Les 9 Miles de l’Yerne à Haneffe – Challenge Hesbignon (01.07.2012)

Posté le 3 juillet 2012 par Thierry Godefridi — Aucun commentaire ↓

L’Yerne est une petite rivière qui traverse notamment les villages de Verlaine, Haneffe, Limont et Donceel et se jette dans le Geer à Lens-sur-Geer. C’est donc tout naturellement que l’épreuve du Challenge Hesbignon se disputant au départ de la Grand-Place de Haneffe et parcourant aussi Donceel et Limont emprunta son nom à ce sous-affluent de la Meuse.

Quant à la distance annoncée dans le nom de l’épreuve, le maître d’oeuvre de cette dernière, Pierre Olivier, certifia que, malgré l’inaccessibilité du Château de Limont pour cause de Tour de France, elle faisait bien toujours 14.481 mètres.

Les 9 Miles avaient réuni plus de trois cents participants et parcouraient rues de village, chemins de remembrement, parcs de propriétés privées, chemins champêtres et sous-bois offrant un menu scénique aux saveurs douces (dénivelé positif de 69 mètres au total).

Podium féminin des 9 Miles à Haneffe : cherchez l’intruse. De g. à d., Marie-Eve Leonard, Sabine Vanderzwalmen, Fabienne Leroy

L’intrusion inopinée d’une concurrente du Brabant Wallon ajouta un piment particulier à la course féminine. Au départ, cinq joggeuses formèrent un groupe, lequel s’égrena au fil des kilomètres, laissant finalement aux prises les deux dernières prétendantes à la victoire qui se séparèrent aux environs du 10ème kilomètre. La Brabançonne, dont la remarquable prestation au Marathon de Berlin 2010 est évoquée dans le livre Marathonien de coeur et d’esprit, s’imposa en couvrant les 9 miles en 1 h 0 min 32 s à la vitesse de 14,360 km/h alors qu’elle avait déjà couru, la veille, la manche du Challenge du Brabant Wallon à Oisquercq (Tubize).

Les organisateurs des 9 Miles se montrèrent très généreux en récompenses aux podiums et lots aux gagnants de la tombola. Ils eurent une attention particulière pour Joseph Defrère, photographe émérite et fidèle des challenges de jogging et du Hesbignon en particulier, et la judicieuse idée d’offrir à ces dames et aux autres personnes intéressés des plantes condimentaires et aromatiques en provenance du pépiniériste local afin d’agrémenter les recettes estivales d’après jogging.

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Deux champions hors norme à Oisquercq – Challenge de jogging du Brabant Wallon (30.06.2012)

Posté le 1 juillet 2012 par Thierry Godefridi — Aucun commentaire ↓

Avant une pause estivale qui se prolongera jusqu’au 18 août 2012 (Jogging de Nil-Saint-Vincent), le 28ème Challenge de jogging du Brabant Wallon avait réuni 380 participants à Oisquercq (Oskerk en wallon et Oostkerk en néerlandais, suivant une étymologie populaire apparemment erronée en référence possible à l’Eglise Saint-Martin datant du XIIème siècle).

Oisquercq fait désormais partie de l’entité de Tubize. Le jogging club local (J.E.T.) assura une organisation sans faille (y compris vestiaires et douches chaudes sous tente) et généreuse (au niveau des prix aux premiers classés et attentions particulières à d’autres concurrents méritants ainsi que de la tombola).

Le parcours de 12,5 km présentait un dénivelé positif de 126 mètres réparti en trois difficultés majeures : une côte d’environ un kilomètre dès le premier kilomètre, une deuxième côte de près de deux kilomètres jusqu’au km 4 et une troisième côte d’environ un kilomètre après l’aller-retour le long des berges du canal Bruxelles-Charleroi et le passage du km 8. Un temps ensoleillé et chaud (25° C) ajoutait une dimension supplémentaire au parcours varié et exigeant, malgré la présence de trois ravitaillements qui étaient bien pourvus en eau et gobelets et dont les préposés se montraient prévenants.

Deux champions hors norme gratifièrent cette manche du Challenge du Brabant Wallon 2012 à Oisquercq de leur présence.

