Wilson Kipsang et Kenenisa Bekele au Marathon de Berlin (25.09.2016)

Posté le 20 juillet 2016 par Thierry Godefridi — Aucun commentaire ↓

Le Kényan Wilson Kipsang est l’un des six athlètes ayant battu le record du monde sur marathon à Berlin. Le Brésilien Ronaldo da Costa fut le premier de la série avec un temps de 2:06:05 en 1998. Suivirent le Kényan Paul Tergat (2:04:55 en 2003), l’Ethiopien Haile Gebrselassie (2:04:26 en 2007 et 2:03:59 en 2008), les Kényans Patrick Makau (2:03:38 en 2011), Kipsang (2:03:23 en 2013) et Dennis Kimetto (2:02:57 en 2014, record du monde actuel). Après sa victoire couronnée du record du monde à Berlin en 2013, Wilson Kipsang remporta encore les marathons de Londres et de New York en 2014. Il s’était déjà auparavant imposé à Honolulu (2012), Francfort (2010 et 2011) et Otsu (Japon, 2011). A 34 ans, il est l’un des deux favoris annoncés de la prochaine édition du Marathon de Berlin qui se déroulera le 25 septembre 2016.

Son principal rival sera l’Ethiopien Kenenisa Bekele, lui aussi âgé de 34 ans, qui s’est reconverti au marathon après la plus fabuleuse des carrières de coureur de fond sur piste de tous les temps (trois fois champion olympique, cinq fois champion du monde, sur 5000 et 10 000 mètres, distances sur lesquelles il reste l’actuel détenteur des records du monde en respectivement 12:37:35 et 26:17:53) en plus de ses onze titres de champion du monde de cross-country sur petite et sur grande distance. Bekele connut des débuts flamboyants sur marathon à Paris (victoire en 2:05:04 en 2014). Par la suite, il réussit une quatrième place (2:05:51) à Chicago (2014) et une troisième (2:06:36) à Londres (2016).

Trois records du monde féminins sur marathon furent aussi réussis à Berlin: en 1977 par Christa Vahlensieck (République fédérale allemande, 2:34:48), en 1999 par Tegla Loroupe (Kenya, 2:20:34) et en 2001 par Naoko Takahashi (Japon, 2:19:46).

Le Marathon de Berlin, que la chaîne de télévision allemande ARD retransmettra de 9h05 à 12h le 25 septembre prochain et dont les images seront diffusées dans 150 pays, fait partie de la ligue des World Marathon Majors avec cinq autres : Tokyo, Boston, Londres, Chicago et New York. (Photos : SCC Events + Agence Shot et PhotoRun)

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Hors Challenge du Brabant Wallon : Jogging de Plancenoit, pas si morne la plaine!

Posté le 17 juillet 2016 par Thierry Godefridi — Aucun commentaire ↓

Les annonces placées par Marathonien de coeur et d’esprit sur la page Facebook Joggings – Challenges et sur celles des principaux clubs de jogging de la région pour le Jogging de Plancenoit avaient apparemment touché beaucoup de monde. En effet, 165 coureurs, dont plus de 25% de femmes, participèrent à cette sympathique course ex-Challenge ADEPS et amie du Challenge du Brabant Wallon (sans qu’elle n’en soit reprise au calendrier officiel). Pas si morne la plaine (Plancenoit fut un haut lieu de la Bataille de Waterloo) avec ses hauts et ses bas et autant de grognards en baskets qui y déambulèrent ce dimanche sur un revêtement varié à souhait !

Depuis les quelque 30 ans qu’elle existe, cette course emprunte, de mémoire de coureur, le même parcours de 9,6 km au départ de la jolie place au pied de l’église Sainte-Catherine à Plancenoit, passe devant le Monument prussien, à travers champs le long du chemin de Plancenoit avec la butte du Lion à l’horizon, sur le toboggan des rues Babeau et Fichermont, par la route de la Marache, sous les frondaisons des bois Elois et Impérial et se termine dans la rue de la Bachée à hauteur de la bien nommée, s’agissant de jogging, Maison de Tous.

Le valeureux Julos s’emmêlant dans ses fiches de classement beaucoup plus nombreuses qu’à l’accoutumée, chacun, une fois arrivé, eut tout loisir, qui de se désaltérer aux breuvages du terroir et d’autres terroirs, qui d’ajouter quelques bornes de retour au calme pour profiter de la quiétude estivale ou préparer de prochaines campagnes (la classique des classiques, l’« Ardennaise » de samedi prochain à Louette-Saint-Pierre, par exemple).

