Challenge Delhalle à Jurbise – La Forestière (21.09.2013)

La bien nommée Forestière célébrait le début de l’automne (l’été parut bien indécis cette année !) en clôturant, samedi après-midi à Jurbise, onzième rendez-vous de l’année, l’édition 2013 du Challenge Delhalle. Elle avait réuni 463 participants comblés (course nature, parking, douches chaudes,…) sur une boucle de 14 km, moyennement vallonée, principalement en sous-bois et pour 85% à l’abri de toute circulation.

Les vainqueurs du jour étaient attendus : Mats Lunders, 22 ans, en 42 min 45 s et en surclassement chez les hommes devant un Yves Vanderbeck (45 ans) beaucoup mieux en jambes qu’il ne l’avouait avant le départ et Sabine Froment (38 ans), 52 min 42 s, précédant Louise Deldicque (32 ans) de deux minutes chez les femmes. Louise, gracieuse et solitaire à l’écart du brouhaha, le verbe comme le visage aimablement ciselés, reconnaissait sans artifice la supériorité de son adversaire du jour. Impatiente de rejoindre son compagnon pour l’apéritif avant de passer la soirée chez des amis, elle avait déjà, surtout, en tête le championnat de Belgique de marathon qui aura lieu dimanche prochain à Ostende et que sa victoire dans le Marathon d’Anvers lui fait aborder avec les plus hautes ambitions.

La localisation de cette manche la plus à l’ouest du pays, sa distance abordable pour tout joggeur normalement entraîné, son cadre sylvestre et son profil agréable (quoiqu’il fallait faire attention par endroits où l’on posait les pieds si l’on avait les chevilles fragiles ou l’équilibre incertain) avait attiré bon nombre de visages inhabituels sur la Forestière et le Challenge Delhalle. Puissent-ils en avoir apprécié le caractère de « challenge en or » dont les exigences organisationnelles ont malheureusement comme corollaire de pousser certaines courses au désistement et de refroidir les ardeurs de nouvelles candidates.

Il est de notoriété que Géna et Magonette s’échapperont l’an prochain (adieu les Macralles, on vous aimait bien!) mais la bonne nouvelle est que cinq nouvelles courses ont fait acte de candidature pour rejoindre le Challenge Delhalle en 2014. Les candidats adhérents ont été appelés à défendre leur dossier dimanche prochain, jour jusqu’auquel un embargo a été décrété sur toute information. (Soyez les premiers à savoir : restez attentifs à ce site!) Si, parmi les cinq candidates, deux anciennes courses emblématiques du Challenge Delhalle devraient réapparaître au calendrier en 2014 et lui redonner tout son lustre, ce ne seront toutefois pas (encore?) les 13 Croix de Bure dont la résurrection avait fait l’objet de rumeurs complètement infondées.

« Haaaaaaa, une bonne rumeur, ça c’est de la communication ! », écrivit Jissey, journaliste français et conseil en communication.

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Quelques idées de destinations marathons pour terminer la saison 2013 en beauté

La Seu, cathédrale de Palma de Majorque, le deuxième plus grand édifice religieux d'Espagne - Marathon : 20/10/2013

Sur Facebook et dans le courrier des lecteurs, vous êtes plusieurs à vous demander où courir un dernier marathon avant la fin de l’année. Suivez la « ligne bleue » de Marathonien de coeur et d’esprit !

Marathon de Berlin (Berlin Marathon – 29.09.2013)

C’est le deuxième plus grand marathon européen au nombre des arrivants (34.350) après celui de Londres. Il est trop tard pour vous inscrire à l’édition 2013. Les dossards s’arrachèrent en un peu plus de trois heures le jour d’ouverture des inscriptions. Aussi, pour l’édition 2014, les organisateurs  ont prévu une période de pré-inscription du 30 septembre au 14 octobre 2013, à la suite de laquelle une loterie décidera de l’attribution effective des dossards. C’est à Berlin que le Kényan Patrick Makau établit son record du monde en 2 h 3 min 38 s, le 5 septembre 2011 et, pour rappel, le Marathon de Berlin fait l’objet du chapitre 4 du livre Marathonien de coeur et d’esprit.

 Marathon de Varsovie (Maraton Warszawski – 29.09.2013)

Pour ceux qui rateront le Marathon de Berlin, il reste encore des dossards disponibles pour celui de Varsovie (35 éditions – 6796 arrivants en 2012). La compagnie aérienne nationale polonaise propose des vols adéquats au départ de l’aéroport de Bruxelles le samedi et le dimanche à un prix encore abordable.

Marathon de Bruxelles (Brussels Marathon – 06.10.2013)

On ne s’y bouscule pas (il y avait 1709 arrivants en 2012). Le parcours n’est guère propice à y établir son « PB », comme en témoigne le record de l’épreuve (2 h 14 min 51 s). Par contre, le parcours est plus vert et plus scénique que lorsqu’il arpentait l’arrière-décor du canal maritime de l’avant-port de Bruxelles à Vilvoorde en passant par Buda.

Marathon de Cologne (RheinEnergie Marathon Köln – 13.10.2013)

4808 participants en franchirent la ligne d’arrivée l’an dernier. Les records y sont détenus par des athlètes kényans, 2 h 7 min 37 s chez les hommes, 2 h 25 min 34 s chez les femmes. Le parcours y est donc sans embûche. L’heure de départ (11 heures 30) et le temps-limite (6 heures) ajoutent une touche sympathique à cette destination que les Belges visiteront en voisins et éventuellement en famille puisqu’un “semi” et un “relais” complètent le programme. L’arrivée sera jugée au pied de la cathédrale.

Marathon d’Amsterdam (Amsterdam Marathon – 20.10.2013)

Plus de 10.000 arrivants (7ème capitale européenne du marathon après Londres, Berlin, Paris, Stockholm, Rome et Dublin), rapide (record à 2 h 05 min 41 s chez les hommes et 2 h 21 min 09 s chez les femmes), 38ème édition : c’est incontestablement une étape de choix ! Malheureusement, la remise des prix du Challenge du Brabant Wallon 2013 aura lieu la veille… La chaleur épaisse des langueurs océanes chantées par Jacques Brel, ce sera pour l’année prochaine !

Marathon de Dublin (Dublin Marathon – 28.10.2013)

Un lundi, dites donc ! 12.201 arrivants l’an dernier, 34ème édition, record de l’épreuve : 2 h 08 min 33 s ! Si vous y accompagniez Florence, remettez-lui le bonjour. Son objectif (« moins de six heures, dans quoi me suis-je embarquée ? ») vous laissera le temps de vous arrêter dans l’un ou l’autre pub et d’y déguster une Guinness.