Bernard Simonet

Bernard Simonet, aujourd’hui la cinquantaine, a marqué l’histoire du Challenge en y remportant nonante-neuf victoires au scratch. Des douleurs lancinantes au dos et la naissance de sa fille l’ont sans doute empêché d’accrocher une centième victoire toute symbolique à son palmarès. Athlète doué et marathonien confirmé, comme en témoignent notamment une dixième place au Marathon de Los Angeles (qu’il termina premier « blanc » derrière neuf coureurs de couleur) et une victoire générale dans le New York Half Masters (challenge new-yorkais de semi-marathon dont les manches visitent les cinq « boroughs » de New York – Manhattan, Queens, Brooklyn, The Bronx et Staten Island), Bernard a couru sur marathon en 2 h 16 min. Son dernier marathon en date (il y a sept ou huit ans) fut celui de New York dont les organisateurs l’avaient invité et lui avaient offert son ticket d’avion et trois nuitées d’hôtel. Il s’y aligna blessé et manquant d’entraînement. C’est en 3 h 30 min qu’il termina l’aventure dont cet athlète humble et avenant garde une sincère admiration pour ceux qui mettent une heure de plus qu’il n’en mettait habituellement lui-même à couvrir les 42 km 195 m d’un marathon.

Raymond Rasquin

Raymond Rasquin, l’oeil vif et l’esprit alerte, se montre moins disert au sujet de ses exploits sportifs. Il ferait volontiers sien le dicton « Pour courir heureux, courons cachés ! ». Agé aujourd’hui de 84 ans, il a mis un terme à sa passion d’alpiniste de haute montagne après avoir gravi une dernière fois le Massif des Ecrins (plus de 4000 m) en guise d’adieu il y a quelques années. Afin d’entretenir son endurance, il se mit à la course à pied passé l’âge de 50 ans et fonda le Groupe Allure Libre du RCB, participant ainsi directement ces quelque trente dernières années à l’essor du phénomène de la course populaire qui est évoqué dans le livre Marathonien de coeur et d’esprit. Raymond Rasquin a d’ailleurs couru toutes les éditions des 20 Km de Bruxelles et il affiche… 99 marathons à son palmarès! Il a achevé son 99ème marathon plus tôt dans l’année et a prévu de courir le 100ème à Strasbourg en octobre prochain.

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Congo en Condroz – Challenge Condruzien (24.06.2012)

Posté le 24 juin 2012 par Thierry Godefridi — Aucun commentaire ↓

Ce premier dimanche de l’été, le Jogging du Congo s’invitait au Challenge Conduzien des courses champêtres. Le nom de la course du jour intriguait. Fallait-il s’armer d’un coupe-coupe pour se frayer un chemin au travers de sous-bois particulièrement touffus ? Fallait-il s’équiper de chaussures de trail modèle bottes de pêche pour traverser quelque rivière ou marécage ? En ces temps de l’extrême, certains organisateurs rivalisent parfois d’idées saugrenues pour pimenter leurs épreuves !

Rien de tout cela heureusement n’était à l’ordre du jour à Ciney où le jogging se déroulait tout simplement au départ du quartier du Congo ainsi nommé parce que de nombreux compatriotes s’y installèrent à leur retour au pays après l’indépendance du Congo.

Les concurrents s’élançaient de la rue Morimont sous la pluie et rejoignaient les abords de la N97 par un chemin campagnard en montée avant, pour ceux qui avaient choisi la distance longue, de bifurquer à droite vers une section boisée et plus boueuse mais sans excès. Au sortir du bois, l’on reprenait la direction de la N97 que le parcours traversait, longeait et retraversait avant d’effectuer une dernière boucle boisée dans un parc à l’approche de l’arrivée. Cent soixante-six coureurs (dont trente-trois femmes, près de 20%) se classèrent sur la distance de 10 km 970 que le premier couvrit en 38 min 06 s, à du 17 km/h.

Fanny Dewez, animatrice Je Cours Pour Ma Forme

Soixante-cinq concurrents dont vingt-quatre femmes optèrent pour la distance courte (5 km 260). Celle-ci offrit l’occasion à des participants du programme Je Cours Pour Ma Forme (mise en condition physique par la course à pied pour débutants), emmenés par leur animatrice Fanny Dewez, de se plonger dans l’ambiance d’une compétition conviviale, ce en quoi Je Cours Pour Ma Forme rejoint la philosophie de Marathonien de coeur et d’esprit.

