« Topsporters » : A la recherche du secret des plus grands sportifs de tous les temps

Topsporters zijn CEO’s. Les sportifs de top niveau sont des PDG. Ils gèrent leurs affaires comme le font des présidents directeurs généraux. Et, afin que personne ne se trompe sur le sujet du livre, le sous-titre précise : Pourquoi le leadership fait la différence et ce que cela signifie pour Van Aert, Van der Poel, Evenepoel, Pogačar et les Diables Rouges.

Xavier Verellen fait étalage dans Topsporters zijn CEO’s de l’étendue de sa culture sportive. Il est beaucoup question des champions et super-champions du vélo du temps présent et des cinquante dernières années. Quoi de plus normal, c’est l’une des disciplines sportives les plus exigeantes, c’est un sport phare en Belgique et plus encore en Flandre qui ont compté nombre de super-champions cyclistes et celui qui aux yeux du public reste le plus grand de tous les temps – faut-il le nommer ? –, et le livre est sorti peu avant que le Tour de France 2022 ne commence, le timing parfait.

Mais, il y est aussi question d’autres sports dans lesquels les Belges ont excellé au plus haut niveau, le hockey (avec l’équipe nationale championne olympique), la gymnastique (avec Nina Derwael, médaille d’or aux JO), le tennis, et d’autres sportifs d’exception (Federer et Nadal, super-champions s’il en est, Tiger Woods dans le golf, Verstappen en F1, à titre d’exemple) – et question de peinture et de musique, car l’excellence ne se cantonne pas au domaine sportif, loin s’en faut.

Xavier Verellen est lui-même l’auteur d’un beau parcours qui atteste de ses compétences à parler de gestion des affaires (maîtrises en économie appliquée, en comptabilité et finance, longue carrière dans le plus grand groupe de presse belge, responsable du lancement des sites d’information hln.be et 7sur7.be ainsi que de l’intégration commerciale au sein de DPG du plus grand groupe de presse des Pays-Bas). Il est désormais CEO d’une scale up et à la tête d’un bureau de consultance.

Bref, si cela aide de partager la passion de l’auteur pour le sport de haut niveau, son livre aurait tout aussi bien pu être sous-titré « Les top-PDG ont-ils une mentalité de Topsporters dans l’exercice de leur métier ? », ou « Êtes-vous le top-sportif et le PDG de votre existence ? », tant il comporte des aperçus incisifs pour tout qui entend s’assigner un objectif professionnel ou un but dans la vie, le seul « défaut » de ce livre d’une réalisation irréprochable (comme il en va souvent des livres édités par les grandes maisons d’édition belges) étant, pour un public francophone, de n’avoir été publié jusqu’à présent qu’en néerlandais.

Recette pour un champion

La recette pour devenir un champion tient en quelques ingrédients, le premier, indispensable, le feu sacré. Encore faut-il qu’une étincelle se produise pour l’allumer, que la chance vous accompagne, que vous vous entraîniez de manière disciplinée sous la tutelle d’un coach compétent qui ait détecté tôt en vous un talent. Si ces circonstances sont réunies, vous avez la possibilité, limitée, de devenir, un jour, peut-être, un champion.

Mais, pour accéder à ce statut, il vous faudra montrer, pendant toute votre carrière de sportif d’élite, de la résilience et de la persévérance, témoigner d’opiniâtreté dans l’effort quels que soient les revers et les obstacles et afficher un moral d’airain dans l’adversité.

Ceux qui émergent à ce niveau sont dotés de facultés intellectuelles supérieures à la moyenne, ils recrutent un entourage destiné à les aider à atteindre le plus haut niveau – un entourage dont la seule motivation est de les faire gagner, eux ou l’équipe, selon qu’il s’agisse d’un sport individuel ou collectif – et ils se focalisent sur la performance et tous les détails susceptibles d’y contribuer, une vision tunnel de l’objectif fixé qu’un international gallois légendaire de rugby compara à un état de folie passagère digne de la psychiatrie et dont Rafael Nadal attesta en déclarant qu’il perdait tout sens de l’humour devant la défaite.

