugea la victoire par le plus grand écart jamais enregistré dans le Vienna City Marathon en 2:07:31. Le Kenyan Duncan Koech arriva près de cinq minutes plus tard (2:12:14) et l’Ethiopien Siraj Gena se classa troisième en 2:12:48. Le Kenyan Suleiman Simotwo qui faisait ses débuts sur marathon et avait accompagné Lemma jusqu’au 27e kilomètre, termina cinquième en 2:14:42, devançant d’une seconde le Français El Hassane Ben Lkhainouch, 6e. Le vainqueur, qui réalisa son PB (2:07:06) au Marathon de Dubai il y a trois mois, avoua que sans le vent qui contraria la progression des coureurs, en particulier de ceux courant en solo, il eût espéré pouvoir s’attaquer au record que son compatriote Feleke avait établi à Vienne l’an dernier.

Malgré la concurrence des Marathons de Paris, Rotterdam, Milan et… Pyongyang (Corée du Nord), 58 Belges et 305 Français figuraient parmi les finishers du Vienna City Marathon 2015.

Comme d’habitude, la cérémonie d’accueil des coureurs au départ du Vienna City Marathon fut ponctuée par l’Hymne à la joie que Beethoven a achevé de composer en 1824 à Vienne et qui est devenu l’hymne européen. Ce marathon, doté du Road Race Gold Label de l’IAAF et le plus grand événement sportif d’Autriche suivi par une foule évaluée à 400.000 spectateurs, dans une ville qui mérite le voyage, fut décidément bien placé sous le signe de la musique et de l’Europe.

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Vienna City Marathon 2015 : Chepkwony prendra-t-elle sa revanche sur Anna Hahner?

Posté le 9 avril 2015 par Thierry Godefridi — Aucun commentaire ↓

Les lecteurs assidus de cette chronique se souviendront de l’article qu’elle avait consacré aux soeurs jumelles Anna et Lisa Hahner lors du Marathon de Berlin 2014 où Anna s’était classée septième, première Européenne, et avait porté son record personnel sur marathon à 2:26:44. Quelques mois auparavant, elle avait remporté le Vienna City Marathon en 2:28:59 après avoir dépassé à 300 m de l’arrivée la Kenyane Caroline Chepkwony qui la précédait encore d’environ deux minutes et demie au 35e km. Victime de maux à l’estomac qui l’obligèrent à fortement réduire l’allure, l’infortunée Chepkwony, victorieuse dans l’édition précédente, termina à 19 sec de l’Allemande.

Les deux adversaires se retrouveront au départ du Vienna City Marathon ce dimanche 12 avril. La lutte pour la victoire ne se circonscrira pas à elles deux. Devraient aussi y prendre part une autre Kenyane, Esther Chemtain, auréolée de sa victoire au Torino Marathon 2014 avec un record personnel de 2:28:41, ainsi que l’Ethiopienne Fate Tola. Cette dernière, qui espère obtenir la nationalité allemande, fut lauréate du Vienna City Marathon en 2011 et 2012 et est avec un record personnel de 2:25:14 la plus rapide sur le papier. Agée de 27 ans, elle relève de maternité et pourrait ne pas afficher sa meilleure condition bien qu’elle ait récemment réussi 1:13:41 sur un semi-marathon à Francfort.

Avec trois autres concurrentes ayant déjà couru un marathon sous les 2 heures 30, la Japonaise Noriko Higuchi, la Sud-Africaine Rene Kalmer et la Suissesse Maja Neuenschwander, la course féminine du Vienna City Marathon s’annonce comme l’une des plus ouvertes de son histoire.

Côté masculin, par contre, un grand favori se détache du lot : le dernier vainqueur et détenteur du record de l’épreuve (2:05:41), Getu Feleke, dont le record personnel est de 2:04:50. Ses principaux rivaux seront ses compatriotes éthiopiens Sisay Lemma avec un temps de 2:07:06 pour une cinquième place au Dubai Marathon de janvier dernier et Gebo Burka avec un record personnel de 2:08:12 réalisé pendant l’hiver à Houston.