Marathon de Valence (Maraton Valencia – 17.11.2013)

Sur base du nombre des arrivants (7 779), il s’agit de la troisième plus grande épreuve du genre en Espagne après Barcelone (16 011) et Madrid (9 959). Ces deux derniers marathons faisaient chacun l’objet d’un chapitre du livre Marathonien de coeur et d’esprit. Les records pour Valence se situent à 2 h 07 min 59 s chez les hommes, 2 h 29 min 22 s chez les femmes. Vous n’y perdrez pas de temps et vous n’y courrez pas seul : une délégation du Racing Club de Bruxelles s’y déplacera cette année.

Marathon de Florence (Firenze Marathon – 24.11.2013)

Avec ses 7 772 arrivants, c’est le deuxième plus grand marathon d’Italie après celui de Rome (12 679) d’où s’élança, en 2010, Marathonien de coeur et d’esprit (premier chapitre du livre). C’est à Firenze, le berceau de la Renaissance, la capitale de la Toscane, la cité des Médicis, sur les bords de l’Arno, que les marathoniens de l’ARCH iront fêter les 40 ans de leur club. Souhaitons-leur que ce cru 2013 soit moins arrosé que les deux précédents.

Marathon de La Rochelle (Marathon de La Rochelle Serge Vigot – 24.11.2013)

Désormais quatrième de France avec ses 5 124 arrivants, le Marathon de La Rochelle constituait une étape de l’itinéraire Marathonien de coeur et d’esprit en 2012. Vous en retrouverez un compte-rendu sur ce blog. (Cliquez sur le lien surligné en rouge!)

Marathon de Pise (Pisa Marathon – 15.12.2013)

Dixième plus ancien marathon d’Italie avec ses 15 éditions, le Marathon de Pise constitue une belle occasion de passer un weekend sport-culture-gastronomie, de préférence entre amis, à proximité de la Méditerranée et dans une ville desservie par Ryanair à partir de Charleroi. Marathonien de coeur et d’esprit y attendit la fin du monde l’an dernier, parmi les 877 arrivants, et vous en a rendu compte sur ce blog. (Cliquez sur ce lien.)

Les alternatives sont certes multiples et certaines ne sont pas dénuées d’intérêt : Marathons de Munich, Essen et Schwarzwald, ces deux derniers comptant respectivement 51 et 46 éditions, en concurrence avec Cologne (13.10.2013), Marathon de Palma de Mallorca (20.10.2013 – le premier restaurant de la ville classé sur le site Trip Advisor, « Toque », y est tenu par des Belges qui proposent une délicieuse cuisine à des prix étudiés), Marathons de Francfort (« Gold Label IAAF » et deuxième plus important d’Allemagne) et de Venise (27.10.2013), Marathon des Alpes-Maritimes Nice-Cannes (10.11.2013), Marathons de Lisbonne (voir chapitre 5 de Marathonien de coeur et d’esprit), Siebengebirge (voir chapitre 9 de Marathonien de coeur et d’esprit) et Malaga (08.12.2013).

S’il nous/vous vient d’autres idées de destinations, faisons-les nous connaître!

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Challenge du Brabant Wallon à Gastuche (31.08.2013)

Les festivités villageoises n’ayant pas lieu cette année à Gastuche et l’habituel chapiteau n’ayant pas été dressé à proximité de la gare ferroviaire, le Challenge du Brabant Wallon s’était posé samedi quelques centaines de mètres plus loin, dans les installations du football club local. Cette avant-dernière manche de la saison 2013 ayant attiré près de 500 participants (contre 423 en 2012), il fallut, à moins de se déplacer à vélo comme le firent certains, trouver à se garer le long de la route Wavre-Hamme-Mille ou dans les rues avoisinantes et la plupart passèrent devant une stèle fleurie érigée à la mémoire des combattants et des victimes civiles des deux guerres mondiales.

Au moment où le monde s’apprête à s’embraser à propos de la Syrie, comment ne pas réfléchir, face à cette stèle, à ce qu’à l’époque il s’agissait de repousser un envahisseur et de défendre la liberté et les valeurs de la patrie alors qu’aujourd’hui il s’agit de « punir », suivant le mot du président de la République française, un régime en place et de prendre parti dans une guerre civile opposant dans un pays du Moyen-Orient des factions disparates et comportant des enjeux qui le sont tout autant.

Dans une lettre ouverte au président américain publiée sur le site d’information américain The Daily Beast, Christopher Dickey, chef du bureau parisien du magazine américain Newsweek et rédacteur responsable pour le Moyen-Orient, écrit ceci : « Moins de 30 pour cent des Américains soutiennent une quelconque intervention militaire en Syrie et les sondages d’opinion effectués par Reuters/Ipsos indiquent que plus les nouvelles en provenance de Syrie se détériorent, plus grande est l’opposition à une intervention. Le refus du Parlement britannique d’adopter le plan du Premier Ministre David Cameron de se joindre à une action militaire reflète non seulement l’opinion britannique mais aussi l’opinion mondiale. » Qui seraient les mieux servis par des frappes aveugles, les enfants syriens – vraiment ? – ou les bonimenteurs fabricants de bombes (grâce au renouvellement des stocks), les rois du pétrole (grâce à l’envolée des prix) et les aigrefins de la haute finance (grâce à de juteux allers-retours sur les marchés boursiers) ? S’agirait-il de semer la destruction et le chaos pour permettre à d’autres puissances régionales d’avancer leurs propres desseins ?

Sans doute faut-il se réjouir de ce que, dans une démonstration de démocratie dans le plein sens du terme, le Parlement de la Grande-Bretagne se soit rebiffé contre la volonté de son gouvernement d’intervenir dans ce conflit. Les parlementaires réfractaires s’exposèrent aux railleries de la presse ultra-conservatrice les traitant de « tea drinking surrender monkeys » (« singes capitulards buveurs de thé »), The Sun s’inspirant ici de la description (« cheese eating surrender monkeys ») dont les Français avaient été affublés après que Dominique de Villepin eût prononcé un discours mémorable devant l’assemblée générale de l’ONU mettant en doute l’existence d’armes de destruction massive en Irak et s’opposant à l’intervention militaire de 2003.

« Dans ce temple des Nations unies », plaida le ministre français des affaires étrangères d’alors, « nous sommes les gardiens d’un idéal, nous sommes les gardiens d’une conscience. La lourde responsabilité et l’immense honneur qui sont les nôtres doivent nous conduire à donner la priorité au désarmement dans la paix. Et c’est un vieux pays, la France, un vieux continent comme le mien, l’Europe, qui vous le dit aujourd’hui, qui a connu les guerres, l’Occupation, la barbarie. Un pays qui n’oublie pas et qui sait tout ce qu’il doit aux combattants de la liberté venus d’Amérique et d’ailleurs. Et qui pourtant n’a cessé de se tenir debout face à l’Histoire et devant les hommes. Fidèles à ses valeurs, il veut agir résolument avec tous les membres de la communauté internationale. Il croit en notre capacité à construire ensemble un monde meilleur. »

Ne faudrait-il pas aujourd’hui aussi que ceux qui prétendent détenir les preuves irréfutables de ce que d’indicibles atrocités ont été commises par le régime en place soumettent lesdites preuves sans atermoiement à la communauté internationale par la voie diplomatique (nul besoin même, semble-t-il, de les afficher sur la place publique) et mettent les différentes parties au conflit devant leurs responsabilités politiques et morales face à l’humanité ? « En politique, rien n’arrive par hasard. Chaque fois qu’un événement survient, on peut être certain qu’il avait été prévu pour se dérouler ainsi », déclara Franklin D. Roosevelt (président des Etats-Unis de 1933 à 1945). Se souvient-on de cette sagesse exprimée il y a plus de deux mille ans par le poète romain Horace : Vis consilii expers mole ruit sua (La force sans l’intelligence s’effondre sous sa propre masse) ?