Le Jogging de Plancenoit 2016 couronna deux beaux champions, Cédric Danniau et Isabelle Gracia, des habitués des podiums et des places d’honneur du Challenge du Brabant Wallon. Les classements complets seront publiés sur le site de Plancenoit Sports.

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Challenge Défi 13 : Les Parcs en Balade à Lombise

Posté le 11 juillet 2016 par Thierry Godefridi — Aucun commentaire ↓

Le Team Vertigo avait mis les petits plats dans les grands pour la 25e édition des Parcs en Balade dont les festivités se sont déroulées dimanche. Le programme de la journée comportait des courses sur 14 km (en vérité, 15 km) et 6 km, des courses enfants sur 100 ou quelques centaines de mètres, des marches, un marché de produits du terroir ainsi qu’un menu slow food à 18 € préparé par le traiteur local pour ceux dont le dérouillage des jambes avaient déverrouillé les papilles.

Pour l’occasion, Lombise, petit village de 350 âmes faisant partie de l’entité de Lens, accueillait sur sa place et dans ses jardins une faune multicolore cinq fois aussi nombreuse que sa population en temps normal. C’est de la place, située au pied de l’église et devant le château, que s’élancèrent les joggeurs qui attaquaient une première montée dans le premier kilomètre, question d’étirer le peloton avant de pénétrer sur des chemins plus étroits.

Les organisateurs avaient annoncé un parcours toujours plus vert. L’était-il ? Par une température qui dès les premières heures claires du matin dépassait les 20° C et avoisinait les 30° C pendant la course, ce sont les portions de tarmac qui parurent plus longues. Elles chauffaient les jambons au risque de les noircir avant même d’atteindre le lieu-dit du Noir Jambon. Château de Morval, château de Fouleng, fromagerie artisanale et château de Thoricourt, parcs, bâtisses et étables avaient beau vous distraire chemin faisant, tout esprit sain dans un corps sain aspirait à ce qu’il en restât ainsi jusqu’à la fin de la balade dans cette touffeur, aussi charmants fussent l’environnement et la compagnie.

Lorenzo Coniglio (V1, Union Athlétique Châtelineau) s’imposa – normal, direz-vous, pour un Castellinois dans une contrée de châteaux – sur la grande distance en 54:09, soit 3:36 au km, une moyenne de 16,687 km/h, devant Christian Nemeth (55:42), Luc Alsteens (55:43), Francisco Veloso (premier V2, 56:11) et David Caudron (57:38). Côté féminin, la victoire échut à Valérie Leroy (A1, ATCC, 1:05:24, 4:21 au km, 13,816 km/h) qui devança Véronique Dutrannoit (1:07:38), Cécile Guillaume (1:08:57), Abeline Kapuczincki (1ère Dame, 1:09:27) et Deborah De Geyter (1:10:12).

Les prochaines courses au calendrier du Challenge Défi 13 seront le Jogging des Vacresses (11 km) à Herchies, le dimanche 31 juillet 2016 à 10 heures, et la Course du Poète (11,920 et 5,600 km) à Angreau, le dimanche 7 août 2016 à 10 heures 30.

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Challenge ACRHO à Ellezelles : La ronde des sorcières

Posté le 9 juillet 2016 par Thierry Godefridi — Aucun commentaire ↓

Bienvenue à Ellezelles, village de l’étrange situé dans le pays des Collines en Hainaut occidental, antre de sorcières et territoire féerique où de troublantes créatures se réunissent chaque année pour commémorer le souvenir de Quintine de la Glisserie qui fut condamnée au bûcher à l’âge de 38 ans (et exécutée le 26 octobre 1610, il y a quelque 400 ans, avec 4 autres femmes, toutes accusées de sorcellerie) et à qui une brasserie artisanale locale a dédié un délicieux breuvage.

Depuis 1972, à l’instigation de Jacques Vandewattyne, passionné de folklore, un comité du Sabbat des Sorcières s’endiable chaque année à perpétuer le souvenir de la Quintine et organise une fête mêlant tradition et sorcellerie, histoire et légende. Sans doute est-ce là la raison pour laquelle de nombreuses façades de l’endroit et des alentours arboraient encore des drapeaux belges et autres diableries rouges car l’on ne pourrait croire que, même dans cette région retirée de Wallonie picarde, l’on n’eût pas été informé de ce que « la » finale se jouera ce dimanche sans « eux ».