Euro 2048 on y croit toujours

Après leur dernière élimination en date dans un grand tournoi, un mème a circulé sur Internet avec un De Bruyne, un Lukaku et un Hazard grisonnants et la légende « Euro 2048 on y croit toujours ». Dans un article publié en juillet 2021 et lu par plus de cent mille personnes sur un média en ligne, Xavier Verellen prédit que la « génération dorée » des Diables rouges ne gagnera jamais un tournoi majeur. Il avance qu’il y a une explication et que cela n’a rien à voir avec les raisons habituellement avancées par les spécialistes du foot.

En moins de 24 heures, fait-il remarquer, les ex-futurs vainqueurs de l’Euro 2020 joué l’an dernier étaient tous allongés au soleil, toute déception évacuée, toute honte bue, s’il y en eût. Personne n’a versé la moindre larme. Et pourtant, concède l’auteur, aucune équipe nationale n’a accumulé autant de talents dans l’histoire du foot belge.

Les Diables rouges constituent en quelque sorte le contre-exemple de la théorie élaborée et illustrée par Xavier Verellen. Ce n’est pas le talent qui compte (en outre, faut-il se rendre à l’évidence qu’il n’est pas inné, mais se développe et s’entretient, « talent is grown, not born »), ni même l’argent (les Diables en ont à profusion comme en témoigne leur parc automobile, n’en déplaise à Piketty et aux écologistes !). C’est qu’avant de décider comment faire (« trust the process », selon Vince the Prince), encore faut-il savoir pourquoi le faire ! Et ça, aucun des Diables rouges ni leur coach n’en a la moindre idée !

Il s’agit d’une version mise à jour de l’importance que les entreprises et les PDG devraient accorder à la définition d’une vision et d’une mission avant de s’aventurer dans la stratégie. Rien de nouveau sous le soleil. Ce serait d’ailleurs plutôt le rôle de Roberto Martinez. Toujours bien sapé et propre sur sa personne, le mot juste pour vendre la marque « Diables rouges », il pourrait aussi bien être le PDG d’AB Inbev ou Unilever, si ce n’est qu’il n’est pas arrivé à inculquer le pourquoi à ses troupes et qu’elles ne semblent pas habitées par le feu sacré.

La Belgique est devenu un concept aux contours flous. Les joueurs de foot belges sont plus prompts à mettre un genou en terre dans un geste symbolique emprunté aux Etats-Unis qu’à chanter l’hymne national. Leur allouer quelques millions supplémentaires ne changera rien à l’affaire, ils en ont plus qu’ils ne pourront raisonnablement en dépenser en l’espace d’une vie. Certains en conviennent ! La question se pose : qu’est-ce qui peut bien encore les animer ? Personne n’en sait rien ! L’exemple à suivre, pourtant, existe : les Red Lions, nos champions olympiques de hockey !

Topsporters zijn CEO’s, Xavier Verellen, 272 pages, MediaNation.

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Cette recension de Topsporters zijn CEO’s a été publiée dans l’hebdomadaire satirique PAN n° 4045 du mercredi 20 juillet 2022 et sur palingenesie.com, le site sur lequel son auteur partage les recensions de ses lectures sur des thèmes d’actualité et de société. Inscrivez-vous dans l’espace prévu à cet effet sur la page d’accueil et sous chaque article, ou directement via le lien suivant : s’inscrire.

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Challenge nature et convivialité dans la forêt d’Anlier à Habay-la-Neuve

La course des Forges de la forêt d’Anlier à Habay-la-Neuve se déroule d’année en année à la même date que celle du Challenge de jogging du Brabant wallon à Baisy-Thy. Cela faisait donc un certain temps que votre auteur galopant favori avait, par amour filial ou pour d’autres motifs (la volonté de « les faire toutes », la proximité), donné la préférence au tour sur les terres de son ancêtre présumé (Godefroid de Bouillon).

Aucun de ces justes motifs n’étant d’actualité, cette année, la préférence alla aux Forges, promesse formelle en avait été faite au maître de céans, José, en l’occurrence le maître forgeron dont le verre d’Orval a bon pied en fer forgé, question de trouver l’équilibre si bon oeil venait à manquer dans la chauffe de l’action.