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Pour en venir au chapitre “mens sana in corpore sano”, que Didier Corin permette de se référer à son compte-rendu sympathique, sportif et familial du jogging du Challenge du Brabant Wallon à Gastuche sur la page Facebook Joggeur 12-15kmh : « Nadia, Axel et moi avions rendez-vous avec mes parents du côté de Wavre pour l’après-midi et nous en avons profité pour courir dans le Brabant Wallon, à 15 heures à Gastuche. Cette course qui avait réuni près de 500 participants méritait le détour : des montées sèches, de petits chemins de terre dans les bois, de superbes vue le long du golf du Bercuit, des sentiers entre les propriétés et un “mur” au km 10… tout ça le long de 13 km de plaisir. Un temps de 1 h 25 min pour Nadia et de 57 min pour moi. Et chouette pour Axel de passer quelques heures avec Papy et Mamy de Braine-l’Alleud. »

« Il emporte tous les suffrages », dit Horace dans l’Art Poétique, « celui qui mêle l’utile à l’agréable ». Et mieux encore, du même dans les Odes : « Si nous sommes dans la joie, gardons-nous de porter nos pensées au-delà du présent » (Laetus in praesens animus, quod ultra est, oderit curare).

Les lauréats du jour furent Denis Galerin (catégorie 20-29 – 45 min 41 s pour les 12,9 km suivant mesurage précis Garmin de Matthieu Beyaert – quelqu’un a-t-il sorti la roue de géomètre ?) et Zaina Semlali (catégorie 40-49 – 54 min 42 s – 36ème au classement général). La dernière manche du Challenge du Brabant Wallon 2013 aura lieu le samedi 7 septembre à 15 heures à Sart-Risbart sur deux distances au choix, 12,6 km et 20,1 km. La soirée de clôture de la saison 2013 aura lieu le samedi 19 octobre à partir de 17 heures 45 à Grez-Doiceau.

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L’Ardennaise à Louette-Saint-Pierre – Challenge Delhalle (27.07.2013)

L’Ardennaise, « parcours de trail, ambiance de fête ».

Samedi, 1 heure du matin, Bertrix (à environ 24 km à vol d’oiseau de Louette-Saint-Pierre) : orage et pluie intense de grêle. En quelques minutes, les alentours se couvrirent d’un épais manteau blanc d’une trentaine de centimètres de grêlons, endommageant véhicules et habitations.

Samedi après-midi, Louette-Saint-Pierre : le temps s’était remis au beau et au chaud (près de 30° C). Les dissensions dont ce blog s’était fait l’écho et qui étaient apparues, lors de la précédente édition, au sein du comité organisateur de la « grande dame » de la saison de jogging en Belgique, avaient surmultiplié la volonté des membres du Jogging Club de Croix-Scaille d’assurer la pleine réussite de cette 32ème édition et de démontrer, fût-ce encore nécessaire, que personne n’est jamais indispensable.

Stéphane Henry et son fils Renaud s’étaient fait omniprésents sur les challenges de jogging de la région pour distribuer les invitations et sur Facebook pour ameuter la planète jogging. Jean-Noël Moreau, le « Luc Varenne » du jogging, officiait au micro avec toute sa gouaille, affublé pour l’occasion, à la Van Gogh, d’un chapeau de paille et d’une splendide chemise rouge chamarrée qui lui descendait sur les cuisses, tandis que sa charmante épouse et ses deux filles s’occupaient de l’intendance (accueil, distribution des T-shirts, ravitaillement à l’arrivée, etc.), avec le sourire et une efficacité exemplaire. Le Jogging-Club de Croix-Scaille s’appuyait aussi comme d’habitude sur la collaboration de l’administration communale et l’aide de nombreux bénévoles de Gedinne, l’entité namuroise de 4.455 habitants dont Louette-Saint-Pierre est une section depuis la fusion des communes de 1977.

A Bertrix, l’on eut recours aux bulldozers pour déblayer la chaussée et, au matin, de mêmes orages succédèrent à de premiers rayons du soleil et plongèrent Bruxelles et le Brabant Wallon dans une obscurité crépusculaire, le reste du pays vibrant au rythme des éclairs et des coups de tonnerre. Ces conditions atmosphériques et les prévisions apocalyptiques incitèrent de nombreux pré-inscrits et sans doute d’autres à s’abstenir, les deux courses (22,8 km et 8,5 km) réunissant finalement 844 partants sur les 936 inscrits (169 partants pour la mini-Ardennaise et 675 pour l’Ardennaise).

Alors, trail ou pas trail, et les orages de la nuit exerceraient-ils une influence sur les conditions de course ? A la définition cartésienne instituée par la Fédération française d’athlétisme et au débat sur l’opportunité de surfer sur la vogue et de qualifier l’Ardennaise de « trail » (voir l’article de ce blog sur le Trail des Crêtes de l’Eau Noire à Pesche), Nathanaël Jacqmin, ultra-traileur du Mont-Blanc et d’autres rondes célestes, ajouterait un critère « sinuosité », parcours roulant ou sentiers escarpés. Cynthia Arnould, traileuse de coeur et d’esprit, intégrerait, quant à elle, un poste « auto-suffisance » dans le bilan, sur base du nombre et de la régularité des ravitaillements.

L’Ardennaise, pleine d’émotions (n’est-ce pas Isabelle?) quel que soit le niveau où l’on court, reste une course 100% Challenge Delhalle, pure nature, sans besoin de franchir un gué ni, malgré le dénivelé, de s’accrocher à une cordée pour escalader un mur quelconque, bref une belle course, accessible à tout qui s’entraîne régulièrement sur des distances supérieures à 10 kilomètres et sur un relief qui ne soit pas exclusivement celui d’une piste d’athlétisme. Certes, la météo de la nuit avait jonché le parcours de quelques jolies flaques que de grands enfants traversèrent en faisant de grands splishs-splashs ainsi que de quelques tronçons boueux que des quinquagénaires fofolles dévalaient à qui mieux mieux. Mais, dans l’ensemble, il n’y avait pas de quoi se faire masser les malléoles, à moins, bien sûr, que ledit massage n’ait d’autres vertus.