En attendant le samedi 24 juin 2017, date du prochain sabbat, Ellezelles avait attiré samedi un autre public en quête de frissons, 480 joggeurs participant à La Ronde des sorcières, épreuve patronnée par l’Amicale des courses sur route du Hainaut occidental (ACRHO). Au départ du terrain de foot (décidément, on n’y échappe pas !) d’Ellezelles, les coureurs couvrirent une boucle ramenée de 11,4 (précédemment) à 9,4 km, nécessairement vallonée (comment en irait-il autrement au pays des Collines ?) et essentiellement sur tarmac, sous un soleil irradiant et par une température qui n’avait plus rien à voir avec celle des jours précédents. Les gentils organisateurs avaient heureusement prévu deux ravitaillements à l’eau de source fraiche sur le parcours et un à l’arrivée (avec, en plus de l’eau en abondance, des quartiers d’oranges et des tranches de pastèques).

Sabine Parent (42:16, Farmers Club), Bénédicte Duthoit (45:03, JC Hérinnes) et Veerle Vrijdag (45:39, JC des Collines) prirent place sur le podium des sorcières tandis que Joost Dewaele (33:00, Popuelles), Pedro Dujardyn (33:11) et Dimitri Delombaerde (34:14, JCSA) furent les premiers matous à s’extraire de la fournaise.

La prochaine course de l’ACRHO sera la Gouyasse, le vendredi 15 juillet à 20 heures 15, au départ du hall du Sequoïa (Quai de l’Entrepôt) à Ath.

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Challenge de jogging du Brabant Wallon à Oisquercq : Saint Martin ou Saint Matthieu ?

Posté le 26 juin 2016 par Thierry Godefridi — Aucun commentaire ↓

La 22e édition du Jogging d’Oisquercq, agreste village sis dans la virginale vallée de la Sennette, constituait samedi la 16e étape du Challenge du Brabant Wallon 2016. Malgré la concurrence de 28 autres joggings répartis sur les trois jours de cette fin de semaine, 558 joggeurs y participèrent (457 sur la grande distance et 101 sur les 5,4 km).

Outre de son jogging, le village s’enorgueillit de son église Saint-Martin dont la tour romane date de la fin du XIIe siècle. Selon le récit qu’en a fait son contemporain Sulpice Sévère, Martin, encore simple catéchumène et soldat en poste à Amiens, trouva par un hiver de grand gel à la porte de la ville un homme mourant de froid. Ce voyant, Martin partagea son manteau de son arme de service et en donna la moitié au pauvre hère. Pour l’historienne Luce Pietri, ce serait aussi en raison de ses dons de guérisseur qui soulageait la souffrance des corps que Martin aurait rempli au IVe siècle sa mission de médecin des âmes confiées à sa vigilance sacerdotale.

Point ne fut besoin de partager sa chlamyde au Jogging d’Oisquercq. Après que les pluies du matin se furent dissipées, un beau soleil réchauffait la Sennette et ses flancs tantôt doux et fertiles, tantôt escarpés et arides (il en va de la nature comme de la vie). Comme les deux années précédentes, l’on ne partait plus de la plaine de jeux, mais de l’école communale située à la place des Grées du Lou, en face de l’église. Le parcours s’en trouve raccourci d’un kilomètre par rapport à l’ancien mais agrémenté d’un double « mur » à quelques encablures de l’arrivée, en plus des habituelles longues montées des 3e et 8e kilomètres qui confèrent à l’ensemble son dénivelé positif de quelque 260 mètres pour une distance de 11 km 250.

Quelques dizaines de concurrents ajoutèrent à ce parcours une touche personnelle qui loin de les soulager du supplice sévère ajouta à la souffrance des corps en leur faisant faire un détour par on ne sait quels chemins creux dans la confusion desquels certains finirent par miraculeusement retrouver le peloton de leurs poursuivants (!) et d’autres les croiser ! En attendant que Salomon et sa Reine de Saba armés de leur vigilance sacerdotale rendent leur jugement, que ces victimes de la martyrologie du jogging confient leurs souffrances physiques et métaphysiques à Saint Martin et méditent ces paroles d’un autre saint, Matthieu : « Plusieurs des derniers seront les premiers, et plusieurs des derniers seront les premiers. »

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Le prochain jogging du Challenge du Brabant Wallon 2016 aura lieu à Nil-Saint-Vincent (Walhain-Saint-Paul), le samedi 20 août à 15 heures, sur une distance unique de 10 km 850.

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Challenge Delhalle dans la forêt d’Anlier : C’est en forgeant que l’on devient forgeron

Posté le 19 juin 2016 par Thierry Godefridi — Aucun commentaire ↓

Et, c’est en bûchant qu’on devient bûcheron, eût ajouté Pierre Dac s’il eût encore été parmi nous et eût regardé sur la place de Habay les Diables rouges surgir de l’enfer contre l’équipe de la République d’Irlande.