Ces années passées, plus vite que nous ne l’aurions souhaité, n’est-ce pas, les Forges se sont forgé – comment résister ? – une nouvelle parure, de plus en plus festive et féérique, plus Challenge de la convivialité et des produits du terroir mais encore Challenge Delhalle des courses nature car la forêt d’Anlier est somptueuse. Certains maugréeront, mais il y en a pour tous les goûts, couleurs et genres, prenez-en pour preuve la splendide victoire au scratch de la Gaumaise Juliette Thomas, une jeune athlète de 22 ans, institutrice de formation, sur les 7 km des Mini-Forges devant un demi-millier d’autres finisseurs, hommes et femmes, sur la distance.

Pour les quelque 1100 autres coureurs qui se farcirent, c’est le cas de le dire par 34° C à l’ombre, les 20 km, certains d’entre eux, nombreux d’ailleurs, déguisés de pied en cap, voire grimés de plus belle, il y avait plusieurs options : y aller à fond la caisse, ce n’était bien sûr pas interdit, à 80% de ses capacités pour en garder sous le pied et ne pas terminer cuit à l’humus avant l’heure, ou s’arrêter aux multiples ravitaillements en produits du terroir et y profiter des concerts.

A refaire, car, après tout, découvrir un petit échantillon de bières tout le long entre amies et amis, sans avoir l’oeil rivé à la montre, ce peut être, par un bel après-midi estival, une agréable façon de voir passer le train et se souvenir de ce qu’on a beau courir, on ne rattrapera pas le temps.

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Challenge de jogging du Brabant wallon : Actes 13 & 14 à Céroux et Ottignies-LLN

Pour cette année de reprise post-pandémique dont chacun espère qu’elle puisse s’achever sans autre mauvaise surprise, plusieurs courses du Challenge de jogging du Brabant wallon sont sorties des sentiers battus, parfois contraintes et forcées, ce fut le cas de celle de Bierges obligée de se déplacer à Limal, parfois simplement désireuses d’offrir un tracé plus nature, ce fut le cas de celle de Hèze. Cela fut évoqué dans l’article précédent de ce blog (que vous êtes encouragés à soutenir en achetant le livre, Chemin faisant – Carnets de route, qu’il vous propose à 10 €, frais d’envoi compris).

A Céroux, ce fut l’heure du jogging couru en mémoire de Jean Aerts qui changea : ce fut comme d’habitude le samedi de la Pentecôte que l’on courut, toujours dans le cadre des festivités de l’entité, mais à 11 heures, et non plus dans l’après-midi. Personne ne s’en plaignit, car le soleil était au rendez-vous et les 13,6 km à travers bois et campagne de Céroux et de Bousval sont toujours aussi sportifs.

Peut-être les 20 Km de Bruxelles du week-end précédent avaient-ils réfréné les ardeurs, à moins que ce ne soit la difficulté du tracé ou autre chose : nous n’étions que 320 sur les 13,6 km et 78 sur les 6,2 km. Cela reste un score fort honorable par les temps qui courent (eux aussi!), mais nous avions déjà été beaucoup plus nombreux à prendre le départ par le passé, en tout cas quand le jogging de Céroux ne tombait pas la veille des 20 Km de Bruxelles.

Le samedi d’après, 11 juin, c’est à Ottignies-Louvain-la-Neuve que l’on se retrouva pour aller gambader dans les bois des Rêves et de Lauzelle, autour du lac et dans le centre de Louvain-la-Neuve et aux alentours du golf où le parcours se fit plus boisé que l’on ne l’a connu autrefois. Les organisateurs se montrèrent généreux puisqu’ils offrirent des plateaux de fruits aux trois premiers H/F du scratch et de chacune des catégories d’âge sur les 12 km (404 arrivants) ainsi qu’aux trois premiers G/F 12-15 ans sur les 6 km (107 arrivants). (Photo ci-dessus du départ du Jogging d’Ottignies-Louvain-la-Neuve : Papy Wasterlain.)

La prochaine course du challenge de jogging du Brabant wallon sera l’Huppaytoise, le jogging des JTP Blancs Gilets, le samedi 25 juin à 15 heures. Le rendez-vous est donné au terrain de football, rue de Fauconval à Huppaye. Pour tous les renseignements, suivez le lien.

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20 Km de Bruxelles 2022 – Un ressenti

Faut-il que Bruxelles et ses 20 Km reprennent leurs esprits ? L’expression signifie le fait pour quelqu’un de sortir de son état de torpeur et de raisonner normalement.