Ce 27 juillet 2013 ne s’inscrivit toutefois pas que dans le registre baudelairien « ordre et beauté, luxe, calme et volupté ». Même le chronomètre s’affola et au beau milieu du génial et festif BBQ d’après-trail servi dans la cour du presbytère aux privilégiés du Cépal et de quelques clubs amis par un Prince George dominant magnifiquement son sujet, le vent se leva, décoiffant les arbres et poussant tout un chacun, un moment hébété par tant de soudaine violence, à se réfugier entre quatre murs avant que ne se déversent toutes les pluies du ciel, mettant prématurément fin à ce soir d’été d’où, comme le chantait Brel, montaient les feux et les points de silence qui vont s’élargissant tandis que la lune avance et le temps s’immobilise.

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Suivez Marathonien de coeur et d’esprit sur Twitter @Marathonience. Quelques sujets évoqués pendant la semaine écoulée : Ibiza : fantasy island – Philippe, Roi philosophe – 5 ways to avoid the Royal baby (turn off the BBC and opt for Chad, Mongolia or Sudan) – Dopage et palmarès du Tour de 1990 à 2000 : Energie Par Orval ? – Meet the female Borat – True entrepreneurs find worth in the worthless and possibility in the impossible – Tomorrowland : ni croix, ni voile, ni T-shirt Che Guevara !

 

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Le semi-marathon de Saint-Léger, patronné par les Allures Libres de Gaume (20.07.2013)

« Un pâté et un Orval, et l’on peut tenir le carême ! » dit-on, paraît-il, à Saint-Léger, une commune située dans la partie la plus méridionale de la Belgique, à moins d’une dizaine de kilomètres, à vol d’oiseau, de la frontière française (cette précision à l’intention d’une Tintignolaise un peu désorientée). Samedi, au terme du semi-marathon de Saint-Léger, si l’Orval était bien présent (eût-il pu en être autrement?), le pâté gaumais (une tourte à base de viande de porc marinée) avait cédé la place au pain-saucisse mayonnaise-ketchup et au hamburger décongelé oignons frits. Le semi-marathon de Saint-Léger lui-même, patronné par les Allures Libres de Gaume, s’avérait par contre 100% terroir. Il se parcourut presque entièrement à travers bois et champs, ce que la topologie de cette commune de trois mille quatre cents habitants, couverte sur plus d’une moitié de bois et sur un tiers de surfaces agricoles, laissait présager.

Partant du Lac de Conchibois, distingué d’un label bleu pour la pureté de ses eaux qui autorise de s’y baigner et doté d’une infrastructure de loisirs, le semi-marathon de Saint-Léger passait par plusieurs sites remarquables de la commune, Croix de la Cloutière, hussard sur le hêtre, voie des Bourriques, crons de la vallée de la Rouge-Eau, fourneau David, RAVeL Saint-Léger-Châtillon, lavoir-tunnel. Il avait attiré 130 concurrents (près d’une centaine de participants avaient préféré la distance de 5,6 km).

Un dénivelé positif de 370 mètres agrémentait ce semi-marathon de Saint-Léger dont la principale difficulté se situait au dix-septième kilomètre, une montée d’un kilomètre et d’une pente moyenne de 7,5%. Le parcours n’en restait pas moins « roulant ». Néanmoins, à l’arrivée, l’on ne reconnaissait plus ses baskets, ni même ses pieds après s’être déchaussé, tant était diverse la nature du sol et profonde la portion de terre poussiéreuse qui, sur plusieurs centaines de mètres dans une clairière, succéda aux sentiers boisés, chemins agricoles, voies empierrées séculaires et courtes liaisons sur tarmac.

Comment supporter les fortes chaleurs ? Dans Le Figaro, Pauline Fréour rappelait ces conseils : rester au frais (limiter les sorties entre 11 et 21 heures à moins que l’on ne se rende dans un espace public climatisé), réduire son rythme d’activités (éviter les activités extérieures nécessitant une dépense d’énergie importante), s’hydrater. Les organisateurs avaient judicieusement programmé le départ de leur épreuve à 19 heures, ce qui permettait de jouir d’une certaine fraicheur, et ils avaient prévu six ravitaillements bien pourvus en eau et certains en fruits. Eût-on préféré des morceaux de pastèques (plus riches en eau) aux quartiers d’oranges et de bananes et de la Valvert (l’eau minérale naturelle en provenance de la commune voisine d’Etalle) au lieu de l’eau courante, il serait malvenu de formuler le moindre reproche à l’égard des organisateurs sur le plan de l’hydratation des participants.

Quant à la décision de prendre part ou non à une compétition à l’extérieur par une température enfin estivale, elle appartenait à chacun, même à une époque où l’on a pris l’habitude de se défausser de ses propres initiatives et responsabilités sur le dos de quelqu’un d’autre. Si l’on en juge par la statistiques, la canicule toute relative de cet été tardif et radieux avait apparemment incité une centaine de concurrents à s’abstenir, ce qui est dommage pour les organisateurs, Philippe Lempereur en particulier, dont les efforts sont les mêmes et méritoires (parcours plein d’intérêt et bien balisé, ravitaillements etc.) que ce soit pour quelque 200 partants ou pour cent de plus. En outre, un semi-marathon reste un semi-marathon et il est réservé à ceux et celles dont un entraînement régulier et sérieux permet d’en affronter la distance et la durée. Cela n’a pas grand-chose à voir avec des courses se disputant sur la moitié de la distance, a fortiori si ces dernières entrent directement en ligne de compte pour un challenge, comme c’est le cas des 32 courses « officielles » des Allures Libres de Gaume qui attirent en moyenne plus de 500 participants, preuve s’il en est du sain esprit sportif régnant dans la région.

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Suivez aussi Marathonien de coeur et d’esprit sur Twitter @Marathonience. Les « tweets » de la semaine écoulée touchent aux sujets suivants : Une Norvégienne condamnée à Dubai – The paperless office – America living on the edge – Carton rouge pour la FIFA – Le dopage dans le sport – Hayek (Swatch) : la bureaucratie en Suisse – Bono : l’entrepreneuriat est la meilleure voie vers le développement en Afrique – Education is the most powerful weapon to change the world (Mandela) – Etc..

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Trail des Crêtes de l’Eau Noire à Pesche-lez-Couvin (14.07.2013)

Nombre de Français étaient venus fêter le 14 juillet au Trail des Crêtes de l’Eau Noire, certains en profitant même pour arracher les lauriers. Fidèle au sobriquet de « Poires » dont sont affublés les habitants de Pesche, c’est donc le Jogging Club des Pwères qui organisait ce trail sur des distances de 19 et 31 km, et – comment eût-il pu en être autrement s’agissant d’un trail enjambant l’Eau Noire ? – l’on partit de la rue Noiret, plus précisément de la cour de l’Institut Sainte-Marie.