Jusqu’à la fin du 18e siècle, c’est le fer de Habay qui se fit valoir par delà nos frontières, en France et en Allemagne, avant que le déclin de la sidérurgie n’entraîne la ruine des maîtres des forges de la forêt d’Anlier, parmi lesquels le Marquis de Bost Moulin et son épouse Louise de Lambertye, dernière marquise du Pont d’Oye.

Deux mille cinq inscrits et 1842 arrivés sur les deux courses en 2015, 2042 inscrits et 2006 arrivés en 2016, José Diswiscourt, grand maître contemporain des Forges (19 km) et Mini-Forges (7 km) de la Forêt d’Anlier, secondé par sa fidèle intendante, les a forgées sans relâche depuis leur apparition et a gagné son pari de faire passer plus de deux mille forgerons par le Pont d’Oye et au fond et au sommet de la plus grande forêt de Belgique.

Le mérite était d’autant plus grand cette année qu’il fallut composer avec l’Euro de football, la non-disponibilité de la salle du complexe sportif du Pachis pour la remise des prix en raison de l’épreuve évaluative pour l’obtention du certificat de fin d’études qui s’y déroulerait le lundi et, enfin, les pluies abondantes de ces dernières semaines qui transformèrent quelques portions du somptueux parcours forestier en bourbiers.

Le changement d’horaire, le déplacement des festivités de l’après-course du Pachis vers un grand chapiteau dressé sur la place du village et les vicissitudes météorologiques n’affectèrent pas l’ardeur d’avance ni l’optimisme proverbiaux de l’intarissable G.O., au four, au moulin et au micro, ni donc le nombre des concurrents, ni, en ce qui concerne la météo, la performance des plus rapides d’entre eux. Alexander Diaz Rodriguez (1:02:36) mit 20 sec de moins qu’en 2015 à renouveler sa victoire sur les 19 km à plus de 18 km/h, Sabine Van der Zwalmen (1:19:37), 1 min 23 s de moins qu’en 2015 à parcourir la distance et à s’imposer chez les femmes, en l’absence de Sabine Froment et de Virginie Vandroogenbroeck qui l’avaient précédée l’an dernier. Philippe Jérôme (1:05:32) et Nicolas Navet (1:06:01), Sophie Fourgeaux (1:22:22) et Nicole Desille (1:26:02) complétèrent les podiums.

Pour beaucoup, les parties de glisse, évitements de ru rugissant et détours furent l’occasion de s’attarder dans cette magnifique hêtraie, d’y chasser la Troufette, de faire connaissance de la Frangine, d’enrouler à la Rulles, de se prétendre Mille Vertus, de conclure à Sainte-Hélène et, si ce n’était que mirage, de se noyer dans l’Orval. Même Jésus, ployant sous sa croix avant d’aborder le calvaire de l’ascension des escaliers, prêcha aux fidèles qui l’entouraient : « P…, que c’est bon ! » Parole d’évangile !

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L’Ardennaise constituera le prochain rendez-vous du Challenge Delhalle. Elle vous fera visiter le samedi 23 juillet à 16 heures au départ de Louette-Saint-Pierre à proximité de la frontière française un autre haut-plateau de l’Ardenne, la Croix-Scaille. Boucles de 21,7 km et de 8,5 km en forêt convenant à tous ceux et toutes celles qui visent par la pratique du jogging à soigner leur forme et leurs formes.

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Challenge de jogging du Brabant Wallon : plus de 900 joggeurs et record à Ottignies !

Posté le 12 juin 2016 par Thierry Godefridi — 1 Commentaire ↓

Kabiratou Nassam Alassani faisait partie des cinq « 20-29 » qui le mois dernier avaient monopolisé les cinq premières places des 20 Km de Bruxelles, la course de référence en Belgique : Manuela Soccol (28 ans, 1:13:51), Hélène Depoorter (28, 1:16:25), Eva Galle (24, 1:16:36), « Kabi » (1:16:45) et Alexine Michiels (20, 1:17:05). Il ne s’en fallut d’ailleurs que de quelques centaines de mètres pour qu’elle n’accède au podium. Au 15e km, elle était encore deuxième, à 2 min de Manuela Soccol, l’une des trois marathoniennes belges qualifiées pour les J.O. de Rio 2016, et elle précédait Hélène Depoorter de 24 s. Surprise par la montée de l’avenue de Tervueren dans le 18e km et quelque peu désorientée dans l’ultime kilomètre à l’approche de l’arrivée, elle se fit dépasser non seulement par Hélène Depoorter mais aussi par Eva Galle.