Nombre de coureurs aguerris et adroits ayant participé à la quarante-deuxième édition des 20 Km de Bruxelles, le dimanche 29 mai dernier, se sont plaints de s’être fait bousculer, certains renverser, d’autres déverser une bouteille d’eau sur le maillot voire dans le short, de nombreux couper abruptement la route ou marcher sur les talons, par des crétins qui, bien qu’affublés d’un short, d’un T-shirt et de baskets, n’avaient vraisemblablement pas grand-chose d’autre à faire dans le peloton si ce n’est de défouler leurs pulsions animales. L’esprit bon enfant des 20 Km de Bruxelles aurait-il été victime du coronavirus ?

Et, foi de Bruxellois, Bruxelles aurait-elle cessé de bruxeller ? Quand ce ne sont les vélos, vélos cargo, triporteurs, les trottinettes électriques y tiennent désormais le haut du pavement et leurs utilisateurs considèrent apparemment qu’ils pilotent un véhicule prioritaire leur donnant le droit d’emprunter toute voie carrossable, allées et trottoirs compris, à fond la caisse, quand ils n’abandonnent leur engin couché au beau milieu d’un bois, d’un parc ou d’un trottoir. Piéton, méfie-toi, tu n’es plus à l’abri de te faire électro(per)cuter, un cauchemar si tu as le malheur de te déplacer en rollator.

A défaut de certains leurs esprits, la plus ambitieuse et prestigieuse organisation de jogging du pays a retrouvé ses inscrits dont le nombre était de 33.923 en 2019 avant la pandémie et fut de 29.549 en 2022 après l’annulation de 2020 et l’hiatus de 2021 (les 20 Km de Bruxelles eurent lieu en septembre et réunirent 18.889 inscrits). L’importance d’une course se juge toutefois au nombre des finisseurs : ils étaient 26.477 en 2022 contre 30.058 en 2019, certes une régression de 12% en 2022 par rapport en 2019, mais une hausse sensible si l’on tient compte des 16.357 arrivants en septembre de l’an dernier. Il est vrai qu’à l’époque, on ne savait pas encore très bien sur quel pied trottiner, question « mesures prises par les autorités pour combattre le coronavirus ». Tomorrow is another day.

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Challenge de jogging du Brabant wallon : Actes 11 à l’Hèze & 12 en version Riwalibi

En ce dernier dimanche de mai, vous vous attendriez peut-être à ce qu’il soit question des 20 Km de Bruxelles, d’autant plus que cette course-événement « capitale » occupe une place de choix dans l’historiographie « marathonienne de coeur et d’esprit » (pour le volume 2, voir ci-dessous ; pour le volume 1, voir sur le site).

Deux rendez-vous du Challenge de jogging du Brabant wallon précédaient l’événement bruxellois, aussi ont-ils la préséance dans cette chronique galopante car ils le méritent, le 29e Jogging à l’Hèze, le samedi 21 mai 2022, et le 14e Jogging du Buchet, jeudi dernier 26 mai 2022, de l’Ascension ou des ascensions, c’est selon que vous n’y étiez pas ou y étiez.

Les Anémones et les Antilob Runners avaient déjà pour l’édition « covidée » de l’an dernier modifié leur parcours de 14 km, lesquels ne sont pas plus à l’Hèze qu’auparavant, à moins que vous ne les « parcouriez en marchant » (ce qui, à première vue, paraît un oxymore).

Quoi qu’il en soit, ce qu’il ne perd pas en difficulté (tout y est et plus si affinités), il le gagne encore en beauté et en athlesthéciticité. Ce mot-là, ne le cherchez pas au dictionnaire, je viens de l’inventer : l’idée est d’un esthétisme athlétique. Les absents eurent tort. Nous n’étions que 228 finishers sur les 14 km et il y en eut 59 sur les 5,16 km. (Photos : Jacques “Papy” Wasterlain)

Et, parlant d’esthétisme, on se demandait comment l’équipe du RIWA résoudrait la quadrature de leur boucle après avoir dû transférer le lieu de rendez-vous de leur Jogging du Buchet de Bierges (où la salle Jules Collette est en rénovation) au Centre sportif de Limal, du côté Walibi de ce qui s’appelle en s’approchant de Wavre, la Rue Provinciale (faisant plutôt office de route).

