La 33ème édition des 20 Km de Bruxelles a rassemblé plus de 30.000 participants représentant 112 nationalités et résidant dans 72 pays différents.
Les Belges furent recensés au nombre de 26.683 coureurs. Suivaient les Français (2.083), les Italiens (596), les Britanniques (588), les Néerlandais (579), les Allemands (522), les Espagnols (370), les Polonais (169), les Irlandais (167), les Américains (145), les Danois (138), les Suédois (125), les Finlandais (117).
Les performances de Virginie Vandroogenbroeck (2ème dame et 197ème au général, en 1 h 17 min 19 s) et de Louise Deldicque (3ème dame et 217ème au général, en 1 h 17 min 51 s), deux habituées du Challenge Delhalle des courses champêtres, méritent d’être épinglées. Saluons aussi les prestations de quelques autres marathoniennes et marathoniens ou fidèles des challenges de courses hors piste en Wallonie : Anne Joly, Sabine Vanderzwalmen, Eef Beunckens, Ginette Schaffrath, Nathalie Dulière, Malorie Deboni, Françoise Alexandre, Sueli Tillieux, Muriel Cartiaux, Inga Mackoniene, Nathalie Edriat, Brigitte Benoît, Magali Geeraerts, Agnès Houbart, Fanny Druart, Simona Mackonyte, Marie-Anne Marchal, Mélisande Beaulieu, Aurélie Alaime, Martine Van Nieuwenhoven, Caroline Soupart, Joana Reis de Oliveira, Josianne Evrard, Jean-Philippe Ratinckx (443ème au général en 1 h 21 min 27 s), David De Dapper, Sébastien Alaime, Philippe Sommereyns, Thibaut Roberti de Winghe, René Muytjens, Marcel Denis, Reggie Waucampt.
« Marathonien de coeur d’esprit » a terminé, comme le livre le relate dans sa postface qui est consacrée à cette course de référence de la saison hors piste en Belgique, ses trentièmes 20 Km de Bruxelles consécutifs (en 1 h 32 min 15 s et à la 2.167ème place au classement général).
Compte-tenu des conditions atmosphériques (il régnait déjà une température de 16,5° C à 8 heures du matin et plus de 20° au moment du départ), la décision des organisateurs de fixer l’heure du départ à 10 heures du matin s’avéra judicieuse. Certes, la chaleur ambiante fut atténuée par un léger vent rafraîchissant mais, surtout, les zones d’ombre parurent plus nombreuses, le soleil n’ayant pas encore atteint le zénith.
Les participants se virent remettre une bouteille d’eau avant le départ car le ravitaillement en vue du Palais de Justice fut remplacé par un ravitaillement à hauteur de l’hippodrome de Boitsfort.
La Croix-Rouge aurait néanmoins effectué plus de 650 interventions. Certaines relèvent de la demande d’un sparadrap pour soigner une ampoule. La plupart des interventions étaient toutefois liées aux coups de chaleur et à la déshydratation. Vingt-quatre personnes ont été emmenées en ambulance vers les hôpitaux. Aucun cas critique n’aurait été rapporté par le Croix-Rouge en 2012. Les autorités médicales insistent sur l’importance de s’hydrater correctement, avant, pendant et après la course.
Dommage que la société bruxelloise de transports publics ait choisi de ternir la fête en instituant des contrôles à grande échelle sur les lignes desservant le site du départ et de l’arrivée des 20 Km de Bruxelles. Le bourgmestre de Bruxelles lui-même dénonça ces contrôles comme étant scandaleux, contraires à la notion de service public et inacceptables. Certains participants qui, blessés ou malades, abandonnèrent la course et prirent le métro pour rejoindre les stations Montgomery et Mérode, y étaient attendus par des contrôleurs et se virent infliger des amendes de 100 euros. Le député-bourgmestre d’Etterbeek s’est insurgé contre ce qu’il a qualifié d’idiotie de la part des responsables des transports publics. Dans la plupart des grandes villes accueillant un marathon populaire, les participants sont gratifiés de la gratuité des transports en commun le jour de l’épreuve. Bruxelles, témoignant d’une totale et lamentable absence d’esprit sportif de la part de certains de ses mandataires publics, fait désormais exception.
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