Originaire du Bénin, ce pays d’Afrique occidentale aussi peuplé mais trois fois aussi grand que la Belgique et enserré au bord du golfe de Guinée entre le Togo à gauche (ouest), le Nigéria à droite (est), le Burkina Faso et le Niger (où elle obtint un diplôme en administration publique de l’Université de Niamey) au-dessus (nord), Kabiratou Nassam Alassani est arrivée chez nous en avril dernier, le sourire illuminé de soleil d’Afrique et l’allure pleine de force tranquille. La brièveté de son séjour explique qu’elle ait manqué de repères à Bruxelles.

La Béninoise rehaussa de sa présence le Jogging d’Ottignies, organisé samedi par le Club Sportif de la Dyle et quatorzième manche du Challenge de jogging du Brabant Wallon. Etant susceptible de retrouver certaines de ses concurrentes des 20 Km de Bruxelles sur ces terres brabançonnes dont elles connaissent les moindres recoins et replis, elle s’en alla reconnaître à toutes fins utiles avant la course la grimpette du dernier kilomètre dans le bois de Lauzelle, question d’en garder suffisamment sous les chaussures. En effet, ce dernier effort intervenait pour environ 20% dans le dénivelé positif de quelque 200 m de ce parcours en dents de scie tracé dans le bois des Rêves, autour du lac et au travers de Louvain-la-Neuve, le long du golf et, enfin, dans le bois de Lauzelle d’où l’on sortait pour rejoindre le ballodrome d’Ottignies-Bruyères.

Finalement, la petite reconnaissance d’avant-course de Kabi la Béninoise ne s’avéra pas nécessaire. Elle fut en tête d’un bout à l’autre de la course qu’elle termina en 45:37, avec près de 2 min d’avance sur sa plus proche rivale, à la 20e place du scratch général. Son prochain objectif sera le 5000 m des championnats de Belgique. Ils auront lieu les 25 et 26 juin.

Chez les hommes, ce fut un membre du club organisateur et doctorant de l’UCL, Martin Delguste, qui s’imposa à Ottignies en 41:36. Il avait déjà remporté cette année les 10 Miles de Louvain-la-Neuve en 51:54.

Le Jogging d’Ottignies, où le JAMES, club néo-louvaniste, était une fois de plus présent en nombre et en forme, réunit 773 participants sur la grande distance (12 km) et 128 sur la petite (plus ou moins la moitié de la grande), soit 901 au total.

Baisy-Thy, le lieu de naissance de Godefroid de Bouillon et un haut-lieu de la bataille de Waterloo, sera le prochain village-étape du Challenge de jogging du Brabant Wallon, ce samedi 18 juin. Le départ des courses (14 km et 5 km) a été avancé à 11 heures (allez savoir pourquoi le comité des fêtes de la Baisythoise a changé l’heure de départ!).

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Challenge de jogging du Brabant Wallon à Wavre : 683 joggeurs sur les Sentiers Macas

Posté le 5 juin 2016 par Thierry Godefridi — Aucun commentaire ↓

Sébastien Alaime, le président du Sport Pour Tous Wavre, le dynamique club dédié au jogging dans le chef-lieu de la « nouvelle province » et organisateur de la manche wavrienne du Challenge du Brabant Wallon, était navré samedi à l’heure du départ des Sentiers Macas : les pluies abondantes des derniers jours les avaient jonchés de passages boueux, rendant le périple dans la campagne de Wavre et les bois des communes avoisinantes plus « trail » qu’on n’avait cru l’imaginer.

Qu’il se rassure : ça glissait par endroits mais, de l’avis de la plupart des coureurs, point n’était besoin de bottes ni de chaussures de trail, cela ne tenait pas des patinoires que certains joggings s’ingénient à faire traverser aux coureurs, quelles que fussent les conditions atmosphériques. Ici, cela restait gérable et ajoutait une dimension ludique et acrobatique à cet après-midi au grand air, presqu’entièrement à l’écart de toute circulation automobile. Qui plus est, tout le club wavrien était sur le pont pour recevoir les 683 joggeurs (565 sur les 12 km et 118 sur les 5,5 km) qui participèrent à l’événement et pour en assurer une organisation irréprochable et la complète réussite. (Photo : Fabienne Nicolas)