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Challenge ACRHO – Jogging de Popuelles (23.06.2012)

Posté le 23 juin 2012 par Thierry Godefridi — Aucun commentaire ↓

Norbert Devroede du Popuelles Dream Team, co-organisateur et coureur

L’Amicale des Courses sur Routes du Hainaut Occidental (ACRHO) propose 40 courses « challenge » et patronnées en un programme qui s’étend de février à décembre sur des distances variant de neuf à vingt-trois kilomètres (pour l’Enfer des Collines, une course « trois étoiles » organisée à Oeudeghien et ayant fait l’objet d’un précédent « billet » sur le blog de Marathonien de coeur et d’esprit).

Marathonien de coeur et d’esprit au Challenge de l’ACRHO à Popuelles

La course du jour, le Jogging de Popuelles, avait lieu dans le cadre de festivités locales et avait rassemblé 570 joggeurs et joggeuses sur un parcours très « roulant » de 13,250 kilomètres au départ de la place du village. Le tracé consistait en une boucle en huit parcourant rues de villages et chemins de remembrement peu vallonnés et repassant par le centre de Popuelles après les cinq premiers kilomètres. Une côte d’un kilomètre et d’une pente de 2% située au huitième kilomètre en constituait la seule difficulté.

Le village de Popuelles, vu du km 5

Popuelles est un village d’environ 200 habitants, « sans supérette ni boulangerie », situé à hauteur de la sortie 31 (Frasnes-lez-Anvaing) de l’autoroute E429/A8 et se prévalant du plus grand événement « Dance » de l’été en Wallonie.

Le dernier week-end de juin, des milliers de jeunes s’y retrouvent pour fêter jusqu’au bout de la nuit la fin des examens et le début des vacances d’été ainsi, donc, que quelques centaines de joggeurs et joggeuses, accros de l’ACRHO, pour s’aérer dans une campagne verdoyante et baignée d’un soleil estival retrouvé pour cette édition 2012, la douzième.

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Les Forges de la Forêt d’Anlier – Challenge Delhalle à Habay-la-Neuve (16.06.2012)

Posté le 17 juin 2012 par Thierry Godefridi — Aucun commentaire ↓

Retour de Marathonien de coeur et d’esprit sur le Challenge Delhalle pour la sixième manche de la saison 2012, les Forges de la Forêt d’Anlier, samedi, au départ de Habay-la-Neuve, à la frontière de la Gaume et de l’Ardenne. La course tire son nom des forges datant de l’âge pré-industriel autour desquelles le village s’est formé à partir du XVIème siècle et, notamment, une forge située au Pont d’Oye par lequel passent les coureurs.

Dès que, sur l’E411 en provenance de Bruxelles, l’on s’était approché à une centaine de kilomètres de Habay, il fallait admettre que les prévisions météorologiques sont rarement démenties lorsqu’elles annoncent de la pluie. C’est, en effet, elle qui présida aux ébats du jour. José Diswiscourt, cheville ouvrière de l’organisation et optimiste endurci, fit remarquer qu’il y avait amélioration par rapport à l’année précédente. Des averses de grêle s’étaient alors ajoutées au déluge.

La pluie ne gêna pas vraiment la progression des coureurs que la forêt protégeait sur plus de 80% du parcours. Certes, pour éviter le plongeon, il valait mieux regarder où l’on mettait les pieds sur la pelouse détrempée située après la descente du premier kilomètre. Par la suite, certains passages boueux en incitaient certains à un surcroît de prudence et d’autres aux dépassements hasardeux. Les organisateurs avaient instauré des détournements balisés aux endroits les plus précaires.

Le parcours des « Forges » se présentait, comme à l’habitude, essentiellement en montée sur les onze premiers kilomètres, avec des points culminants peu après le septième kilomètre et au sommet de la côte de 7 à 10%, longue d’un kilomètre, après le dixième. Les huit derniers kilomètres s’inscrivaient en descente à l’exception d’un escalier abrupt à gravir à moins d’un kilomètre de l’arrivée, après le ravitaillement en « EPO » (« Energie Par Orval ») du 18ème.

Sans constituer une course facile – le dénivelé positif est de 250 mètres, les Forges de la Forêt d’Anlier ne comportaient aucune difficulté insurmontable pour un joggeur entraîné régulièrement. La présence de groupes musicaux (fanfares, djembé, trompes de chasse) ainsi que les nombreux ravitaillements (dont ceux en bières locales) et épongeages entretenaient l’ardeur.