Qu’est-ce qu’un trail ? Comme vous le lisiez ou le lirez dans le bulletin consacré par ce blog au Festival Trail Semois du weekend précédent, Marathonien de coeur et d’esprit est encore novice dans la spécialité. La question, abordée avec l’omniprésent département Marketing et Publicité de l’Ardennaise qui distribue ses tracts et multiplie les communiqués de manière plus active que ne le ferait un parti politique en pleine campagne électorale, était notamment de s’interroger si l’effet de positionner une épreuve de jogging comme « trail » (plutôt que simplement comme « course nature », ce qui épouserait l’ambition affichée par le Challenge Delhalle) ne pouvait pas se révéler contraire à celui recherché, à savoir effrayer plus de concurrents qu’elle n’en attirerait ? Cela n’expliquerait-il pas, en partie, l’engouement au niveau des inscriptions pour l’édition 2013 de la Mini-Ardennaise qui se disputera cette année sur 8 km et un parcours « encore plus vert » ? Quoi qu’il en soit, l’Ardennaise est une grande classique, une course « trois étoiles » (« vaut le voyage », suivant la nomenclature du grand guide gastronomique bien connu), la procédure d’inscription bat son plein et les inscrits sont plus nombreux qu’à la même époque de l’année dernière (date-limite des pré-inscriptions : 22 juillet 2013, 23 heures 59).

Les Français, encore eux – mais que serait-ce si l’on n’en parlait pas même un 14 juillet ! – toujours à l’affût d’un domaine dans lequel ils puissent appliquer les préceptes de leur Descartes national, ont très officiellement (via la Fédération française d’athlétisme, pas moins!) défini le trail comme suit :

– course nature : distance inférieure à 21 km avec une portion de tarmac ne dépassant pas 25%

– trail court : distance comprise entre 21 et 42 km avec moins de 25% de tarmac

– trail : distance supérieure à 42 km avec moins de 15% de tarmac

– ultra-trail : distance supérieure à 80 km avec moins de 15% de tarmac.

(Les Français constituent une référence de choix en ce qui concerne le trail puisque les Françaises Nathalie Mauclair et Aurélia Truel se sont distinguées aux deux premières places des championnats du monde qui se disputèrent le 6 juillet dernier au Pays de Galles et que l’équipe féminine française s’imposa par la même occasion au classement inter-nations. Côté hommes, ce fut un Britannique qui l’emporta, le bien nommé Ricky Lightfoot – cela ne s’invente pas !)

Bref, chez les Pwères, c’était donc, suivant les normes françaises, « course nature » pour ces aimables joggeurs du dimanche, dont Marathonien de coeur et d’esprit, qui s’alignaient sur 19 km et c’était « trail court » pour les autres : demandez au grand Cédric ce qu’il en pense, lui qui mit 4 heures et demie pour arriver au bout des 31 km et concluait à l’arrivée, un peu penaud et très fatigué, qu’il eût été mieux avisé de se contenter des 19 km ! Nos voisins cartésiens auraient-ils, en pleine séparation de corps et d’esprit, oublié une troisième dimension, le dénivelé, voire une quatrième, la nature du sol ?

440 m de dénivelé positif figuraient au menu du Trail des Crêtes de l’Eau Noire sur les 19 km, 840 mètres sur les 31 km, avec des profils ressemblant au graphe de l’activité électrique en plein orage. Quant à la nature du sol, si l’on échappa aux averses qui présidèrent à l’édition précédente (la journée de dimanche fut baignée de soleil) et si l’on parcourut la boucle dans le sens inverse, certains tronçons boueux subsistaient et, par ailleurs, il fallait gérer quelques descentes techniques sans l’appoint de cordes et faire attention où l’on mettait les pieds lorsque le parcours se faisait rocailleux, s’hérissait de racines, s’enfouissait dans les hautes herbes, s’escarpait à flanc de colline. Ici résidait une autre question du jour: convenait-il ou non de courir avec des chaussures “trail”? Ceux qui, comme Michel Albert, avaient opté pour des pneumatiques slick, moins de rigidité et plus de légèreté, avaient fait le bon choix si leur objectif était la performance.

Le Trail des Crêtes de l’Eau Noire avait attiré environ 400 participants. Quelques résultats suivront quand les organisateurs à qui nous nous sommes adressés pour les recevoir les auront communiqués. Entre-temps, commandez le livre Marathonien de coeur et d’esprit (12,50 € frais d’envoi compris, à l’adresse de votre choix) via ce site en cliquant ici. Faites-le vous dédicacer par l’auteur à l’occasion de l’Ardennaise (Challenge Delhalle), le 27 juillet 2013, à Louette-Saint-Pierre.

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Challenge du Brabant Wallon – Le Jogging Entité Tubizienne à Oisquercq (29.06.2013)

C’est à Oisquercq, où avait lieu samedi la dernière course du Challenge du Brabant Wallon avant l’interruption d’été, que fut érigée à la fin du XIXe siècle l’une des premières centrales électriques du pays pour haler les péniches sur le canal Bruxelles-Charleroi et remplacer la traction humaine et chevaline par des tracteurs électriques. Le système s’avéra d’une efficacité discutable mais la centrale continua à produire de l’électricité et à occuper deux cents personnes jusqu’au milieu du siècle dernier.

Les vestiges de son passé industriel ne constituent pas, à proprement parler, un pôle d’attraction touristique pour cette entité traversée par la Sennette et faisant partie de la commune de Tubize depuis les fusions de communes de 1970. Aussi, le mérite du JET (Jogging Entité Tubizienne) est-il grand d’y maintenir un jogging d’excellente facture, dont c’était samedi la 19e édition, et d’y avoir dessiné un parcours où le bucolique et le pittoresque l’emportait haut les baskets sur le “ah là là”.

Les avis divergeaient, par contre, sur laquelle des trois côtes du parcours de 12 km 250 et d’un dénivelé de près de deux cents mètres sur les deux versants de la vallée présentait la plus grande difficulté. L’on abordait la première côte pratiquement dès le départ, après une mise en jambes de quelques dizaines de mètres en descente. Longue d’un kilomètre, cette première côte, signalons-le pour ceux d’entre vous qui n’ont habituellement d’yeux que pour leurs lacets, leurs adversaires ou le galbe d’un(e) autre concurrent(e), passait devant cet autre fleuron du patrimoine oisquercquois qu’est l’église Saint-Martin, se dressant sur l’ancienne butte cimetériale et datant de l’époque romane (XIIe/XIIIe siècle).

L’on entamait les deux kilomètres de la deuxième côte dès que l’on était repassé au-dessus du canal au km 2 et devant la plaine des sports, à hauteur de laquelle s’était donné le départ et où se jugeait l’arrivée. Cette deuxième côte, en partie agreste et en partie sur pavés et tarmac, amenait le peloton jusqu’au point culminant du parcours et était suivie d’une descente technique sur un chemin de terre escarpé puis rapide sur de petites routes jusqu’au moment de rejoindre la berge du canal Bruxelles-Charleroi, le long duquel l’on effectuait un aller-retour d’environ deux kilomètres.