Même les plus rapides du peloton semblaient avoir apprécié les embûches supplémentaires que Dame Nature avait hérissées sur leur chemin à travers bois, champs et prés. Ainsi, Olivier Piraux (4e en… 44:44) se réjouit après la course de la belle bagarre pour la 3e place « dans une course terrible, dans laquelle ce fut à celui qui tenait le mieux sur ses jambes, avec pas mal de frayeurs et d’acrobaties ». Les difficultés du jour resserrèrent les rangs à l’avant : huit coureurs terminèrent dans un intervalle d’un peu plus de 2 min, François Humblet (43:42, vainqueur pour la sixième fois en douze manches du Challenge de jogging du Brabant Wallon 2016), Renaud Van Wetter (43:57), Mohamed Boughrad (44:39), Olivier Piraux (44:44), Arnaud Brunetta (45:00), Guillaume Demeulemeester (45:17), Francisco Veloso (45:49) et Arnaud Descampe (45:54). Suivaient six coureurs qui furent chronométrés en 46 min et parmi lesquels se trouvait le vainqueur de la précédente édition, Jonas Roels, 14e en 46:59 alors qu’il s’était imposé en 43:36 en 2015.

Chez les dames, Virginie Vandroogenbroeck (49:28) remporta sa cinquième victoire de la saison sur le Challenge de jogging du Brabant Wallon, Sabine Vanderzwalmen (2e) ne lui concédant toutefois que 19 sec (49:47). Stéphanie Cappelle, qui courut à Wavre en guise d’échauffement avant son triathlon du lendemain, se classa 3e en 53:50, suivie de Laure Elens (54:32).

Le Challenge de jogging du Brabant Wallon fera étape samedi prochain 11 juin à 15 h à Ottignies-Louvain-la-Neuve. Deux distances sont proposées au départ du ballodrome de la rue de l’Invasion, 12 km (avec le tour du lac et la traversée de la cité universitaire, du Bois des Rêves et du Bois de Lauzelle) et 5,5 km. Une course pour jeunes de moins de 12 ans les mettra aux prises sur 1000 m.

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20 Km de Bruxelles 2016 : « 40.000 coeurs pour faire vibrer Bruxelles »

Posté le 31 mai 2016 par Thierry Godefridi — 1 Commentaire ↓

Le Syndicat d’initiative Bruxelles Promotion avait accroché des envolées lyriques à ses dernières communications avant la 37e édition de ses 20 Km de Bruxelles : « 40.000 coeurs pour faire vibrer Bruxelles », « L’amour et le running l’emporteront toujours », « Bruxelles ma belle », « Le coeur léger, l’esprit en fête »…

« Le coeur léger »

Dimanche, le temps était à l’orage. Qui n’a trouvé ses cinq premiers kilomètres plus pénibles qu’à l’accoutumée et n’a profité des ravitaillements pour s’asperger immodérément de Spa Reine la tête et le reste du corps ? Le détour par la rue Belliard dont la montée est plus courte et moins astreignante que celle de l’interminable rue de la Loi ne suscita pas les bousculades que l’on aurait pu craindre, si l’on excepte les quelques excités qui, pressés d’y arriver, jouèrent des coudes avant même d’avoir franchi les capteurs électroniques de la ligne de départ.

« Bruxelles, ma belle »

Avec ses tunnels qui détellent ? De manière à leur éviter qu’à défaut du ciel, un bloc de béton ne leur tombe sur la tête, les coureurs des 20 Km de Bruxelles n’empruntèrent pas le tunnel Stéphanie, fermé à la circulation, faute apparemment d’avoir été entretenu comme il se devait, mais ils passèrent par le « goulet Louise » et rejoignirent le parcours habituel au-delà de la place Stéphanie. Si vous n’étiez pas fan des tunnels pour commencer, vous pourriez avoir regretté que les autres tunnels de l’avenue Louise soient encore accessibles. Les orages annoncés ne s’étant pas déclarés, l’on put traverser le bois de la Cambre et suivre le reste du tracé jusqu’à son terme.

« L’amour et le running l’emporteront toujours »

Au lendemain des ignobles attentats de Bruxelles, le mot d’ordre était « tous solidaires ». Mais, ce n’étaient que des mots ; les ordres viendraient d’ailleurs. Chienlit et déliquescence se sont installées, enserrant dans leurs rets nombre de citoyens qui n’en pouvaient mais et nombre de participants aux 20 Km de Bruxelles qui avaient l’intention louable de s’y rendre en train. Un zigue plein de commisération en déduisit que l’air en deviendrait irrespirable à Bruxelles et préconisa de purement et simplement annuler la course dans l’intérêt de tous ces inconscients dont il se sentait le gardien des âmes et des pensées. Que tous ces apôtres de leur propre cause se mettent au running, essaient ainsi de s’aérer l’esprit et de se guérir de leur désamour pour autrui et pour la vie et laissent à chacun le soin de conduire la sienne comme bon lui semble.