Challenge de la convivialité, de la fête et des grands terroirs à Habay

Le fait que les « Forges » fassent partie du Challenge de la convivialité, de la fête et des grands terroirs – tout un programme ! – se manifestait, outre par la dégustation des crus du terroir – Rulles et Orval, les animations le long du parcours, le repas convivial et la soirée dansante, aussi par la participation de nombreux coureurs français costumés, un aspect fêtard de la course à pied en France évoqué dans le livre Marathonien de coeur et d’esprit.

Le 21 juillet 2012, jour de la fête nationale belge, le Challenge Delhalle fera étape à Louette St. Pierre (près de Gedinne) pour la 31ème édition de l’Ardennaise, organisée sur 22 km 800 et presque entièrement sur chemins forestiers par le Jogging Club Croix-Scaille.

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La Condrusienne – Challenge Condruzien à Solières (15.06.2012)

Posté le 17 juin 2012 par Thierry Godefridi — Aucun commentaire ↓

Vendredi 15 juin 2012, 19 heures 30, neuvième rendez-vous du Challenge Condruzien 2012, la Condrusienne proposait une boucle vallonée de 10 km 500 au départ du domaine du Château Vert à Solières, entre Andenne et Huy. Les participants y disposaient de deux vastes parkings et des vestiaires avec douches chaudes du football club local, à côté de l’arrivée.

Une tombola généreuse, fierté du président du Challenge Condruzien, Gaetano Falzone

Après cette dernière, pains saucisses et hamburgers permettaient de se rassasier en attendant la distribution des prix et le tirage au sort d’une généreuse tombola qui faisait la fierté du président du Challenge Condruzien et co-organisateur de la course du jour, Gaetano Falzone.

La Condrusienne parcourait, pour les trois quarts, des chemins et sentiers forestiers qui traversent les bois communaux de Ben-Ahin et Solières. Au bout d’une longue ligne droite initiale à travers champs en direction du Bois de Morogne, le parcours se profilait en descente sur sa première moitié, passant d’un point culminant d’un peu plus de 250 mètres à 125 mètres d’altitude aux environs de la mi-course. S’agissant d’une boucle, est-il nécessaire d’ajouter qu’après, il fallait remonter ?

Sandrine Beck, Condrusienne bien informée

Sous les épais nuages noirs menaçants à l’heure du départ, une joggeuse manifestement bien informée avait averti que l’épreuve du jour était une « vraie Condrusienne ». Lisez : belle et exigeante. De fait, ceux qui n’avaient pas pris la précaution de se munir de chaussures de trail éprouvèrent par endroits des difficultés à négocier les descentes moins vite qu’ils n’y furent contraints et à remonter les talus là où manquaient des pierres ou des racines pour prendre appui ! Bref, la météo pluvieuse de ce mois de juin avait ajouté quelques ingrédients imprévus à la recette du jour qui resta toutefois appréciée par l’ensemble des participants.

Ils furent trois cents, dont le vainqueur à plus de 16 km/h, à se classer sur la longue distance et près de soixante sur la courte distance (6 km 900). Le Challenge Condruzien fera étape à Ciney, le dimanche 24 juin 2012 à 11 heures, pour le Jogging du Congo. Onze courses figurent encore au calendrier du Challenge d’ici la fin de la saison.

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Les Sentiers Macas, jogging Sport pour Tous à Wavre (10.06.2012)

Posté le 10 juin 2012 par Thierry Godefridi — 1 Commentaire ↓

S’il existait un label déposé pour courses de qualité, le jogging des Sentiers Macas se le verrait décerner sans la moindre hésitation !

Organisée pour des joggeurs par les joggeurs du club de jogging « Sport pour Tous Wavre » au départ du complexe sportif de Wavre, la première édition de ce jogging marquait, après une interruption de plusieurs années, le grand retour du Challenge du Brabant Wallon dans la cité du Maca (ainsi nommée en référence au jeune garçon qu’une statue datant de 1962 immortalise escaladant un muret de l’Hôtel de Ville).

Marathonien de coeur et d’esprit invité à la table du Challenge du Brabant Wallon

Du précédent comité d’organisation qui faisait partir son épreuve de l’Athénée Royal Maurice Carême, non loin de la gare ferroviaire de Wavre, « Sport pour Tous Wavre » avait retenu l’idée d’organiser son jogging le dimanche matin. Il n’y a que deux épreuves figurant au calendrier du Challenge du Brabant Wallon et ayant lieu le dimanche matin, Wauthier-Braine et Wavre.