Cette symphonie viennoise en plusieurs mouvements joints et disjoints sera agrémentée d’un semi-marathon, distance sur laquelle Marathonien de coeur et d’esprit poursuivra la préparation de son prochain marathon, le 26 avril à Londres.

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Marathon de Londres 2015 : fantastique plateau féminin au départ le 26 avril

Posté le 4 avril 2015 par Thierry Godefridi — Aucun commentaire ↓

Le Marathon de Londres 2015 se déroulera le dimanche 26 avril. Un fantastique quatuor féminin kenyan y est attendu. En feront partie la double championne du monde et détentrice du trophée londonien Edna Kiplagat (PB : 2:19:50), Florence Kiplagat (PB : 2:19:44, détentrice du record du monde sur semi-marathon et premier accessit à Londres en 2014 à 3 sec de la précédente – avec laquelle elle n’a pas de lien de parenté), Priscah Jeptoo (PB : 2:20:14, lauréate à Londres en 2013 et médaille d’argent sur marathon aux J.O. de Londres en 2012) et Mary Keitany (PB : 2:18:37, deux victorieuse à Londres – 2011 et 2012 – et lauréate du dernier Marathon de New York en date).

De ces quatre top-athlètes kenyanes, c’est Mary Keitany qui suscitera le plus d’attention. Elle avait remporté sa seconde victoire à Londres en y réalisant il y a trois ans son record personnel et en y courant plus vite qu’aucune autre athlète féminine à l’exception de la recordwoman du monde, Paula Radcliffe. En outre, elle effectua un spectaculaire retour victorieux sur la distance à New York après avoir pris une année sabbatique pour donner naissance à son second enfant. Elle n’a jamais été battue au Marathon de Londres et elle est sur le papier, de près d’une minute, la plus rapide des concurrentes au départ.

Le contingent kenyan sera complété par Jemima Sumgong (premier accessit au Marathon de New York en 2014) tandis que Aselefech Mergia (PB : 2:19:31 et lauréate du lucratif Marathon de Dubai en janvier après une grossesse), Tirfi Tsegaye (PB : 2:20:18, lauréate des Marathons de Tokyo et de Berlin en 2014), Feyse Tadese (quatrième à Londres en 2014 et deuxième du dernier Marathon de Berlin en date) et Tigist Tufa (victorieuse aux Marathons d’Ottawa et de Shanghai en 2014) constitueront l’opposition éthiopienne. Le plateau féminin du Marathon de Londres sera très relevé : quatre participantes ont fini un marathon en moins de 2 heures 21 et huit au total en moins de 2 heures 22.

Il n’y en aura d’ailleurs pas que pour les concurrentes de l’Afrique de l’Est. En effet, deux athlètes européennes ayant déjà couru un marathon en moins de 2 heures 25 prendront le départ du Marathon de Londres 2015 : la Russe Tatyana Arkhipova (médaille de bronze aux J.O. de 2012) et l’Ukrainienne Tatyana Gamera-Shmyrko (lauréate du Marathon d’Osaka et septième à Londres l’an dernier). La championne d’Europe de marathon, la Française Christelle Daunay, qui vaut elle aussi moins de 2 heures 25, a malheureusement dû déclarer forfait à la suite d’une blessure au tendon d’Achille.

Les Portugaises Ana Dulce Félix (huitième à Londres l’an dernier) et Sara Moreira (troisième à New York lors de ses débuts sur marathon en novembre) viseront aussi à figurer parmi les 10 premières à l’arrivée.

Le Marathon de Londres 2015, Marathonien de coeur et d’esprit en fit état dans un article antérieur, a aussi réuni un fabuleux plateau élite masculin. Entre-temps, Kenenisa Bekele, insuffisamment rétabli de la blessure qui le força à l’abandon au Marathon de Dubai, s’est désisté mais un autre athlète du top mondial masculin s’est ajouté : le Kényan Geoffrey Mutai, vainqueur du Marathon de New York par deux fois et du Marathon de Berlin en 2012. Il est apparemment rétabli des douleurs qui l’avaient obligé de déclarer forfait au récent Marathon de Tokyo (dont vous trouverez un compte-rendu sur ce blog).

