Descente de la Lesse 2019 : « Tout nombre est zéro devant l’infini »

« Le point du jour, écrivit Victor Hugo, a une grandeur mystérieuse qui se compose d’un reste de rêve et d’un commencement de pensée ».

Dimanche, ce fut au point du jour qu’il fallait se lever, car la Descente de la Lesse se mérite. A moins que le commencement de pensée (de devoir effectuer un trajet aléatoire sur une E411 en travaux indiscontinus et trouver une place de parking dans la bonne ville de Dinant) et d’autres pensées plus intimes ne se soit produit tôt, voire ne vous ait empêché de dormir, c’était plutôt rassurant qu’à l’heure du lever la température soit encore fraiche. 13°, en plein été, ça n’a rien d’apocalyptique.

« La nuit, c’est l’état propre et normal de la création spéciale dont nous faisons partie. Le jour, bref dans la durée comme dans l’espace, n’est qu’une proximité d’étoile ». Tandis que, bien avant d’emprunter ponts et passerelle, nous grimpions Clinchamps vers Gendron et le point culminant des 20 km 750, notre bonne étoile se fit plus proche, plus chaleureuse que nous ne l’aurions souhaité pour notre propre bien-être dans l’espace confiné de ce mur du 4e kilomètre, et la durée s’installa, plus ou moins brève, ou longue plus exactement, selon les affinités de chacun.

Crapahutant le long d’une Lesse lascive aux atours estivaux, Cypris douce et top leste, nous nous sentions Gilliat dans Les Travailleurs de la mer, « grands esprits troubles et grands coeurs sauvages ». « Ces univers, qui ne sont rien, existent. En les constatant, on sent la différence qui sépare n’être rien de n’être pas. »

Il y avait 793 inscrits à la Top Lesse et 523 à la Lesse Douce. Et, puisque « tout nombre est zéro devant l’infini » – toujours du même et infiniment grand écrivain –, nous vous laissons le soin de consulter les performances chiffrées et ordonnées des uns et des autres dans cette Descente de la Lesse 2019, si vous ne l’aviez déjà fait, là où elles figurent, dans toute leur relativité devant « la brusque descente du hasard » de la vie, cette « perpétuelle arrivée ».

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Posté dans Accomplissement de soi

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