Le club de jogging de Wavre s’est montré ambitieux et inspiré dans le tracé du parcours proposé aux joggeurs. Exigeant (de par sa longueur – près de 13,900 km – mais aussi en raison de son relief – 100 mètres de dénivelé positif), technique par endroits (en raison de l’exiguïté de certains tronçons ou de la présence – soigneusement marquée de couleur rouge – de pierres et de racines), bucolique (en ce qu’il longeait les Bois de Laurensart et de Beumont ainsi que le Golf de la Bawette et évitait le tarmac autant que possible), le parcours traversait aussi les quartiers emblématiques de la ville : Basse-Wavre réputée pour sa basilique et son collège, les parcs industriels de Wavre-Nord qui font de la ville un pôle économique important en Wallonie, le centre-ville avec l’église Saint-Jean-Baptiste qui a marqué l’histoire de la ville à la suite de deux incendies dramatiques à la fin des XVème et XVIIème siècles, le piétonnier commerçant et le quai de la Dyle.

Les participants furent unanimes, à l’arrivée et dans les vestiaires, à spontanément louer l’intérêt du parcours ainsi que la qualité de l’organisation (vaste parking, nombreux bénévoles et signaleurs, trois ravitaillements avec bouteilles d’eau individuelles, vestiaires avec douches chaudes, tombola généreuse…) et à souhaiter que ces « Sentiers Macas » réinscrivent le chef-lieu de la Province du Brabant Wallon au calendrier du Challenge pour longtemps.

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Corrida des Ruelles à Thuin (09.06.2012)

Posté le 9 juin 2012 par Thierry Godefridi — Aucun commentaire ↓

Organisée par la Ville de Thuin et l’A.C.T.E. (Athletic Club Thuin Erquelinnes) sous l’égide du Challenge Vals et Châteaux et du Challenge Val de Sambre Hainaut, la Corrida des Ruelles comportait deux distances (11,400 et 6,600 kilomètres) et des courses pour jeunes à son programme. Malgré le temps incertain, elle avait attiré beaucoup d’adeptes du jogging, ce samedi 9 juin 2012, à proximité du Hall Polyvalent de la Drève des Alliés à Thuin.

Challengers du Brabant Wallon, rayonnants en Thudinie

Le jogging sur 11,400 kilomètres proposait un itinéraire varié, vallonné et pittoresque, sur routes, chemins campagnards et forestiers ainsi que, comme son nom l’indique, à travers les ruelles (certaines pavées, d’autres en escaliers) de la ville. L’organisation sans faille avait prévu trois ravitaillements et mettait plusieurs vestiaires avec douches à la disposition des participants à l’arrivée. Les résultats complets des différentes courses ont été affichés en ligne dès le soir même.

Pour situer le niveau de difficulté de la course principale, signalons que le vainqueur (Mehdi Lahbib du Royal Excelsior Bruxelles) courut les 11,400 kilomètres en 36 min 43 s (3 min 13 s au kilomètre) à une vitesse de 18,629 km/h. Il fallut toutefois attendre quatre minutes, à la seconde près, avant que son suivant (Alain Francis, un concurrent de la catégorie V2 de l’ESM Fleurus) ne franchisse la ligne d’arrivée après avoir couru à une vitesse moyenne de 16,799 km/h.

Isaline Bleussé du Val de Sambre

La première dame (Catherine Martens du JC Ham-sur-Heure) se classa 19ème au général, en 44 min 38 s (3 min 55 s au km, 15,325 km/h). 326 concurrents furent repris au classement général sur la longue distance, le dernier d’entre eux, 10ème V4, Marcel Vandermesse de l’ESM.

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Macaire le Copte

Posté le 8 juin 2012 par Thierry Godefridi — Aucun commentaire ↓

Pourquoi courir ? Pourquoi souffrir ? Pourquoi… ? C’est une question que beaucoup se posent et que « Marathonien de coeur et d’esprit » évoque dans sa préface.

Un ami marathonien, fidèle des challenges wallons de courses à pied sur routes et sentiers, arpenta récemment plus de 440 kilomètres de chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle en seize jours (un exploit sportif en soi!), seul avec pour unique bagage une outre d’eau et un sac à dos, en partant de la colline éternelle à Vézelay par la voie méridionale et en s’arrêtant à Limoges.

Si des pèlerins parcourent ces chemins depuis le XIèmesiècle (à pied, à vélo et même à cheval), la Fédération française de randonnée pédestre en a aussi tracés et désormais de simples randonneurs se joignent aux pèlerins et aux amoureux de l’art roman.