« 40.000 coeurs pour faire vibrer Bruxelles »

Sur les 39.425 inscrits, 31.366 franchirent la ligne d’arrivée. Le premier à s’y présenter fut le Marocain Najim El Qady (1:00:18), déjà vainqueur en 2011 et 2009, qui précéda Régis Thonon d’1 min 49 s et Abdelhadi El Hachimi, le vainqueur de l’édition précédente, longtemps deuxième avant de se faire remonter dans le dernier quart, de 2 min 45 s. Chez les femmes, la Limbourgeoise Manuela Soccol, qualifiée pour représenter la Belgique sur marathon aux J.O. de Rio 2016, réédita, en 1:13:51, sa victoire de 2015. La Bruxelloise Hélène Depoorter (1:16:25) et la Louvaniste Eva Galle (1:16:36) se classèrent respectivement deuxième et troisième. (Photo : Thierry Debruyn)

« L’esprit en fête »

« Comment la trouver, la bonne humeur ? » se demande Milan Kundera dans La fête de l’insignifiance que son éditeur qualifie de « drôle de rire inspiré par notre époque qui est comique parce qu’elle a perdu tout sens de l’humour ». De passage l’autre jour, une visiteuse chinoise fut interrompue en pleine réunion par un coup de téléphone, non pas de son supérieur hiérarchique, ni d’un collègue, mais de sa mère qui, du fin fond de la Chine, s’inquiétait de ce que sa fille passe la journée dans le « hellhole » (complaisamment traduit dans les médias par « trou à rats », plus exactement par « trou d’enfer »), cher à Donald Trump. Bruxelles a dimanche certes vibré de ses quarante mille coeurs de coureurs mais il faudra plus d’une édition des 20 Km de Bruxelles avant que l’on n’ait restauré la mobilité et la sérénité de la capitale du royaume et l’image de l’une et de l’autre dans le monde.

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Rennsteiglauf 2016 : participation record au « marathon préféré d’Europe »

Posté le 25 mai 2016 par Thierry Godefridi — Aucun commentaire ↓

D’après le magazine en ligne « pure player » Marathon4You.de, dont le dernier sondage annuel a récolté 13.564 votes se répartissant sur 222 organisations, le GutsMuths Rennsteiglauf est “le marathon préféré d’Europe” devant le Marathon de la Jungfrau et celui de la ville de Hambourg. L’échantillon de ce sondage n’est pas « scientifique » puisque participaient au vote ceux qui en avaient envie et la comparaison entre un marathon nature et un marathon citadin n’est pas évidente, mais, ce qui dénote de l’intérêt de ce grand rendez-vous de la course à pied nature en Allemagne, le Rennsteiglauf Marathon arrive en sixième position des plus grands marathons allemands au nombre des finishers après ceux de Berlin, Hambourg, Francfort, Munich et Cologne. De surcroît, le marathon proprement dit ne représente qu’une partie du Rennsteiglauf dont le programme est complété par un super-marathon de 72 km, un semi-marathon et des marches nordiques (17 et 35 km). Au total, plus de 16.400 coureurs et marcheurs (un record en 44 éditions!) se sont égayés samedi dans la réserve naturelle de la Thuringe. Ils étaient plus de 2200 super-marathoniens à Eisenach pour les 72 km, plus de 3100 marathoniens à Neuhaus am Rennweg, près de 8000 semi-marathoniens à Oberhof. Contrairement aux années précédentes où les températures ne dépassaient pas les 10° C et où, lors d’une édition, la neige était tombée la veille, la météo, samedi, était ensoleillée et printanière.

Organisation

Selon le journal local Freies Wort, le bénéfice économique du Rennsteiglauf pour cette région qui était le poumon vert de l’ancienne RDA d’avant la réunification, s’élèverait à 8 millions €. Le comité d’organisation a manifestement le souci de le répartir équitablement entre les entités locales situées le long de ce chemin de grande randonnée qui suit les crêtes des monts de Thuringe, des confins de la Bavière à la Hesse, en pleine forêt, sur 170 km. En effet, les courses démarrent à des endroits différents et les dossards sont distribués sur les lieux de départ des courses et marches et non au point commun d’arrivée à Schmiedefeld am Rennsteig. C’est un inconvénient si les membres de votre groupe s’inscrivent à des épreuves différentes et souhaitent disposer de leurs dossards la veille du jour J ! En effet, d’Eisenach (lieu de départ du super-marathon) à Neuhaus am Rennweg (lieu de départ du marathon), il y a 116 km par la route, soit un trajet d’une heure et demie… L’inscription s’effectue sur le site Internet du Rennsteiglauf et, pour les étrangers, le montant de l’inscription peut se régler en cash sur place. Les droits d’inscription couvrent notamment l’utilisation de bus gratuits le samedi au départ des principaux lieux de villégiature pour amener les concurrents aux différents points de départs ainsi que des navettes en boucle pour les ramener. (18/20)