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Challenge du Brabant Wallon 2015 – 21e Jogging de la Petite Gette à Jauche

Posté le 29 mars 2015 par Thierry Godefridi — Aucun commentaire ↓

« Quand j’ai vu Younès Darrazi aborder le RAVEL à fond et déjà détaché après deux kilomètres à peine, j’ai craint pour lui qu’il ne présume de ses forces et que ne lui arrive la même mésaventure qu’à Vieusart la semaine dernière », raconta Bernard Simonet (M50-59, 36:42) après l’arrivée du 21e Jogging de la Petite Gette, la 7e manche du Challenge du Brabant Wallon 2015 à Jauche. « La saison dernière, il partait aussi très vite mais il calait après quelques kilomètres et je le rejoignais. Un jour, après une course, nous avons eu une longue conversation pendant laquelle j’ai partagé avec lui quelques petits secrets d’entraînement et de course. Cela lui aura sans doute servi. » Pour Darrazi (M15-19, 34:48), Jauche constituait le quatrième succès de la saison sur le Challenge du Brabant Wallon après La Hulpe, Lillois et Chaumont-Gistoux.

Bernard Simonet a gagné 99 courses comptant pour le Challenge du Brabant Wallon. Il est âgé de 54 ans et reste aux avant-postes du peloton. Comme il l’avoua après la course de Chaumont-Gistoux, il n’a pas renoncé à remporter une centième victoire. « J’aurais mieux fait de me taire, ajoute-t-il en souriant, car voilà avec Younès un adversaire de plus à battre ! » A Chaumont-Gistoux, ils étaient 7 à le devancer à l’arrivée, à Waterloo 6, à Vieusart 5, à Jauche 4 (Darrazi; Danniau M30-39, 35:13; Van Wetter M40-49, 35:56 et Hansen M30-39, 36:13).

Le coureur de La Hulpe s’est débarrassé de douleurs lancinantes au dos. Il a retrouvé le plaisir de courir et a repris un entraînement régulier dans le Bois de Beumont à Wavre. Il a promis une tournée générale s’il remportait une 100e victoire sur le Challenge du Brabant Wallon. « N’y aurait-il pas moyen d’arranger ça dans l’intérêt général avec ces quelques coureurs plus rapides en les incitant à aller courir ailleurs lors d’une prochaine manche ? » insinue-t-on. « Ce ne sont malheureusement pas toujours les quelques mêmes », répond-il en s’enquérant toutefois d’un air malicieux si, comme c’est souvent le cas, le Jogging de Céroux avait lieu cette année à la veille des 20 Km de Bruxelles. (Ce ne sera pas le cas en 2015.)

Louise Deldicque (D30-39, 39:44) semble avoir pris goût au Challenge du Brabant Wallon. Après ses victoires à Vieusart et à Waterloo, elle en remporta une troisième consécutive à Jauche en y devançant Nicole Desille (D40-49, 42:05) et Sabine Vanderzwalmen (D30-39, 42:17). Cette dernière s’était imposée à Nivelles, lors de la première manche de la saison, et à Lillois. Cinq des dix premières concurrentes classées à Jauche appartenaient à la catégorie des 40-49 ans.

Malgré une météo tout sauf engageante, le Jogging de la Petite Gette avait attiré 540 joggeurs (dont 41 sur la distance courte) à Jauche où des travaux de voirie avaient obligé les organisateurs de l’Association des parents et des enseignants de l’école communale à modifier et à raccourcir leur parcours dans la campagne hesbignonne. Une marche, une course sur courte distance et des courses pour jeunes figuraient aussi au programme qui se clôtura par une remise des prix et une tombola très généreuses.

Le Challenge du Brabant Wallon respectera une trêve pascale. La prochaine manche aura lieu le samedi 25 avril 2015 à 15 heures à Beauvechain sur 11 km 400.

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