La troisième côte qui ne faisait qu’un peu plus d’un kilomètre n’était sur papier pas la plus ardue si ce n’est qu’elle se situait au neuvième kilomètre alors que les organismes étaient déjà éprouvés. Les organisateurs avaient judicieusement prévu un troisième ravitaillement au sommet de cette côte, permettant aux joggeurs de se désaltérer et de se rafraîchir avant de s’élancer sur les deux derniers kilomètres qui alternaient à nouveau sous-bois et tarmac.

Les vainqueurs du jour furent Francisco Veloso, fringant quinquagénaire, en 43 min 13 s chez les hommes et Sabine Vanderzwalmen en 51 min 42 s chez les femmes, talonnée à six secondes près par Isabelle Vancampenhout, la « quadra » waterlootoise qui emmenait l’équipe Marathonien de coeur et d’esprit aux 20 Km de Bruxelles qu’elle termina à la 672e place en 1 h 21 min 17 s. (Achetez le livre Marathonien de coeur et d’esprit via ce lien – 12,50 € frais d’envoi compris! Que les plus invétérés coureurs parmi vous soutiennent la page Marathonien de coeur et d’esprit sur Facebook et que ceux qui s’intéressent à un regard marathonien sur les affaires des hommes, de la société et du monde nous rejoignent sur Twitter @Marathonience !)

Soulignons encore la qualité de l’organisation du Jogging de Oisquercq et la correction du comité tubizien. Ils accueillirent les concurrents sous plusieurs chapiteaux et tentes, les ravitaillèrent à l’eau de source et non au tuyau d’arrosage, installèrent des boilers de fortune pour mettre des douches chaudes à leur disposition, offrirent une coupe et une bouteille de champagne aux vainqueurs ainsi que des prix dignes de ce nom aux deuxièmes et troisièmes classés au scratch et dans les différentes catégories et distribuèrent des lots généreux à la tombola.

Alors que trop souvent à d’autres courses l’on a droit à l’improvisation et au service strict minimum en échange de son droit de participation, l’on doit ici adresser des louanges sans réserves au comité tubizien, d’ailleurs justement et doublement récompensé, puisque, d’une part, la pluie s’encourut et le soleil apparut juste avant le départ et, d’autre part, le nombre de participants s’élevait à 467 (contre 383 l’année précédente). Ne doutons pas qu’enchantés, la plupart y reviendront l’an prochain fêter la 20ème édition ! « Quand on aime, on a tou(jour)s 20 ans », chantait Antoine. « Oh, yeah… »

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Challenge du Brabant Wallon – (Re)tour de Godefroid de Bouillon à Baisy-Thy (22.06.2013)

« Le football est un sport qui se joue à onze contre onze et, à la fin, ce sont toujours les Allemands qui gagnent », selon la fameuse boutade attribuée au joueur anglais Gary Lineker. Pourtant, depuis 1990, la Mannschaft n’a plus remporté de Coupe du Monde : 2ème en 2002, 3ème en 2006 et 2010. Glorieuse incertitude du sport, direz-vous ! L’incertitude ne présente, dans ce cas, qu’un caractère événementiel du fait de l’imprévisibilité du comportement, de la stratégie et de la réussite de gestes techniques des adversaires. (Des économistes du sport ont toutefois vérifié que la probabilité qu’une équipe de football l’emporte sur une autre dépend fortement de leurs masses salariales respectives. Le football professionnel répond-il aux critères de désintéressement matériel et de dépassement de soi mis en avant par Marathonien de coeur et d’esprit – achetez le livre via ce lien! – et convient-il encore de le qualifier de sport ?)

L’incertitude n’en reste pas moins, en vérité, au coeur de notre vie, de la société et de tout système dynamique. Enoncée sous le nom de principe d’indétermination, elle est aussi le fondement de la mécanique quantique. L’incertitude n’est, surtout, jamais nulle (seule certitude!) et est responsable d’une aversion fort répandue au risque en raison de la crainte qu’en l’absence de certitude, il y a plus à perdre qu’à gagner. Du coup, elle incite tout un chacun à préserver le statu quo dans son existence personnelle plutôt qu’à se remettre en question ou à changer l’ordre des choses.

Le problème résulte de ce que nos connaissances et les outils à notre disposition pour appréhender l’avenir sont insuffisants. Les statistiques étudient les données du passé et le calcul de probabilité est faussé à la base par l’impossibilité d’y intégrer toutes les inconnues, en particulier les “inconnues inconnues”, c’est à dire les circonstances, événements et conséquences qu’il nous est impossible de prédire, de planifier ou de savoir où et quand il faut les chercher (la main invisible de l’économie chez Adam Smith, l’événement exceptionnel, imprévisible, irrésistible, extérieur qui caractérise la notion de force majeure en droit, la théorie du chaos en météorologie, pour ne citer que ces trois exemples dans des domaines différents).

En guise de démonstration « mollets détendus », penchons-nous un instant sur les résultats “femmes” de la manche du Challenge du Brabant Wallon à Ottignies (15.06.2013). Nous avons répertorié 192 femmes à l’arrivée. Classons-les par tranches de 10 minutes et, sans surprise, nous obtenons un graphe de type gaussien (« en cloche »), considéré comme la représentation-type de la loi normale de probabilité, la plupart des femmes (162 sur 192) terminant entre 1 h et 1 h 30 min. Affinons l’analyse en calculant la moyenne de l’échantillon (temps total mis par toutes les femmes divisé par le nombre de femmes) sur laquelle la cloche est en principe centrée (1 h 14 min 37 s) et la médiane (la valeur qui permet de couper l’échantillon en deux parties égales et qui se situe donc entre la 96ème et la 97ème arrivée sur 192 à 1 h 14 min 13 s). Ces notions interviennent par la suite dans les calculs de dispersion statistique, d’écart, de variance, d’espérance. Peu importe ici!

En quoi les statistiques descriptives constituent-elles un outil imparfait ? Imaginons, par exemple, que Siobhan Horgan n’ait pas participé à cette manche du Challenge du Brabant Wallon à Ottignies. Pour la majorité des concurrentes, cela n’aurait pas changé grand-chose : les valeurs moyenne et médiane n’auraient varié que de quelques secondes (respectivement 1 h 14 min 46 s et 1 h 14 min 03 s, Natacha Zuiwen du James, classée 96ème) mais, notons-le quand même, dans un sens opposé. Mais, par contre, pour Zaina Semlali et Sandra Haulait, la présence de cette « inconnue inconnue », dont elles ne pouvaient avoir connaissance avant que la multiple championne cycliste irlandaise ne débarque à Ottignies pour son premier jogging en Belgique, avait un impact significatif puisqu’elle les privait l’une de la victoire au scratch et l’autre de la victoire dans sa catégorie (30-39).

Qu’est-ce que cela vient faire dans ce compte-rendu de la manche du Challenge du Brabant Wallon à Baisy-Thy ? Nous avons pris le temps, certes, mais n’oubliez pas que ce fort beau parcours comptait 14 kilomètres, pleins de pièges dans les sous-bois, venteux en dehors, laissant beaucoup de latitude à la méditation.