Rassurez-vous, une fois encore, la police de Wavre était à pied d’oeuvre et Florence Pirson, Bruno Courtin et leurs nombreux consorts riwaïens (on dit bien hawaiien, alors!) firent preuve d’une imagination fertile pour redessiner leurs tracés, de 11 km (que nous fûmes 248 à accomplir, il y avait ces sacrés 20 Km le dimanche !) et de 6,15 km (27 arrivants) sans rien négliger de ce qui en fait leur charme athlétique.

Si vous n’étiez ni à l’Hèze ni au Buchet, vous ne pouvez pas savoir ce que vous avez raté. Que l’on ne vous y reprenne plus ! En guise de pénitence, il vous est aimablement conseillé d’acheter le livre dont question ci-dessous.

Prochain rendez-vous du Challenge de jogging du Brabant wallon à Céroux, ce samedi 4 juin 2022 pour le Jogging en mémoire de Jean Aerts. Attention : départ à 11 heures. Tous les renseignements en suivant le lien.

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Challenge de jogging du Brabant wallon : Des Boignées aux confins de la province

Le jour du muguet tombait, bien ou mal c’est selon, un dimanche. Le Challenge de jogging du Brabant wallon faisait étape, la 9e de la saison déjà, dominicale et matinale, à Wauthier-Braine où le Jogging des Boignées vous entraînait sur 12 km de grimpettes et de sentiers pas toujours évidents à négocier sur sa première moitié, une voirie plus dégagée et des descentes sur la seconde, ballade tonique sous soleil guilleret.

Il y eut de belles performances, puisque Romain Paul (JTP Blancs Gilets), qui ne dispose pas du dossard numéro 1 par hasard, courut à du 17,41 km/h (3:26 min:sec au km), et la première femme, Roxane Cleppe, se classa 9e au scratch général, à du 15,12 km/h (3:58 au km). Autre performance : le Team M&M’s Power classa cinq coureurs parmi les 10 premiers. Il y eut 322 arrivants sur la grande distance, 78 sur la petite. (Photos : Jacques “Papy” Wasterlain)

Le Jogging de Sombreffe, ce fut une toute autre paire de slaches, dirait-on à Bruxelles (mais pas qu’à) et il y a beaucoup de Bruxellois qui font le déplacement pour courir dans la toujours jeune province. En outre, le mot figure au dictionnaire de la langue française, grâce à l’écrivain belge Nadine Monfils, grand bien lui fît-il.

Sombreffe, ce serait donc aux confins du Brabant wallon. A cette aune, ce serait aussi aux confins du Hainaut puisqu’il est situé juste à côté. Pris au pied de la lettre, « confins » ne serait-ce pas la partie d’un territoire située à son extrémité mais en faisant toujours bien partie ? Or, Sombreffe, c’est dans la province de Namur. Une fois qu’on a passé les bornes, il n’y a plus de limites, dit Alphonse Allais. Voyez les grands tours cyclistes. Notre challenge brabançon wallon a des ambitions.

Mais, il paraît que l’on courut néanmoins quelques dizaines de mètres en terre brabançonne. Ouf, les apparences sont sauves ; deux fois ouf, nous sommes tous (335 sur la longue distance, 79 sur la petite) arrivés au bout, cahin-caha pour beaucoup sur les 12,5 km, car c’était tarmac et tarmac et on courait au soleil tout le long. Les pommes à l’arrivée étaient délicieuses, les quartiers d’oranges et les bouteilles d’eau, fort appréciés.

Rendez-vous ce samedi 21/5 à l’Hèze et jeudi prochain 26/5 au Buchet (attention, lieu de rendez-vous changé par rapport à l’an dernier). Tous les renseignements en suivant les liens.

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Challenge de jogging du Brabant wallon : Actes 7 et 8, Gentinnes et Nivelles

La saison de jogging en Brabant wallon a retrouvé son rythme d’antan avec des nouveautés (le Jogging de Gentinnes en fut une, du moins du point de vue de son intégration dans le Challenge de jogging du Brabant wallon ; le Jogging de Nivelles en fut une autre, du moins du point de vue de sa date) et avec de nouvelles têtes (le différentiel de coût d’inscription par rapport à avant l’épisode de la Covid-19 en a peut-être découragé d’anciennes à moins que certains n’aient tout simplement pris de l’âge, de l’embonpoint ou d’autres habitudes, allez savoir !).