Parcours

Le départ du marathon a lieu sur la piste d’athlétisme du lycée de Neuhaus situé à 792 m d’altitude. Le peloton traverse le village en montant pour rejoindre une route nationale qu’il descend jusqu’à son entrée en forêt dans le sixième kilomètre. Le parcours présente un dénivelé positif de 769 m et atteint son point culminant à la tour de Masserberg, située au km 18,3 et à une altitude de 841 m. « Roulant » sur sa première moitié, il emprunte sur sa seconde moitié une portion de sentier rocailleux et hérissé de racines et il est agrémenté d’une succession de petites bosses qui, la fatigue s’accumulant, en incitent beaucoup à les gravir en marchant. Avant de courir le marathon du Rennsteiglauf, un néophyte devrait avoir couru un autre marathon, voire s’essayer d’abord sur le semi dont le dénivelé positif est de 351 m et le point culminant, situé à 974 m. Le succès du semi est tel qu’il a obligé les organisateurs à en limiter la participation et à le dédoubler en ajoutant la marche nordique de 17 km. (18/20)

Ambiance

La gymnastique d’avant le départ du marathon (balancements de gauche à droite avec les mains au ciel et bras dessus, bras dessous) est rythmée par la musique folklorique de la fanfare locale et vous plonge dans un état de douce hébétude, même si le réveil a été plutôt matinal, les bus qui vous emmènent au départ du marathon partant vers 6 h 30. (Certains hôtels servent le petit-déjeuner à partir de 2 h 30, les super-marathoniens s’élançant d’Eisenach à 6 h.) Les huit ravitaillements (eau minérale, cola, Apfelschorle, Haferschleime, thé, bière, Wurst) sur le parcours et à l’arrivée du marathon sont eux aussi accompagnés d’une forme ou l’autre de musique et empreints de liesse populaire. Pour le reste, vous êtes libres de méditer en écoutant le chant des oiseaux ou le souffle de la forêt et de bavarder avec votre voisin ou voisine. L’ambiance monte encore de plusieurs crans lors de l’après-course sous le grand chapiteau. (18/20)

Accessibilité

A moins que vous ne veniez des Îles Canaries ou d’une destination méditerranéenne prisée par les Allemands pour son ensoleillement, l’aéroport d’Erfurt-Weimar qui dessert la capitale de la Thuringe ne constitue pas une option pour vous rendre dans la région. L’aéroport international de Francfort, par contre, n’est qu’à environ deux heures. Restent le train (moyennant quelques connexions, certes, mais les trains allemands roulent, ils sont à l’heure et les horaires et transferts sont aménagés pour vous faciliter l’existence) ou la route, la voie préférée par la plupart des participants dont une majorité venait de l’extérieur de la Thuringe. Par la route, Bruxelles est à quelque 600 km, Paris à quelque 800 km. De nombreux types d’hébergements sont disponibles dans la région, du gîte à l’auberge rustique et à l’hôtel 4 étoiles. Beaucoup d’établissements sont toutefois réservés un an à l’avance et affichaient complet. Il vous est aussi loisible de camper sur la prairie à côté de l’arrivée à Schmiedefeld et d’ajouter ce piment à l’aventure. (18/20)

Destination

L’attrait essentiel de la destination réside dans le Rennsteig, la nature étalée à flanc de coteaux et la randonnée. Il paraît douteux que des Rennsteigläufer aient profité de leur séjour dans la région pour visiter les châteaux des environs ou le musée de l’armurerie à Suhl ou pour y découvrir la gastronomie locale. Même à lui seul, le Rennsteig justifie le déplacement, de préférence en groupe et dans un esprit trail consensuel. (18/20)

Le marathon du Rennsteiglauf obtient avec un score global de 90/100 la plus grande distinction au palmarès Marathonien de coeur et d’esprit dont c’était le 60e.

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Les vainqueurs du jour au scratch furent Daniela Oemus (5:55:38) et Marc Schulze (5:17:38) sur le super-marathon de 72 km, Annika Krull (3:08:56) et Marcel Krieghoof (2:36:45) sur le marathon, Nicole Kruhme (1:21:50) et Marcel Bräutigam (1:10:46) sur le semi-marathon.

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