D’abord, avec la septième victoire d’Adrien Stouffs au scratch cette saison, l’on ne put s’empêcher de penser que « le Challenge du Brabant Wallon est une épreuve de jogging qui se court chacun pour soi et, à la fin, c’est toujours Adrien Stouffs qui gagne » et qu’il faudrait une « inconnue inconnue » sous les traits de Kenenisa Bekele pour l’en empêcher.

Ensuite, Marathonien de coeur et d’esprit n’ayant rien à lui apprendre sur le plan de la course à pied (même si son père Eric a beaucoup apprécié le livre), cette digression sur l’incertitude n’est pas anodine pour l’étudiant en marketing qu’est Adrien : la gestion de l’incertitude est au centre de la logique d’action des créateurs d’entreprises connue sous le nom d’« effectuation » telle qu’elle a été étayée dans les travaux d’une chercheuse indienne, émigrée aux Etats-Unis, Saras Sarasvathy (*), professeur à l’Université de Virginie et spécialiste de l’expertise entrepreneuriale. Doutons que cet enseignement ne figure déjà en bonne place au programme de nos hautes écoles de commerce alors qu’en panne de croissance, nous avons besoin de créateurs d’entreprises et ce ne sont pas nos gouvernants qui, à défaut d’expérience entrepreneuriale et d’humilité épistémologique, y pourvoiront.

Enfin, auriez-vous préféré à ces quelques considérations sur l’incertitude, un aperçu juridique de la résolution des querelles de voisinage au temps de Godefroid de Bouillon ou un exposé sur la psychologie des états de transe ?

(*) Sarasvathy, S. D., “Causation and effectuation: towards a theoretical shift from economic inevitability to entrepreneurial contingency” (in Academy of Management Review).

Sur l’incertitude et d’autres sujets de société, suivez Marathonien de coeur et d’esprit sur Twitter @Marathonience.

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Marathon Nature de La Roche-en-Ardenne (09.06.2013)

Avertissement (disclaimer, écriraient les Anglais) : 1) Marathonien de coeur et d’esprit avait été invité au Marathon de La Roche-en-Ardenne, ce qui est une bonne raison pour ne pas raconter n’importe quoi. 2) Marathonien de coeur et d’esprit n’aime pas la pluie. (Que les lecteurs du livre relisent le chapitre consacré au Marathon de Berlin. Pour ceux qui n’ont pas encore le livre, il n’est pas trop tard mais il est temps de le commander via ce lien.) 3) Marathonien de coeur et d’esprit n’aime pas courir seul. (Relisez les neuf chapitres que le livre consacre à autant de grands marathons européens et, si vous n’êtes toujours pas édifié, abandonnez la lecture et regardez plutôt Disney Channel à la télévision.)

Quand, dimanche à La Roche-en-Ardenne, au sortir des bois vers le km 8 avant d’attaquer un tronçon complètement à découvert sur plusieurs kilomètres de tarmac, la pluie se mit à tomber dru (ce n’est pas une périphrase, ni une métaphore, eût ajouté Michel Audiard, c’est un euphémisme!), Marathonien de coeur et d’esprit se douta que la matinée commencée très tôt pour un jour de Fête des Pères (avec un lever vers 5 heures 45) serait longue. Elle finit par déborder, comme tout le reste, largement dans l’après-midi.

Il n’arrêta plus de pleuvoir. Après s’être abrité un moment sous le hayon d’un break au ravitaillement du km 8 et avoir perdu de vue tous les autres concurrents, Marathonien de coeur et d’esprit enfila un poncho de pluie que lui céda aimablement l’une des bénévoles et reprit la route pour les trente-quatre kilomètres restants qu’il parcourut sans pratiquement voir la moindre âme à l’horizon.

Laisser son humeur pervertir son jugement serait toutefois injuste à l’égard des organisateurs car la météo est bien le seul élément sur lequel ils n’exercent aucun contrôle.

Voici donc sur base de nos cinq critères habituels une appréciation aussi objective que possible et inévitablement toute relative du Marathon Nature de La Roche-en-Ardenne :

Organisation (16/20)

Le Marathon Nature de la Roche-en-Ardenne dispose d’un site Internet fort complet vous présentant le programme de la journée et vous permettant de vous inscrire via Chronorace.be qui assurait le chronométrage (départ, mi-course et arrivée). C’est un gage de qualité. Quelques ronchons trouvèrent le temps long au moment de retirer la puce électronique du jour contre une caution de 10 € mais qu’est-ce qu’un quart d’heure de retard par rapport à l’heure annoncée pour le départ groupé des marathoniens, semi-marathoniens et coureurs du trail alors que bientôt les compagnies aériennes pourront en accuser plusieurs heures sans devoir indemniser leurs passagers ?

Les marathoniens bénéficiaient de ravitaillements bien fournis (en eau, boisson énergétique, biscuits salés et sucrés, oranges et bananes) tous les cinq kilomètres. Les bénévoles bravaient de leur mieux la pluie, s’ingéniant à en protéger leurs provisions avec les moyens du bord et vous accueillant avec bonhomie et prévenance. A l’arrivée, des douches chaudes étaient mises à la disposition des coureurs dans le centre sportif.

Le droit de participation au Marathon Nature de La Roche-en-Ardenne s’élevait à 15 € jusqu’au 01.05.2013, à 18 € jusqu’au 04.06.2013 et à 22 € les 8 et 9 juin 2013. Marathonien de coeur et d’esprit avait été invité par la Maison du Tourisme Houffalize-La Roche-en-Ardenne.

Parcours (17/20)

Le Marathon Nature de la Roche-en-Ardenne se nomme aussi Marathon Nature Au Coeur de l’Ardenne. C’était exactement cela : vous courriez en pleine nature, au coeur de l’Ardenne sublime. Le parcours présentait une dénivellation positive de 850 mètres et empruntait des chemins de terre et des sentiers sur plus de sa moitié, de pittoresques routes secondaires sur le reste de la distance avec une boucle d’environ deux kilomètres dans la ville et le long de l’Ourthe pour en terminer. Le mesurage avait été effectué suivant les règles de l’IAAF (l’Association internationale des fédérations d’athlétisme).

Le parcours était remarquablement bien fléché et des signaleurs officiaient aux endroits cruciaux (à hauteur de carrefours et pour la traversée de routes, par exemple).

Ambiance (14/20)

« C’est d’âme qu’il faut changer, non de climat », écrivait Senèque dans une lettre à Lucillius. Courir seul trente-quatre kilomètres sous la pluie en vous réjouissant des ravitaillements pour faire un brin de causette avec les bénévoles de service vous forge l’âme assurément plus que ne le ferait un soleil éclatant.