Il nous a même été rapporté qu’un habitué ne venait plus car il entre cette année dans ses quatre fois vingt printemps – quand on aime, on a toujours vingt ans – et qu’il est frustré de ce qu’on lui refuse de créer une catégorie des 80 ans et plus. A force d’avancer en âge, on ne peut que lui donner raison. Le grand responsable en titre sinon en fait du challenge approchant du cap, tout espoir n’est pas perdu. Entre-temps, il fait plus calme dans les campagnes car on n’entend plus les cris gutturaux à vous décoiffer un ou une finaliste de tournoi de tennis de Wimbledon qui scandaient les foulées de notre octogénaire dépité.

Le Jogging de Gentinnes fut bien agréable. Disputé sur des routes de remembrement rectilignes sur une partie de ses 12 km, il vous donnait l’occasion d’apercevoir la tête, le ventre mou et la queue du peloton tout le long ou presque, mais, sous le soleil énormément, ce fut une aimable découverte. Un jogging c’est comme un repas, ce sont les convives et les comparses qui en font l’agrément et non le nombre des étoiles et la qualité de l’argenterie (encore moins, il est vrai, mais ça, vous l’aurez déjà compris, l’addition).

Gertrude, de son côté, fut moins courtisée cette année que quand elle ouvrait la saison, pourtant elle se montra plus rapide à la dégaine, sans doute l’effet de courir plus dépouillé au printemps qu’en hiver, à moins que, comme les grands vins, pour rester dans un registre gastronomique, ses vieux courtisans ne bonifient avec l’âge. Grand bien vous fasse ! (Photos : ci-dessus, Papy Wasterlain ; ci-dessous : NAC Nivelles)

Rendez-vous ce dimanche 1er mai à 11 heures à Wauthier-Braine pour le 12e Jogging des Boignées sur deux distances, 12 et 5,5 km.

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Challenge de jogging du Brabant wallon : Vallonné pays qui est le nôtre

Roland Poulain ne s’en cache pas : le parcours de son Jogging du Pisselet, qui se déroula le 26 mars dernier avec départ et arrivée sur la place de l’église Saint-Martin à Vieusart, est vallonné. Alors, quitte à parcourir les essarts, il suffit de prendre le Train à temps, à l’endroit, à l’envers, allègrement comme toujours, pensez-vous ? Eh bien, non !

Plus d’un concurrent de cette 36e édition qui se courait à contresens (la petite boucle que l’on prenait par sa partie large et terminait par le petit chemin terreux escarpé et la grande qui commençait par contourner le château), plus d’un concurrent, disais-je, eut l’impression que ça n’arrêtait pas de monter et que c’était plus dur qu’avant. Il est vrai qu’ « avant », ça remonte, et on ne se souvient plus très bien s’il était réel ou virtuel.

Qu’empêche, nous fûmes 359 à nous classer sur les 12,6 km, 117 sur les 5,9 km, sous un chaleureux soleil printanier qui inondait les vallées du Pisselet et du Train tandis qu’y soufflait un vent martial propre aux Ides et courses à travers champ (de Mars, les Ides et le champ, bien sûr).

Le 1er avril 2022 fut, paraît-il, au grand dam de ceux qui pensaient qu’un climat méditerranéen baignerait bientôt nos étangs et leurs étants, le plus froid depuis 1892. Ce n’était pas un poisson et la neige était bien là au lever. Le lendemain, elle hésita : quelques flocons timides tombèrent avant que de n’arriver à Oisquercq, d’autres sur le chemin du retour, mais, pendant la manche du Challenge de jogging du Brabant wallon qui y eut lieu le 2 avril, aucune précipitation, ni du ciel (vous l’aurez compris) ni pied au plancher (vous allez comprendre).

C’est qu’un vent piquant balayait les deux versants du canal de Bruxelles à Charleroi et ralentit plus d’un, plus d’une, dans leurs débordements d’endorphines, des talwegs aux lignes de faîte dont on fit plusieurs allers-retours sur la grande distance. Au Jogging de Oisquercq, ça montait dès le départ, ça montait le long de la centrale électrique, ça montait long en quittant le canal et ça montait encore à l’arrivée.

N’empêche, nous fûmes 421 terminators (« a person that terminates something », dit le dictionnaire) sur les 11,2 km et 127 sur les 6,3 km.