Macaire le Copte

La marche débridée et solitaire de l’ami marathonien remet en mémoire la fable de François Weyergans, Macaire le Copte, dans laquelle l’écrivain belge, s’inspirant des témoignages épars sur la vie ascétique que des moines vécurent en communauté ou en ermite dans le désert d’Egypte au IVème siècle de notre ère, décrivit un personnage central en conflit avec lui-même et avec ses semblables.

Si le prénom Macaire provient du grec makarios qui signifie le bienheureux. la vie du personnage de Weyergans n’eut pourtant rien d’un long fleuve tranquille. Esclave de très jeune âge puis fugitif, Macaire erra, fit des rencontres insolites, exerça des métiers hétéroclites et trouva finalement, dans le désert et la solitude, la dimension et la condition qui lui permirent de connaître sa vérité.

Combien de marathoniens et autres nomades cherchent-ils la leur? Pour paraphraser Weyergans, « Ce que tu cherches, c’est toi. Si tu cherches ailleurs, la route sera longue et stérile ».

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Dimanche de jogging tout en Ascenseurs

Posté le 3 juin 2012 par Thierry Godefridi — Aucun commentaire ↓

L’ascenseur funiculaire de Thieu, le plus grand au monde

Le long week-end qui précéda les 20 Km de Bruxelles avait été un week-end tout en ascensions avec le Jogging du Buchet du nom de la côte éponyme à Bierges (Challenge du Brabant Wallon), le parcours vallonné dans les alentours du Château de Modave (Challenge Condruzien) et l’Enfer des Collines au départ d’Oeudeghien (Frasnes-lez-Anvaing, Challenge ACRHO).

Ce premier week-end de juin, qui suivait celui des 20 Km de Bruxelles, proposait, notamment, samedi, un semi-marathon, « La Kainoise », comptant pour le Challenge ACRHO, et, dimanche, « La Châtelettaine », sur un parcours de 14 kilomètres et quelques dizaines de mètres partant de la place de l’Hôtel de Ville de Châtelet et comptant pour le Challenge Delhalle.

Après une semaine de récupération coupée d’une séance de reprise sur un peu plus de 13 kilomètres en soirée le vendredi, il a paru prudent de ne pas ajouter un semi-marathon une semaine à peine après en avoir accompli un autre. L’activité sportive du week-end se limita donc au dimanche qui s’inscrivit tout en ascenseurs, avec le jogging de la Journée Sportive des Ascenseurs de Thieu. Au programme de cette journée figuraient cyclotourisme (30 à 90 kilomètres), randonnée VTT (25 et 40 kilomètres), marche ADEPS (5-10-15-20 kilomètres) et, enfin, joggings enfants (répartis en catégories de 3-4 ans à 11-12 ans) et adultes (sur deux distances, 5,8 et 12,5 kilomètres). Les joggings furent largement épargnés par la pluie mais un vent soutenu durcit la course.

Le jogging adultes sur 12,5 kilomètres est repris au calendrier officiel du Challenge de la Province du Hainaut et consiste en deux boucles de distances presque identiques, si ce n’est qu’une côte sévère s’ajoute à la seconde boucle pour passer juste en-dessous de la partie supérieure du nouvel ascenseur au lieu de le contourner par le bas, comme pour la première boucle.

En fait, ce Jogging des Ascenseurs joue entièrement sur les différences de niveaux entre les plans d’eau de l’ancien et du nouveau canal du Centre, passant au pied des ascenseurs (l’ancien ascenseur hydraulique N°4 et le nouvel ascenseur funiculaire) et escaladant leurs talus.

Les ascenseurs hydrauliques du Canal du Centre sont au nombre de quatre et permettent de racheter chacun une dénivellation de dix-sept mètres grâce à la seule énergie de l’eau ! Les seuls du genre encore en fonctionnement dans le monde, ces ascenseurs sont classés au Patrimoine mondial par l’UNESCO. Le nouvel ascenseur funiculaire de Strépy-Thieu mesure 150 mètres de haut, c’est le plus grand au monde et il rachète à lui seul une dénivellation de 73,15 mètres !

Pour ceux qui ne connaissent pas ce site majestueux au coeur du Hainaut, le Jogging des Ascenseurs fournit une occasion sportive et conviviale de le découvrir sous tous ses plans, c’est le cas de le dire !

L’ascenseur hydraulique N°4

Emotion: un éclusier irrascible oblige les coureurs à s’arrêter pour laisser passer une péniche touristique!

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