126 coureurs s’étaient inscrits pour le marathon, 10 manquèrent au départ et 115 furent classés. Luc Dirckx s’imposa en 2 h 58 min 29 s chez les hommes, Katrien Buysse en 3 h 49 min 49 s chez les femmes. Kyra Le Jack (Russel Terrier et désormais marathonien) termina son premier marathon en 4 h 47 min 13 s. (Il y avait 149 inscrits pour le trail de 35 kilomètres, que certains terminèrent détrempés et couverts de boue après sept heures de folle randonnée – gloire à eux ! – et 392 inscrits pour le semi-marathon.)

Les marathoniens provenaient d’horizons divers (Pays-Bas, République tchèque, Laos, Allemagne, Danemark, Italie ainsi que de nos multiples régions et communautés, arrondissements et paroisses), prouvant que la notoriété de l’événement dépasse largement les frontières. Que l’on permette néanmoins à l’auteur de ces lignes de formuler ci-dessous quelques modestes suggestions afin d’augmenter le nombre de concurrents et de lui éviter ainsi qu’à d’autres de courir esseulés.

Dans Positioning : the Battle for your Mind (publié en 1981 et considéré comme un ouvrage majeur du marketing encore de nos jours), Al Ries et Jack Trout avançaient que « the best approach to take in our overcommunicated society is the oversimplified message ». Partant de là, le Marathon Nature de La Roche-en-Ardenne a plusieurs options : se positionner clairement comme « marathon nature » en abandonnant l’appellation « boucles » ainsi que le trail qui fait double emploi (le marathon nature n’est-il pas déjà suffisamment un trail pour les amateurs ?), réaliser un jumelage avec un marathon nature à l’étranger (viennent à l’esprit le Rursee Marathon à Simmerath et le Siebengebirgsmarathon à Aegidienberg qui attirent, l’un en novembre et l’autre en décembre, plusieurs centaines de marathoniens et qui sont proches de la frontière belge) et s’intégrer dans un challenge (ici, c’est le Delhalle qui s’impose, lui qui s’est repositionné comme « challenge des courses nature » et qui ne dispose plus d’un marathon à son programme depuis la disparition du Marathon de Huy. Sur le plan de l’organisation, avec le chronométrage Chronorace en place, le Marathon Nature de La Roche-en-Ardenne remplit, semble-t-il, tous les critères de qualité du Challenge Delhalle.). Rien n’empêcherait de conserver le “semi” voire de lui substituer un “10 Miles” (c’est d’ailleurs ainsi que procèdent les deux organisations allemandes citées) et de l’inscrire au programme d’un autre challenge, le Challenge Famenne-Ardenne par exemple.

Accessibilité (15/20)

Sous ce titre sont évalués les aspects logistiques et pécuniaires (déplacement, hôtels, coûts).

Grâce à sa proximité avec l’E25 et la Nationale 4, La Roche-en-Ardenne est aisément accessible en voiture au départ d’une vaste zone géographique allant au travers de la Flandre de Lille à Eindhoven et jusqu’à la région de la Ruhr et redescendant la vallée de la Moselle jusqu’au Grand-Duché et à la Lorraine. Personne ne semblait avoir éprouvé la moindre difficulté à garer sa voiture dimanche. Pour élargir sa « zone de chalandise », le Marathon Nature de La Roche-en-Ardenne devrait mettre en valeur l’infrastructure hôtelière et les possibilités de camping sur place. A l’heure où beaucoup aspirent à fuir les pollutions de la vie citadine et à se rapprocher de la nature, un marathon nature où l’on n’entend la plupart du temps que le chant des oiseaux ou le bouillonnement des cours d’eau dans une région à nulle autre pareille devrait emporter l’adhésion des plus indécis.

Destination (14/20)

La Roche-en-Ardenne s’intègre dans la vallée de l’Ourthe qui y parcourt une distance de 38 km et dans les vallées secondaires qui abritent 50 km de ruisseaux. D’une superficie de 147,5 km2, la commune est couverte à plus de 90% de forêts et de terres agricoles et affiche une densité de moins de 30 habitants par km2. Il n’est donc guère étonnant que la proximité de toute cette nature sauvage et enchanteresse ait suscité la construction de plusieurs centaines d’habitations secondaires et attire un important afflux de touristes. Plusieurs biens y sont en vente, du chalet à 68.000 € au château à 998.000 €. Le Marathon Nature procure une belle occasion de faire du repérage.

Sur La Roche-en-Ardenne même et dans un rayon d’une quinzaine de kilomètres, vous trouverez une demi-douzaine de restaurants distingués par le Guide Michelin pour la qualité de leur table, leur charme et leur sélection de vins. Bref, si vous faites partie des marathoniens gastronomes amoureux de la nature, n’hésitez pas à réserver une chambre dans l’un des trente établissements listés par Booking.com sur La Roche-en-Ardenne. La destination vaut le voyage.

Obtenant un score général de 76/100, le Marathon Nature de La Roche-en-Ardenne obtient son certificat Marathonien de coeur et d’esprit avec la mention distinction.

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Marathon Lille-Lens – La Route du Louvre – Post-scriptum sur Contrepoints

Marathonien de coeur et d’esprit n’est pas un livre sur le marathon. C’est un regard de marathonien sur notre époque et sur le monde, de l’intérieur et autour du marathon. Vous trouverez, via le lien au bas de ce bulletin, tel qu’il a été publié par Contrepoints, le coup d’oeil nomade du marathonien sur la France de François Hollande à la suite du Marathon Lille-Lens – La Route du Louvre (12.05.2013).

Contrepoints est un site français d’information en ligne (en d’autres termes, un pure player) dont le nom fait allusion à la première revue fondée par le philosophe, sociologue, politologue et historien français Raymond Aron, Contrepoint.

Le site Contrepoints publie des contributions de nombreux auteurs tels que Robert Joseph Barro (macro-économiste américain, professeur à Harvard), Jacques Garello (lui aussi économiste et professeur d’université, président de l’Association pour la liberté économique et le progrès social), Yvon Gattaz (ancien président du CNPF et membre de l’Académie des sciences morales et politiques), Charles Gave (président de l’Institut des Libertés, un laboratoire d’idées), Alain Madelin (ancien ministre français de l’Industrie), Philippe Nemo (philosophe et historien, auteur de La régression intellectuelle de la France, publié chez Texquis à Bruxelles), Yoani Sanchez (philologue cubaine, auteur du blog Generación Y, classée parmi les 100 personnes les plus influentes au monde par le magazine Time en 2008, Prix Ortega y Gasset du journal El País pour sa défense de la liberté d’expression), Guy Sorman (journaliste et écrivain français, auteur notamment de Les vrais penseurs de notre temps et Le monde est ma tribu)…

Contrepoints attire 250 000 visiteurs uniques par mois. Plus de deux millions de pages sont visionnées chaque mois, ce qui positionne le site comme un acteur majeur de l’information en France. En 2012, Contrepoints a reçu un Templeton Freedom Award décerné par l’Atlas Economic Research Foundation aux Etats-Unis.

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Voici à présent le lien vers l’article publié par Contrepoints :

La France malade de ses crypto-élites ?.

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