Le prochain rendez-vous jogging du Challenge du Brabant wallon est à Gentinnes, le dimanche 17 avril à 11 heures. (Photo du dessus à Vieusart : Marc Fourmois ; photo du dessous à Oisquercq : Laurent Saublens.)

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Challenge Delhalle : Première Chaumontoise bis

Le titre de ce pensum est, ce qui ne devrait nullement étonner les fidèles lecteurs de l’auteur de ces lignes, quelque peu facétieux. Il se réfère à ce que les organisateurs du J.C. Ronvau qualifièrent leur Chaumontoise de « 30e édition bis » de ce que l’on désignait jadis simplement comme le Jogging du Ronvau et à ce que cette grande première de la Chaumontoise en est la seconde édition puisqu’elle eut déjà lieu une première fois l’an dernier, mais en virtuel.

Nous étions 436 inscrits (379 sur les 14,3 km, 57 sur les 6,5 km) et le temps n’était pas bis (c’est une autre signification de ces trois lettres… pensez au pain bis!), il faisait plein soleil, certes printanier et pas encore estival, mais c’était bon à prendre et l’orchestre en mit plus d’une et plus d’un en jambes au warming up et au cooling down (encore que, dans ce dernier cas, l’effet contraire ne soit pas exclu).

Bref, les absents eurent tort. On l’a faite, on la refera, la Chaumontoise. Le parcours est par la force des choses plus Delhalle qu’il ne l’était auparavant et même que l’an dernier pour l’édition virtuelle, de deux kilomètres plus long que les 12 et quelques hectomètres d’antan et plus nature encore avec un petit raidillon costaud comme nouveauté pour agrémenter le troisième kilomètre et une descente « tout schuss » en vue de l’arrivée.

Les épreuves du Challenge Delhalle s’ensuivent. Dès ce dimanche 20 mars, veille du printemps, c’en sera la quatrième manche, le Val d’Heure, à 10 heures 45, au départ du magnifique château d’Ham-sur-Heure (départ du Mini-Val d’Heure sur 7 km à 10H30). Renseignements et inscriptions via le lien. (Photos : RC Namur)

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Challenge Delhalle – Cross de Bousval 2022 : A la mémoire de René et de Max

Comme me le dit Thibaut Roberti de Winghe à un moment où nous courions côte à côte pendant le Cross de Bousval, son frère Nicolas dans notre foulée, « un an est vite passé ». Les Roberti Runners étaient en nombre pour courir à la mémoire, qui de son père, qui de son oncle, ce Cross de Bousval dont l’édition virtuelle précédente fut fatale à Max, l’ami regretté et une figure emblématique du Challenge Delhalle, Max qui n’hésitait pas à traverser toute la France pour être au départ d’une course du challenge, avec des chaussures empruntées à un autre coureur s’il avait oublié d’emporter les siennes, Max qui courrait les courses du challenge aux dates auxquelles elles auraient dû avoir lieu mais n’eurent pas lieu du tout, pas même en virtuel, pendant la première année de la pandémie.

A Bousval, nous courûmes aussi, sous un ciel d’hiver ensoleillé, à la mémoire de René Denruyter, homme aimable, affable et souriant, à qui le Cross de Bousval doit beaucoup, sinon tout, et d’encore exister, car René qui disparut quelques jours après l’édition 2021 de son cross l’a tenu à bout de bras pendant plusieurs décennies (depuis 1984), jusqu’à ce que son long combat contre la maladie l’en empêche. Sa passion a contribué au formidable essor du jogging à Genappe et aux alentours et sa femme a courageusement et méritoirement mis sur pied cette édition du Cross de Bousval parce qu’elle n’eût pas voulu que cette course que René tenait tant à coeur ne disparaisse avec lui.

Nous étions plus de 800 à nous être inscrits sur les trois distances proposées à Bousval, 5, 10 et 15 km. La prochaine course du Challenge Delhalle sera elle aussi brabançonne et aura lieu ce samedi 12 mars 2022 à 15 heures. Ce sera la Chaumontoise Mémorial Max Roberti, à Chaumount-Gistoux, sur un parcours de 14,3 km au dénivelé modéré. Renseignements et inscriptions via le lien. (Photos : Sport Pour Tous Wavre)

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